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| WELLS & DELORBEBY ♣ Le souffle coupé. | |
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| Sujet: WELLS & DELORBEBY ♣ Le souffle coupé. Dim 16 Jan - 19:33 | |
| « Dans une chute le plus dur c'est sûrement de se relever ... » Les dernières âmes de l'automne s'éteignaient progressivement sur Poudlard. Bientôt le lac serait gelé et on pourrait de nouveau allumer les cheminées de l'école. Le retour au banal me direz vous, seulement les rumeurs qui rodaient sur ce retour d'un mage noir avaient finit par ébranler l'école. Pour l'instant je ne m'en préoccupai pas, était-ce vrai, était-ce faux, je m'en contrefichai: une vie de sorcière me suffisait amplement et je n'avais pas besoin de cette stupide gazette du sorcier pour me démonter le moral. Alors j'étais la, adossée sur la fenêtre du dortoir, à contempler le peu de feuilles morte qui rodaient encore dans les cours extérieures. La plupart des élèves s'étaient regroupés dans leurs salles communes et jouaient gentiment comme de pauvre petits mômes qui ne savent que faire. Mes vêtements de nuits glissèrent lentement sur ma peau opalescente et je les remplaça brièvement par des habits plus chauds -pour être enfin apte à sortir-. Je me dirigea vers la salle de bain ou je m'attacha brièvement les cheveux et trottinant gaiement je quitta le repère des Gryffondors. C'était comme je l'avais prédit, les couloirs étaient presque déserts, au moins j'avais un avantage, aucunes rencontres déplaisantes à venir. Je salua au passage un tableau ou s'établissait un petit groupe de personnage et enjambant les marches deux par deux -comme le faisaient les enfants- j'abandonnai le château. Une brise fraîche balaya la cour intérieure de Poudlard. Surprise, je posa ma main sur ma chevelure rousse. Un sourire ravi mon visage, et j'écartais les bras en fermant les yeux. - Salut, le Vent. Profitant un instant de ce léger souffle je repris ma course. Vers ou je me dirigeais ? Je ne sais pas, demandez à mon subconscient, il sait mieux que moi lui. D'une foulée bondissante, je me précipita sur le sentier, en route pour une destination qui m'était totalement inconnue. Mes pas me conduisaient, et je ne faisais même pas attention où j'allais. L'important étant d'y aller, puis d'y être. Lorsque les ombres de la forêt Interdite-pour-raison-mystiques-et-purement-illusoire me recouvrirent enfin, je me stoppa, un air énigmatique accroché sur mon visage. Ce qui m'avait toujours plus dans ce tas d'arbre c'était justement son caractère interdit, vous n'avez jamais trouvé ça existant d'enfreindre le règlement ? Sur ce point on pouvait dire que oui j'étais dépendante, dépendante de la liberté, dépendante de cette adrénaline qui monte quand on enfreint ces foutues règles. Seulement voila quand on transgresse, on le paie ... Alors je restais la, l'air un peu passif. Quelque chose m'attirait vers cette forêt, comme l'envie de la découvrir. Bien sûr j'y étais déjà aller de nombreuses fois mais elle recélait toujours des surprises. Comme un appel incessant, vous savez le genre de petit démon qui vous monte sur les épaules dans les films américains -jamais trouvé ca crétin vous ?- sauf que la je ne pesais pas le contre. Je fermai les yeux avec un sourire plus que radieux, je me voyais déjà dans le bureau du directeur de maison, entrain de me faire réprimander. Sans réfléchir je pris mon inspiration et me mit à courir. Au fur et à mesure que j'avançais de mon plein être la terre qui parsemait la forêt semblait fondre sous mes pieds, le vent qui se faisait plus important comme une claque sur ma peau. Une brindille, puis deux, puis trois, puis une sur ma joue, puis une petite ouverture son mon pauvre visage. Cette forêt c'était un rêve éveillé, mon rêve. Je passai ma main dans mes cheveux et les libéraient de ce morceau de caoutchouc qui n'avait rien à faire ici. Je le balança un peu plus loin, ne quittant qu'un court moment ma vision de la forêt, très