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 See, I'm not what you think. [Pv Hye Jin]

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« Pacha E. Ivanov »
Pacha E. Ivanov
Masculin
Messages : 24
Age : 18 ans.
Camp : Je devrais bien me faire moine, au moins j'aurais un peu la conscience tranquille.
Ta Baguette : Bois de frêne, 32.5 cm, ventricule de coeur de dragon.
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Orientation : Vous avez une carte géographique ?
Et ton coeur ? : Libre, mais terriblement meurtri.
Date d'inscription : 27/08/2011
Localisation : Quelque part, errant dans l'espace.


Matricule de Sorcier
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Patronus & Epouvantard: Un Mustang / Mon frère, gisant sur le sol et crachant du sang alors que je le regarde mourir.

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MessageSujet: See, I'm not what you think. [Pv Hye Jin]   See, I'm not what you think. [Pv Hye Jin] Icon_minitimeDim 16 Oct - 19:18


  • En plein mois d'octobre, il était normal de voir des températures venteuses, signe que la neige allait bientôt s'abattre sur le toit de la Russie. Habitué au froid, je m'étais demandé, en chemin sur le bateau qui nous conduisait jusqu'en destination britannique, quel allait être le climat de cette contrée que je n'avais jamais explorée. D'ailleurs, je n'avais jamais mis le spieds en dehors de mon pays, hormis pour me rendre à Durmstrang. Alors que mes bien agréables camarades se demandaient s'ils aimaient le Quidditch, si la beauté des anglaises était aussi vraisemblable qu'on la mentionnait et autres balivernes. Bien sûr, je ne me fichais pas de savoir si les sorciers anglais aimaient ce sport, mais penser à la pluie et au beau temps me changeait les idées et me permettait de ne pas penser à ce qui m'attendait en terrain inconnu.

    En un mois et demi, j'avais vite composé avec la condition météorologique de la place. Sans parler d'ironie, certains se mettaient un peu trop à l'aise et ce dans tous les sens du terme. Sans compter les tenues légères en plein milieu du mois de septembre, je trouvai que la cavalerie nordique adopta Poudlard un peu trop rapidement. J'avais beau me trouver loin de l'institut de magie noire, ce qui aurait dû me rassurer un minimum, lorsque je me promenais dans les multitudes de couloir éclairés par des torches, le climat humide et tous ces fantômes me donnaient l'impression de ne pas être à ma place. De toute manière, comment en aurait-il pu être autrement alors que j'avais ce sentiment à chaque fois que je me trouvais ailleurs ?

    Ce matin-là, je me levai de peine et de misère. La veille, je m'obstinai avec un camarade pour qu'il me laisse enfourcher son balai, car, bien évidemment, je n'en possédais aucun. Le seul endroit qui me parut chaleureux fut le terrain de Quidditch qui, bien que modeste comparé à d'autres que j'avais eu l'occasion de voir, me semblait majestueux. Le sentiment d'appartenance qui régnait de ce terrain arriva à me troubler. Chaque maison tenait à la victoire et faisait tout pour battre l'autre même si, au final, le match ne pouvait être qu'amical. Du moins, c'est ce que j'entendis dire. Mais bref. Lorsque je mis le pied à terre, une douleur immense envahit ma jambe comme mille parasites. Je m'appuyai quand même sur le baldaquin du lit pour m'aider à me lever. Je me demandai si, sur le coup, ce n'était pas l'humidité des cachots qui amplifiait mon martyre. Car, selon mes connaissances, un climat humidifié n'était jamais bon pour les jointures et les muscles. Je pris tout de même mon uniforme brunâtre et alla l'enfiler en prenant appui sur tous les meubles et objets que je pouvais atteindre pour trouver chemin vers la salle d'eau. Le dortoir était désert, alors je n'avais point à me soucier de mes comparses.

    Lorsque je sortis, la douleur était toujours présente mais, heureusement, moins intense. Je devais parfois retrouver mon sens de l'équilibre mais tout me semblait aller, avec mon handicap, au final, j'avais fini par me faire une raison et me familiariser puisque ça allait me suivre pendant les prochaines années. Le nombre de temps, je me le demandais encore parfois, mais je le trouvais affreusement long. À la suite de mon périple, je pris mes bouquins et m'envolai pour un autre qui n'allait pas tarder à se montrer.

