Une nouvelle fois, Sixtine s'étira alors que le professeur Binns débitait son cours, sans se rendre compte que la majorité de ses élèves dormaient sur leur table. D'ailleurs, la brunette venait de poser son coude sur sa table, posant sa tête dessus, retenant un nouveau baillement et ferma les yeux, se laissant emporter par le cours... Quand sousain, son ventre se mit à gargouiller, lui rappelant qu'elle n'avait pas manger le midi. Son camarade de table ricana alors en se moquant d'elle mais Titine lui donna un coup de coude, avant que son ventre ne se remette à crier famine. Lançant un regard noir à Ethan qui allait se mettre à rire, Sixtine se mit à fixer son professeur, qui venait de tourner le dos à ses élèves pour écrire aux tableau et elle décida alors de faire quelque chose de stupide: sortir du cours et aller rattraper son repas. De toute manière, Binns ne verrait pas son absence, hein?

La gamine rangea alors ses affaires et après un sourire sournois à son meilleur ami, la jeune fille dévala les escaliers en direction du Sous-sol, se souvenant soudainement que Sûrement que la Grande Salle avait ses portes fermées. Tant pis la Serdaigle irait aux Cuisines.

La Bleue et Bronze se précipita alors devant le tableau représentant une coupe de fruits et s'arrêta net, en se demandant s'il fallait donner un mot de passe. C'est donc avec un grand sourire des plus innocents que la gamine lança:

-Sésame, ouvre-toi!

Comme dans Ali Baba... Sauf que rien ne se passa et que Sixtine s'enrva alors, sortant sa baguette de sa poche, se demandant ce qu'il se passerait si elle se mettait à lencer un tout petit innocent Incendio. Sa baguette effleura alors la toile et le tableau pivota, sous le regard suspect de la Serdaigle qui entra comme si de rien n'était dans le lieu des Elfes. Et alors qu'une tripotée d'Elfes le prenait en otage, la gamine vit un jeune homme... Devant une part de tarte. Immédiatement, la gamine sentit alors l'eau lui monter à la bouche et elle se mit à se lécher ses babines, comme un tit chat , tout en pointa sa baguette sur le dernier bout de tarte, en pensant:

*accio Tarte*

Le bout de tarte vola alors vers elle et la gamine l'engloutit, avant de faire face au brun... Quoi? Qu'est-ce qu-il lui voulait lui?

Ouaiiiis, çà c'était la rentrée! Et franchement, profiter de cet instant béni des cieux était ce qui était arrivé de mieux à Seamus pour l'instant. Bon c'était peut être un peu exagérer, c'est vrai. Mais entre Dean de plus en plus souvent ailleurs qu'avec lui, Harry plutôt bizarre, Ron trop préoccupé par Harry, et les mebres de l'AD encore sous le coup du strees de la rentrée...pfff. A ce propos Seamus pensa qu'il serait cool d'organiser une soirée avec nourriture avec tous les ex-membres de l'AD, pour se revoir quoi.

Et alors qu'il tendait la main vers le dernier bout de tarte (quel goinfre quand même, une tarte pour lui tout seul...), quelque chose d'assez inhabituel pour un bout de tarte, et plutôt facheux pour Seamus arriva. En effet il fut soulevé et projeté vers l'autre bout de la pièce. Quoi! Qu'est-ce que c'était ce bord*l! Qui avait osé? (A cet instant on aurait pu comparer le Gryffondor avec un ours dérangé en pleine dégustation de miel.) . Un coup de Dean?

L'apprenti-sorcier leva doucement les yeux vers l'endroit ou avait disparu son bien. Il se leva d'un coup et en trois enjambées se retrouva derrière une fille, enfin Seamus lui pensait à une sorcière (au sens moldu), sans vergogne ni coeur, qui détroussait les honnêtes affamés. Il était prêt à lui notifier clairement mais peut-être pas poliment...sa colère et sa frustration!

La jeune fille se retourna, l'air blasé.

S: - On ne t'as jamais appris la politesse ou quoi? Tu sais j'aurais partagé sans problème, mais j'aime pas vraiment les pique assiettes dans ton genre!

Seamus savait bien que tout çà ne lui rendrais pas SA tarte mais , pour le principe il tenait à l'aviser, non mais oh! Et après, observation il espérait que la jeune Serdaigle allait lui présenter ses excuses (que bon prince il accepterait évidemment!), et comme c'était une Serdaigle il ne doutait pas un instant de l'issue de la discussion, il ressortirait grand vainqueur (il avait perdu la part de dessert mais pas la bataille héhé), pas come si çà avait été un Serp' qui lui aurait sorti un truc hautain et envoyé la part dans le nez!Quoique...par les temps qui courent, les Serpentards sont plus discrets qu'avant.