court certes, mais bien assez long pour me faire trébucher sur une racine d'arbre. Je m'étala brusquement par terre -d'une façon très peu gracieuse ça c'est dit - en barrant le passage à un petit faon qui passait dans le coin. Bambi 2 le retour C'était comme si je venais de revivre l'accident de moto, une chute, certes moins grave mais identique à celle que j'avais vécu il y a maintenant bien des années. Je me releva en riant. Une volute de brouillard vient lécher mes mollets, j'avais toujours trouvé cette sensation étonnante. Des pas légers se firent entendre, c'était exactement comme l'accident, je tombe, je me relève, et quelqu'un arrive. Je ne me retourna même pas, appréhendant la respiration de ma future interlocutrice, je ne connaissais que trop bien cette démarche voluptueuse. Post merdique é_____è
Dernière édition par Opium E. Delorbeby le Mar 15 Mar - 14:05, édité 7 fois |
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« Invité » Invité
| Sujet: Re: WELLS & DELORBEBY ♣ Le souffle coupé. Lun 17 Jan - 21:58 | |
| « A plus Cleya » L'intéressée hocha la tête dans sa direction mais ses yeux étaient rivés sur le mur d'en face. Il profita de la distraction de la jeune fille pour l'étudier longuement avant de partir. Elle était magnétique, il n'avait jamais rien vu de si beau. Sa tignasse blonde était toute emmêlée, elle avait les joues légèrement rouge et de larges cernes ornaient ses yeux. Elle avait l'air profondément fatiguée, et pourtant elle en restait si belle. Elle était vêtue d'une simple culotte grise, et la simple vue de son corps ainsi dénudé sonnait en lui le désir de lui refaire l'amour sur-le-champs, mais il n'en fit rien. Il ne pouvait pas se vanter d'être dans ses petits papiers ni même de la connaître, mais il avait cerné ses limites, et il savait quand s'arrêter, ou du moins il espérait le savoir. Avec elle, on était jamais vraiment sûre de faire les choses comme il le fallait, car rien de ce qu'elle faisait ne laissait à croire qu'elle approuvait ou non. Il se faisait souvent la réflexion - à chaque fois qu'il s'autorisait à penser à elle - que ce n'était pas une fille pour lui - et en effet, elle ne l'était pas. Et pourtant il ne pouvait pas s'en empêcher, elle était partout, tout le temps, aussi discrète qu'impossible à ignorer. Elle possédait un charme auquel il ne pouvait pas résister, elle était un peu son enfer sur terre - et lui n'était absolument rien pour elle, et ça, il avait au moins la lucidité nécessaire pour s'en rendre compte. Et malheureusement pour lui, il savait maintenant ce que coucher avec elle faisait : l'illusion d'un rêve éveillé. Il s'en voulait à lui-même d'avoir oser aller jusque là, parce que désormais c'était officiel, il ne pourrait plus jamais se la sortir de la tête. Elle le rendait complètement idiot et il se sentait extrêmement seul. Seul parce qu'elle ne le voyait même pas, seul parce qu'il savait bien que tous les garçons n'agissaient pas comme lui avec elle, il était le seul à être aussi pitoyablement obsédé par elle, seul parce que maintenant qu'il avait franchi l'étape du rapport physique, c'était fini. Il avait tué tout espoir d'avoir un jour ce qu'il voulait réellement d'elle, car c'était bien connu, Cleya Wells ne sortait pas avec ses partenaires sexuels, c'était à peine s'il pouvait oser espérer réitérer l'expérience. Il jeta un dernier regard coupable à ses seins et quitta le dortoir des filles.
Elle tourna la tête lorsqu'elle entendit la porte se fermer et constata qu'il était enfin parti. Elle resta songeuse un moment avant de se renverser la tête en arrière sur le lit et de pousser un profond soupir. Un léger sourire flottait sur ses lèvres, alors qu'elle se sentait merveilleusement bien. Ses draps tout propre lui caressaient agréablement la peau tandis que sa nudité presque parfaite lui donnait un confort incomparable. Ajouté à cela sa partie de jambe en l'air plutôt réussie qui venait de prendre fin, et Cleya était une femme comblée.
