« Saralia E. Winter » 
Messages : 243
Age : 17 ans.
Camp : Je suis un saint moine *prie*
Ta Baguette : 37 centimètres, en bois d'if, plume de phénix.
Orientation : Qui m'aime me suive ? xD
Et ton coeur ? : Je suis un corps sans vie, gné.
Date d'inscription : 29/07/2011
Localisation : Poudlard.
 |  Sujet: Break the ice | PV Nika  Lun 8 Aoû - 14:30 | |
| La rentrée à Poudlard s’était effectuée il y avait déjà plusieurs jours. Alors que l’orage et la pluie avaient jouées les copines pendant plusieurs jours, j’étais soulagée de voir que le beau temps s’était à nouveau installer dans les environs. Ce qui était regrettable c’est que c’était une journée de cours alors impossible de profiter à fond de ce cadeau du ciel. Enfin, je pense que moi, Saralia, je n’avais pas raison de me morfondre ainsi, car retrouver les cours était pour moi quelque chose de tout à fait bien.
Jusqu'à maintenant, la seule chose que je pouvais dire sur la nouvelle année est qu’elle sera riche en rebondissements. Alors que Poudlard accueillait à nouveau le Tournoi des Trois Sorciers, s’était une chance pour nous de faire de nouvelles connaissances et de rattraper la donne afin de nous inscrire à notre tour, nous qui étions trop jeunes à l’époque, bien qu’un certain jeune homme dont tout le monde connait le nom avait réussi, je ne sais point comment encore aujourd’hui.
L’avantage d’aujourd’hui est qu’à l’époque, le tournoi avait pris un déroulement inattendu avec la mort d’un de nos camarades, mais tout le monde sait que nous n’avons plus rien à craindre cette fois avec la disparition du lord.
Je ne savais pas encore si j'allais m’inscrire. Cette idée me tournait dans la tête depuis un incalculable nombre de secondes alors que je faisais tout pour chasser cette pensée de mon esprit. Pendant mon dernier cours de la journée, j’étais assise tout près de la fenêtre en cours de sortilèges alors que le soleil me tapait sur la tête. Incapacité de se concentrer même pour une jeune serdaigle comme moi qui n’avait jamais l’habitude d’avoir la tête ailleurs. Ce qui me tracassait vraiment avec cette idée est que je pourrais démontrer mes talents en magie et prouver ma valeur. Même si je n’étais pas du genre à me venter de mes capacités mais plutôt à aider les autres qui avaient des problèmes, je pensais à ce moment même que ce pourrait être ne expérience plus qu’enrichissante pour une jeune femme qui rêvait de faire carrière au ministère. Alors que mon directeur de maison continuait de nous parler de ce qui allait nous attendre pendant les prochaines semaines, une petite voix pimpante détourna mon attention ;
« Mademoiselle Winter ? Pouvez-vous me répéter ce que je viens de dire à l’instant ? »
Je regardai le professeur d’un air incrédule. Mes camarades qui résidaient à mes côtés commencèrent à ricaner. Bon, bon, bon. Oui, je sais, comment Saralia Evelyne Winter pouvait-elle avoir cette attitude alors que d’habitude elle tenait en haleine devant le professeur et posait toujours un million de questions à la fois ? À moins que les gens avaient attrapé le syndrome du rire à voir la tête que je faisais alors que Flitwick venait de me poser une question, car il est vrai que je ne connaissais pas très bien ces élèves. Peu importe.
À la fin du cours, je pris mes livres et partis en vitesse. Je ne prétendais pas que la cavalerie qui défilait dans le couloir avait la peste, mais j’étais bien pressée d’aller faire mon saut à l’extérieur. Quelques devoirs à faire mais ils pouvaient bien attendre une heure ou deux, car si on ne s’amuse pas parfois, la vie est bien déprimante. Alors que je tournai un couloir, j’aperçu au loin une silhouette qui m’était familière de un ou deux jours. Cette même personne avait tout de suite attirée mon attention. Il m’avait paru clair qu’il n’était pas de Poudlard. Je n’avais pas fait cette observation parce que je ne l’avais jamais croisé dans mes cours, car rien qu’en le voyant on pouvait supposer qu’il avait mon âge ou à peine plus mature que moi. D’habitude, lorsque je suis attirée par quelque chose en termes de ma curiosité, je n’hésite pas une seconde à m’y intéresser.
Seulement, ce cas me semblait peu similaire. Ce jeune homme d’assez grande taille, à première vu, paraissait désorienté dans le château qui l’avait accueilli pour l’année. Moi-même je me demandais en quoi je pouvais bien trouver étrange qu’un garçon d’une autre nation puisse avoir le mal du pays en arrivant ici. Cependant, pourquoi, à chaque fois qu’il se trouvait dans mon champ de vision, était-il toujours seul ? Une âme solitaire, peut-être, mais ma raison n’arrivait guère à me faire croire que ce regard troublé n’était que passager en attendant d’être familier à son nouvel environnement.
Lorsque je me rendis compte qu’il avait quitté la place, j’entrepris ma première chasse à l’homme. Il ne m’était jamais arrivé de suivre quelqu’un de la sorte auparavant. Je vis bientôt que j’avais complètement perdu la trace du jeune frisé puisqu’il n’y avait personne dans le couloir qui menait à l’extérieur du château, un chemin que presque personne ne prenait à ce que je sache. Peut-être avait-il besoin de solitude et il avait pris ce chemin car il savait qu’il pourrait ainsi avoir l’âme en paix ? Bien que ce ne fût pas dans mon genre d’admettre une défaite, je crus qu’il serait préférable de ne pas insister.
*** Je descendis l’escalier qui menait vers la tour de la salle commune. Si je voulais profiter du beau temps, il fallait absolument que j’y aille maintenant. Certains m’ont toujours trouvé excessive quand je disais que je devais faire une chose à l’ instant alors qu’elle pouvait paraître anodine, mais, pour moi, il valait mieux foncer que de rester planté la a ne pas profiter de telles occasions. Assurément, j’avais apporté quelques travaux à faire avec moi, mais je considérais que les devoirs se faisaient mieux si on avait les idées claires. Or, troquer l’air renfermé de l’école avec l’air frais de la cour me paraissait être une bonne décision.
Tandis que je me rendis près du lac noir, je vis, au loin, l’objet de mon attention assis sur le rebord de la fenêtre du chemin qui menait vers l’autre côté de l’espace verdâtre, près de la maison du garde chasse. Il me semblait perdu dans ses pensées, comme d’habitude quand je l’apercevais. Je sentis mes pas me guider vers lui alors que je me demandais toujours qui il était. Je sentais que j’allais bientôt le savoir puisqu’il fallait mieux briser la glace et se présenter plutôt que de rester la en reluquant quelqu’un de loin. De toute façon, même si généralement je me fiche de ce que les autres pensent de moi, mais je n’avais pas envie de toujours le regarder avec intérêt. Il finirait par le remarquer et se poser des questions.
Alors que je fus derrière lui, je ne pensai pas vraiment à ce que j’allais lui dire. Une phrase toute simple, sans être idiote, je crois, ferais l’affaire. Je pris alors une mine réjouie ; «Le mal du pays a-t-il passé ou tu tentes de le chasser en contemplant le paysage ? » Je peux l’accorder, cette phrase aurait peut-être pu paraître moins dérisoire si j’aurais accosté un vieil ami. Cependant, étant sûre de moi, je n’avais plus la moindre envie de reculer. Les devoirs pouvaient attendre, pour une fois. |
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