Sixtine avala d'une bouchée la part de tarte, sans même prendre le temps de la savourer. Elle allait ensuite s'avancer plus dans les Cuisines pour dénicher quelques autres aliments à avaler, lorsqu'un garçon de Gryffonodr fit son apparition quelques mètres derrière elle, ce qui la forca à se retourner pour lui faire face. Elle pût alors faire face à un jeune homme, qui ressemblait VRAIMENT à un nounours en colère. Et mais relax, Max, on t'as jamais dit qu'il en fallait peu pour être heureux?

La Bleue et Bronze écouta donc le discours du Rouge et Or avec un air de j'menfoutisme, retenant un baillement, tout en croisant ses bras sur sa poitrine, tenant toujours sa baguette dans sa main droite. Après que le garçon lui ait fait la morale, la jeune fille leva alors les yeux au ciel, et finit par lancer:

-J'peux t'la rendre si y'a qu'ca qui peut te faire plaisir...

Ben oui, elle pouvait toujours se mettre les doigts dans la bouche pour se forcer à vomir et lui rendre sa part de tarte. Paut-être qu'avec un réparo, la tarte serait comme neuve et comme ca, le jeune homme serait content? Mais n'étant pas du genre à s'excuser, et encore moins devant un élève faisant partie des Rouges, Sixtine passa alors devant lui avec un sourire en coin et alla prendre place à l'une des tables où se trouvait tout plein de nourriture. Elle sourit alors avant de tendre sa main vers un bout de gâteau au chocolat et de commencer à manger, sans plus faire attention à son potentiel ennemi... Mais peut-être qu'elle aurait dû faire plus attention parce que les Gryffondor était bien réputés pour leur vengeance, non? Puis en plus, la vengeance est un plat qui se mange froid, donc peut-être qu'il attendait juste qu'elle se serve de la glace pour agir?

C'est vrai quoi, on est pas des mangemorts, on peut s'installer tranquillement, demander à partager non? Seamus lui était tout en retenue concernant la nourriture...ahem, enfin bon, il aurait vraiment préféré çà. Et puis il se demandait pourquoi il avait fallu qu'elle prenne de la tarte, sa tarte, ou plutôt sa part réservée de tarte. Il y avait une dizaine de plats sur la table mais nooon évidement, elle avait choisi la tarte.
Mauvais joueur, peut-être un peu oui, mais même!

Le pire dans tout çà c'est qu'elle se donnait un petit air arrogant d'un enfant gâté à qui on fait la morale, elle aurait presque mimé un bâillement, il en était sûr.

-J'peux t'la rendre si y'a qu'ca qui peut te faire plaisir...

Là Seamus se serait étouffé s'il avait eu la fameuse part, on atteignait le sommet. Et en plus elle faisait la maline!
Mais on était où là? Le jeune Rouge et Or ce serait cru dans une colonie de vacances pour pitits Malefoy. Il n'empêche que quand elle eu fini sa phrase, il fit inconsciemment un pas en arrière. Pensait-elle vraiment ce qu'elle disait? Il fallait faire attention, elle en était capable cette petite peste! Et là, magistralement exécuté, la Serdaigle fit un demi-tour sur elle-même et s'éloigna pour se mettre définitivement à table. Elle le laissait là lui et son amertume qui montait doucement de plus en plus. Tss elle n'avait même pas prit le temps de savourer sa part, et comme une gloutonne avait tout fait disparaitre. Là c'en était trop. Et l'air de nounours contrarié laissait la place à celui d'ours des cavernes mal-léché!

Seamus s'avança lentement vers la table où se trouvait la perturbatrice de repas. Il l'observa un instant, il l'avait déjà vue au cours des repas dans la grande salle, brune, de son âge...bref rien de bien transcendant, mais il ne la voyait que de dos. Il passa à ses côtés, s'installa en face d'elle, faisant semblant d'être confortablement assis. Puis se servit dans le plat à fondant au chocolat qui était face à eux-deux. Et il enfourna tout très rapidement dans sa bouche, ce qui donnait un rendu très...sale, brouillon, goinfre. Il s'arrêta après la deuxième part.

Puis en faisant tomber des miettes, la bouche pleine il lui répondit:

S:- Non çà ira *scronch* tu peux la garder finalement.