Elle demanda l'heure à l'horloge accrochée au dessus de la porte d'entrée et celle-ci lui répondit prestement :
« Vingt-et-une heure passée de six minutes, Miss »
La jeune fille grogna, ses camarades allaient sûrement commencer à revenir au dortoir, et elle était encore en tenue d'Eve. Même si elle n'était clairement pas quelqu'un de pudique, elle ne supportait pas le regard choqué que ses concubines lui réservaient à chaque fois qu'elles étaient confrontés à son corps nu. Merlin sait qu'elles avaient pourtant le même, voire en mieux - quoique, mieux, il fallait quand même le vouloir, car on ne va pas jouer les faux modestes, Cleya était du genre gâtée par la nature. C'était peut-être ce qui énervait tant ses condisciples, qui sait après tout? Mais Cleya ne croyait pas réellement à la théorie de la jalousie, dans ce cas-ci, elle penchait plus pour une divergence de mœurs. Paresseusement, la jeune fille se redressa, pris encore quelques secondes nécessaire pour se motiver et finalement se redressa et se tint debout sur ses deux jambes, comme une grande. Elle attrapa un sweat-shirt bleu-gris usé jusqu'à la couture et l'enfila par dessus sa poitrine nue, puis glissa ses longues jambes dans une paire de collant épais et rajouta un short en toile noire par-dessus le tout. Elle était déjà un peu plus présentable.
Maintenant qu'elle était sortie de sa torpeur, bien réveillé par sa séance d'habillage express, elle avait bien envie d'aller se dégourdir les jambes. Comme elle ne tenait pas particulièrement à célébrer une nouvelle journée qui s'achève en compagnie de ses sympathiques mais lassantes compagnes de chambres, elle s'extirpa du dortoir - non sans avoir, au préalable, compléter sa tenue par une robe de sorcier à boutonner par devant. Elle traversa la salle commune avec tant de facilité qu'elle se crut invisible, puis, lorsqu'elle parvint au grand hall, elle se faufila à l'extérieur du château. A peine eut-elle mis le pied dehors qu'une bourrasque de vent s'infiltra sous sa robe et la fit frissonner. Elle sourit devant le parc vide qui s'offrait à elle. Elle aimait ce calme si paisible, si reposant, loin de toutes les rumeurs adolescentes et des prises de têtes puériles. Elle fit un petit tour du parc d'un bon pas, ne pensant à rien d'autre qu'au silence et à l'hiver qui se profilait sous de bonnes augures. Elle adorait l'été, son soleil, son effervescence et son imprévisibilité, mais l'hiver et elle vivaient eux aussi une belle ritournelle année après année. La neige était probablement le phénomène le plus magique qu'elle n'ait jamais connu, et son prodige l'éblouissait un peu plus chaque fois - il faut dire que là où elle avait grandi, la neige était un don rare, si ce n'est inexistant. Bristol n'était pas vraiment réputé pour son climat polaire.
Alors qu'elle se retrouvait une seconde fois sur les rives du lac, elle osa un regard en direction de la forêt interdite et un vague sourire pris place sur ses lèvres. La serpentard n'était ni branchée boiseries, ni affreuses bestioles repoussantes et potentiellement dotées de crocs ou venins, mais, pour sûr, elle aimait l'interdit. Transgresser les règles, quelles qu'elles soient, lui procurait de légers fourmillement au creux du ventre, les mêmes qui nous agitent lorsqu'un adonis croise par hasard notre regard. C'est naïf, c'est stupide, ça n'a pas de raison d'être, et pourtant on aime la sensation, et on aimerait toujours la garder plus longtemps. Outre passer les règles, c'était le moyen qu'avait trouvé Cleya pour se fournir en sensation de ce genre. Le mélange d'adrénaline, de peur parfois, de grise lorsque le méfait est un succès, le mélange de tout ceci donnait un cocktail dont la jeune fille était en quelque sorte dépendante.