    Bien évidemment, j'avais décidé d'éviter le petit déjeuner. Être au milieu de tout ce monde m'embarrassait car je ne pouvais guère savoir ce qu'ils disaient aux alentours. En effet, je comprenais à peine la moitié du dialecte anglais, donc je n'osais même pas m'imaginer si je me retrouvais face à face avec un élève de Shinki. Puisque c'était une école aux nombreuses nations, deux ou trois langues y étaient employées. Ce n'était bien sûr pas le langage tel quel qui me causait du souci, je ne savais tout simplement pas ce qu'on pensait lorsque je passais par-là. Certains me voyaient et me regardaient avec pitié, mais d'autres me faisaient sentir que je les dégoûtais sans se gêner. J'avais honte, mais je ne pouvais tout de même pas m'effacer comme bon je voulais.

    J'avais un temps mort d'environ une heure avant mon premier cours. Je ne désirais nullement me compliquer la tâche, mais je décidai de monter aux étages supérieurs pour me fondre dans une salle vide, ou je ne savais dans quel endroit, tant que je me retrouvais tranquille. Par contre, mon ambition fut de courte durée lorsque je trébuchai dans l'escalier, laissant mes livres étalés un peu partout sur le sol. Ce ne fut pas ma première préoccupation, le bas de mon corps l'était encore plus. Je tenta donc de me relever avant d'apercevoir une main féminine tendue au-dessus de mon front. Avant même de la regarder, puisque je croyais être isolé dans l'escalier, mon regard son posa sur une sorte de fenêtre creusée avec des bords où s'asseoir. J'y vis aussi un cahier, qui appartenait probablement à la jeune fille qui se tenait devant moi mais que je n'avais toujours pas regardée. Mon absence fut de courte durée. Je ne mis pas de temps à poser mon attention sur celle qui vint à mon secours. Sur le coup, la stupéfaction me submergea. Je ne me serais jamais attendu à me retrouver devant elle.

    Je ne me souvenais pas de son nom, mais c'était la championne de Shinki Mahou Gakuen. Avant même le soir de la Coupe, je l'avais remarquée. Elle errait toujours ici et là à la recherche d'inspiration. Enfin, c'est ce que je supposa puisqu'elle ne traînait jamais sans un carnet et quelques crayons. Il m'était aussi arrivé de la remarquer autre part, mais il n'y avait aucun moment où la jeune asiatique se montrait sans un sourire accroché aux lèvres. Dans les jours qui suivirent l'annonce des champions, on put entendre toutes sortes de choses sur eux. Ce j'appris sur elle fut bref, mais j'en avais assez pour comprendre son bien-être permanent. Elle pouvait s'attirer des faveurs en étant la fille du directeur de son école et elle avait tous les talents, à ce qu'on disait. Elle avait aussi, accessoirement, un frère. J'eus un pincement au cœur, mais il ne me parut aucunement étrange que la magie la choisisse pour représenter son institut.

    Je regardai, trop longuement à mon goût, sa main, puis finit par la prendre et me releva. Je gardai cependant mon air neutre et commençai à amasser mes feuilles et livres éparpillés sur le sol. On aurait dit qu'il y avait eu une tornade tellement je n'avais pas raté ma chute. Comme moi, pleine de bienveillance, elle se baissa et prit quelques de mes affaires. L'incrédulité se voyait dans mon regard. Elle finit par me tendre mes fournitures scolaires mais je continuais de la reluquer inutilement. Je sentis le malaise s'installer en elle et puis, après avoir rassembler intérieurement une bonne dose de courage, je finis enfin par sortir une phrase. Je ne savais quand même pas si elle avait un sens. « Я не пугаю вас ? » Évidemment, elle ne comprit un traître mot qui sortit de ma bouche. Il ne m'avait jamais fallu autant d'effort pour adresser la parole à un être humain. Déjà qu'en normal j'avais du mal, en plus il nécessitait que je parle une autre langue. Je réfléchis quelques minutes car, même si je connaissais un bribe d'anglais, je ne le maitrisais pas aussi bien que je l'aurais voulu à cet instant. Je pris une respiration et la regardai droit dans les yeux. «Moi... pas vous effrrrayerrr ? » Je m'examina de la tête, en passant par mes jambes repliées, jusqu'au bout de mes pieds comme pour lui faire comprendre ma maladroite phrase. On se moquait souvent de moi à Durmstrang bien que je me faisais passer pour un sang-pur. Les faibles n'étaient pas bien vu en territoire nordique, et il sembla que ce n'était pas non plus le cas en Angleterre.

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