Ding-ding , prenez les paris, saluez-vous, le match va commencer. Ouaiiiis , elle avait fait un coup bas tout à l'heure mais elle l'avait eu par surprise! Et l'irlandais, un air de défi dans les yeux fixait l'inconnue qui l'avait interpellée tout à l'heure, et dont il était curieux de voir qu'elle serait sa réaction maintenant. Il est connu que les Serdaigles, préfèrent éviter l'affrontement en réfléchissant d'avantage, mais quelque chose fesait croire à Seamus que celle-ci était différente des autres intellos.

Sixtine ne pût retenir un léger rire sarcastique en voyant le Rouge et Or pâlir légèrement et reculer d’un pas lorsqu’elle lui dit qu’elle pourrait lui rendre sa part s’il le voulait. Mais en n’ayant aucune réponse de la part du brun, elle considéra alors qu’elle pouvait la garder et que ca n’avait plus d’importance. Elle effectua alors un demi-tour sur elle-même, tournant ainsi le dos à son camarade et alla s’installer à table, commençant à se servir une part de fondant au chocolat. Elle n’entendit cependant pas l’autre s’approcher d’elle dans son dos. Mais elle lui fit un grand sourire innocent lorsqu’il prit face face à elle… Avant de lui prendre les dernières parts de Fondant au chocolat. Ah mais non, c’était à elle tout çà…

Telle une enfant gâtée, La bleue et Bronze sentit les larmes lui venir aux yeux sous le coup de la colère. La jeune fille se leva alors de sa chaise et se planta face à son camarade, qui devenait par la même occasion son adversaire. D’ailleurs, il venait même de parler la bouche pleine, ce qui était vraiment répugnant. La Bleue et Bronze commença alors à la frapper. Mais vu sa corpulence par rapport au brun, elle ne devait pas lui faire du mal, ou tout au plus des pichenettes. D’ailleurs, elle venait même de se faire mal et elle s’arrêta alors. Tout en lançant un regard noir au Gryffondor : il venait de lancer la Troisième Guerre Mondiale, juste en mangeant un bout de fondant au chocolat…

-Tu sais qu’c’est pas poli c’que tu viens d’faire ? Normalement, t’es censé respecter les filles et les traiter comme des Princesses ! Sinon t’es pas un gentleman… A moins que tu sois Homo ?

La jeune fille venait de parler tout en étant très sérieuse. Après tout, ce qui faisait le plus mal parfois c’était les mots… Et puis en plus, elle n’avait pas envie de se battre à coup de baguettes magiques puisque c’était lâche et d’une Serpillère…

La vie n'est pas simple, c'est vrai, les phrases toutes faites du genre "la vie est simple" Seamus les trouvait débiles et ne les supportaient pas. Il était clair que sa vie aurait été beaucoup plus simple sans cet incident, qui est le genre d'incident qui gâche l'existence. Et puis il n'avait pas l'intention de se faire avoir comme çà, dès le début de l'année! Et d'un certain point de vue il ne regrettait pas sa mésaventure, le fondant était délicieux et çà le changeait de la tarte. Mais Seamus fut interrompu dans ses réflexions culinaires par la réaction de celle qui était en face de lui, retardataire comme lui.

Seamus crut d'abord que tous les elfes de la cuisine venaient de lui bondir dessus, puis que chacun d'eux lui donnait un petit coup de poing. La fille s'était levée d'un coup et s'était ruée sur lui, frappant partout de façon désorganisée, ce qui fit tomber en arrière le Gryffondor, qui sous le coup de la surprise ne réagit même pas.
Toutefois, sa crise de nerf lui passa semble t-il assez vite car elle se releva, les cheveux ébouriffés, se tenant le poignet d'une main, et les yeux humides et pleins de rancœur vers lui elle lui répondit:

-Tu sais qu’c’est pas poli c’que tu viens d’faire ? Normalement, t’es censé respecter les filles et les traiter comme des Princesses ! Sinon t’es pas un gentleman… A moins que tu sois Homo ?

Les yeux ébahis, le souffle coupé, Seamus essayait de réfléchir. Il se releva, dépoussiéra sa robe d'un geste, et tourna la tête vers la fille. La dernière phrase qu'il avait entendu avait été prononcé sur un ton moins colérique, plus neutre.

S: - Hein? Quoi!...Pas du tout! Qu'est ce qui t'...