Sans même y avoir vraiment réfléchi, elle se retrouvait déjà dans les bois, et elle jeta un regard en arrière vers Poudlard avant de s'aventurer plus profond dans la forêt. Prise d'un sursaut de conscience, elle s'enquit de sa baguette et fouilla ses poches à sa recherche. Elle eut une moue à la fois soulagée et satisfaite lorsqu'elle la sentit au fond de la poche droite de sa robe. En effet, elle savait à quel point il aurait été idiot de se perdre dans la forêt sans baguette magique à disposition, et même si elle était du genre téméraire, camper sur la mousse humide de la plus dangereuse forêt de Grande-Bretagne, très peu pour elle. Laissons au Bouffondors ce qui leur revient de droit et nos serpents seront bien gardés.
Et puis, sans crier gare, un éclat de rire lui parvint aux oreilles, non loin d'elle. Etonnée, la sixième année de serpentard fit un tour complet sur elle-même à la recherche de la source du rire, mais celui-ci s'était éteint, cependant, Cleya marcha dans la direction de provenance du bruit, poussée par la curiosité. Et c'est sous la lueur de la lune naissante filtrant à travers les arbres qu'elle la vit, à environ cinq mètre devant elle. Cette silhouette ainsi que cette chevelure ne laissaient pas de doute sur l'identité de la personne, dont elle se rapprocha lentement, prenant le temps d'annoncer sa présence à travers ses bruits de pas. Une fois arrivée derrière elle, à moins d'un mètre, elle s'arrêta et esquissa un sourire amusé. Elle était de bonne humeur suite à sa baise de fin d'après-midi, et le fait est qu'elle était plutôt contente de la trouver là ce soir.
« Je t'avais pourtant dis d'arrêter la drogue. Rire seule, c'est un premier signe de folie, tu sais. »
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« Invité » Invité
| Sujet: Re: WELLS & DELORBEBY ♣ Le souffle coupé. Mar 15 Mar - 14:18 | |
| Silencieuse, caressant la terre, c'était ça la démarche de la blonde peroxydée. Je ne la connaissais que trop bien. C'était d'ailleurs étrange quand on y pensait, comment j'aurais pu être amie avec elle. Justement nous n'étions pas amies, enfin c'est assez subjectif. Elle, la Serpentarde nymphomane aux milles mecs dans son plumard, moi la Gryffondor chieuse et vierge jusqu'au cou -vive les péripatéticiennes- Notre relation était catastrophique, vouée à l'échec depuis notre première rencontre. Qu'est ce que vous voulez que je vous dise ? J'avais une envie de la claquer celle la. On s'insulte tout le temps, on se lance des regards médisants, on ne se supporte pas et on est meilleures ennemies, chercher l'erreur... Et bien il n'y en a pas, cette crétine est une des dernières personnes de "confiance" -même si je fais confiance à personne- qu'il me reste, vive la richesse amical. La seule à savoir pour Liam, de toute façon qu'est ce qu'elle peut bien avoir à en foutre de lui ? À moins de l'avoir mit dans son lit il n'aurait eu aucuns intérêts pour elle, t'as bien fait de mourir, grand frère. Et puis quelque part elle pouvait répéter que j'avais vu mon frère mourir au monde entier qu'est ce que ça aurait changé ?
Elle s'avançait donc vers moi, sans grandes convictions. J'étais toujours par terre, fixant passivement l'horizon. Je sais, j'aurais pu me retourner, histoire d'être polie mais sérieusement, je préférais contempler un buisson de guy, j'aurais pas à voir son visage. Et je dis ça alors qu'au fond de moi elle m'énerve Cleya, elle m'énerve. Elle a une peau douce, de grands yeux bleus verts magnifiques, des cheveux blonds platines éblouissants, et, un corps maigre et grand à souhait donc -malheureusement- moi aussi j'ai hérité. C'était quand même un malaise, en plus de ne pas tant se ressembler niveau caractère on s'opposait physiquement, chacune aux antipodes.
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