Elle avait tout faux d'abord, il n'était pas homo! Nan mais vraiment, Seamus se demanda où est-ce qu'elles allaient chercher çà. Avant de faire quoique ce soit, il prit le temps de regarder l'adversaire d'en face, puis de réfléchir à la situation. Il pouvait continuer, et sortir une autre pique, et ainsi de suite, et quand il faudrait partir en cours, il se serait fait une ennemie dès le premier jour de cours. Ou alors il pouvait calmer le jeu et essayer de trouver une issue autre que l'étripage en cuisine, ou l'assommer avec un rouleau à pâtisserie. L'option baguette était délibérément mise de coté, celle de Seamus avait tendance à réagir de façon étrange et excessive à Poudlard. Et puis en y repensant tout çà avait été déjà très loin pour une part de tarte et une part de fondant; après ce qu'ils avaient vécus l'an dernier, enfin lui savait ce qu'il avait vécu mais elle...d'abord il ne se souvenait pas lui avoir déjà adressé la parole, il l'avait déjà vue dans la grande salle ou dans les couloirs mais sans plus. C'était dingue en 7 ans à Poudlard, et avec toutes les aventures et un an de guerre ouverte, il y avait des tas de gens qui se croisaient sans même se parler ou se connaitre au sein même du château. Enfin, ce qui était important là aussi c'est qu'elle n'avait pas tout à fait tort, sa mère ne l'avait pas éduqué comme çà, et son comportement n'avait pas été "gentleman" comme elle avait dit (m'enfin enlevait de la nourriture de la bouche d'un Irlandais, surtout si vous êtes anglais et vous verrez)!

-Ecoute..euh.. tout çà est allé un peu loin tu trouves pas? Je veux dire, tu as raison je n'ai pas été Gentleman, mais reconnais que tu n'as pas non plus vraiment été très "princesse" sur ce coup là.

Il jeta un coup d'oeil sur la table en repensant au ridicule de la situation, lui trop orgueilleux et elle étant allée jusqu'à se battre.

[b]-Mais au fait qui es-tu?[/b]

Sixtne devait vraiment se retenir de rire en voyant la tête ébahie de son adversaire qui la fixait, sans vraiment comprendre pourquoi elle avait essayé de lui faire du mal. Quoiqu'il en soit, le brun ne pût que dire que ce n'était pas vrai du tout, sans même finir sa phrase. Ben au moins, la Serdaigle avait réussit à le prendre de court. Il y'eût alors un silence durant lequel Sixtine ne pouvait s'empêcher de sourire en coin, tout en fixant son potentiel adversaire, sûrement en train de réfléchir à ce qu'il allait lui faire subir.La Sredaigle croisa alors ses bras sur sa poitrine et attenditalors que Seamus ne lui dise que tout ça avait été ien trop loin et qu'elle non plus ne c'était pas très bien comportéé vis-à-vis de lui.

-Y'a quand même plus grave que de se voler de la nourriture... M'enfin, si tu dis que c'est allé trop loin on à qu'à faire la paix et repartir de zéro...

La jeune fille se tût alors tout en haussant les sourcils, attendant une réponse de son camarade quijetait maintenant un regard sur la table où ils venaient de manger quelques bouts de gâteaux. Sixtine se mit alors à suivre son regard, alors que le Rouge et Or ne brisait le silence en lui demandant qui elle était. La brunette se tourna alors vers son camarade, tout en répondant:

-Sixtine Andrews, 7ème année à Serdaigle.

Elle resta alors à nouveau silencieuse, tout en s'avançant d'un pas vers son camarade et peut-être futur ami, tout en questionnant à son tour, sur un ton curieux:

-Et toi?

Mais qu'est-ce qui avait précipité une telle nuit d'abord, et une telle journée ensuite? D'abord une nuit bien trop courte, ensuite un repas pris sur le pouce, et pas terminé, et pour finir avant de se taper un après midi complet de rédaction de parchemin de potions (ou de quidditch avec Cho et Dean =p ), une petite altercation avec, avec euh, une serdaigle brune, à qui il venait de demander qui elle était. Seamus l'aurait bien appelée "Son Altesse la Princesse goinfre", mais bon, question "gentleman" comme elle avait dit, il y avait mieux. L'irlandais n'était pas connu pour sa mauvaise foi, et il savait faire preuve d'auto-critique quand il le fallait (et seulement quand il le fallait hein). Il avait admis avoir été un peu excessif mais, il était forcé de constater que cette fille qui surgissait de nulle part, et qui avait brutalement chamboulé tout ses projets de dégustation, n'avait pas agit en Serdaigle (du moin comme la Serdaigle de base).

Surtout ce qui avait frappé Seamus , ce n'étaient pas vraiment les poings de sa camarade, mais bien sa réaction quand, lui s'était vengé. Elle avit agit comme une désesperée, d'ailleurs elle avait été plus stoppée par ses propres sanglots, que par Seamus lui-même, encore abasourdi. Elle avait été choquée, oui choquée, et comme une chose fragile et opprimée elle s'était jetée sur lui comme un acte de désespoir profond. Seamus avait été attendri et étonné. Il ne pensait pas que sa vengeance la toucherait à un tel point. Etait-il un monstre...naaaan, elle était trop sensible voilà-tout, elle avait voulu jouer et elle n'en avait pas l'habitude c'était sûrement-çà. La jeune fille était d'ailleurs redevenue comme tout à l'heure, une pôse très théâtrale, un air un peu arrogant, les bras croisés sur sa poitrinne, un léger rictus sur le visage. Elle l' avait chargé de nouveau, insinuant qu'il était attiré par ses pairs . C'est là qu'il avait décidé de faire le grand-seigneur, de se donner le beau rôle, magnanime, noble et bon envers la future vaincue (car il aurait terminé gagnant de ce duel c'était sûr), et de laisser tomber.


-Y'a quand même plus grave que de se voler de la nourriture... M'enfin, si tu dis que c'est allé trop loin on à qu'à faire la paix et repartir de zéro...

Elle qui ne s'était pas privé pour commencer à chiper des bonnes tartes (direct from the emeral island!!) elle faisait la morale du genre "oh là là se faire voler c'est pas grave", ttt ttt question de principe ma vielle., par contre elle ajoutait que en gros si il le disais , alors c'était que c'était vrai; hum hum alors si il disait qu'elle devrait lui payer 10 gallions elle aurait accepté? Ca çà lui plailsait beaucoup plus que ses divagations d'orientation sexuelles de tout à l'heure.
Une autre chose étrange, il haussa les sourcils d'ailleurs quand il l'entendit, elle proposait de repartir à zéro (soit, il avait pensé en rester là et point mais après tout pourquoi-pas), et même...de faire la paix. Ca çà serait plus difficile, il aurait toujours dans la gorge ce petit coup, pour un petit moment.


-Sixtine Andrews, 7ème année à Serdaigle.

Là, c'était vraiment une autre surprise, elle était en septième année, ou du moins c'est ce qu'elle prétendait, et pourtant le garçon aurait juré qu'elle était plus jeune que lui. Enfin pas vraiment, si on y reflechissait, lui aussi aurait dû être en septième année, mais bon. Elle avait prononcé son nom de famille à l'américaine, çà aurait été le pompom si c'était une yankee en plus!

-Et toi?

Dans sa tête, Seamus jubilait: elle ne savait pas qui il était, et çà c'était bon, çà voulait dire pas de préjugés, ou alors, ou alors elle faisait semblant de ne pas le reconnaitre. Si çà se trouve elle avait fait partie des brigades inquisitoriales de ces dernières années, et elle faisait semblant de ne pas reconnaitre le membre de l'AD (il faut dire que l'an dernier son visage avait été déformé pendant longtemps suite à une punition des Carows. Bénéfice du doute accordé.

-Moi c'est Seamus. En 6ème année. J'aurais préféré te connaitre autrement Sixtine.

Il c'était avancé et lui tendait la main, il fallait doser entre la bienséance et la gestion du temps qui coulait , et qui le mettait en retard (Mais qu'est ce qu'il foutait Dean nom d'une gargouille !). Avec un clin d'oeil il lui dit:

-On partage le reste?

Il allaient se connaitre sous un angle différent, et quelque chose disait au Gryffondor que çà allait être interréssant.

Et voilà! Sixtine avait été obligée de faire le premier pas et de s'excuser alors qu'elle n'était pour rien fautive (si l'on excluait bien sûr le bout de tarte volée... Mais ce n'était pas sa faute puisqu'elle avait eût très faim). Elle proposa donc au brun de faire la paix, avant de se présenter avec son accent américain. Au moins les choses étaient claires pour son camarade.

Elle demanda alors au jeune homme comment il se prénommait et apprit qu'il n'était qu'en Sixième année. Sacrilège, elle s'était fait avoir par un morveux... La gamine arqua alors un sourcil et fit la moue. Dans tout les cas, le prénom de son camarade lui disait quelque chose. Elle réfléchit alors qu'il lui demandait si elle voulait partager le reste. Approuvant d'un signe de tête, la Bleue et Bronze prit alors place au côté de Seamus, avant de se souvenir de pourquoi elle le connaissait de nom.

-Dis-moi, t'es pas souvent en train de traîner avec Potter et toute sa clique?

La brunette se tourne alors vers son camarade, espérant qu'il ne comprenne pas qu'elle n'aimait pas du tout Potter et sa grosse tête. Mais d'un autre côté, elle ne soutenait pas non plus les actions du Grand méchant. En fait, elle était plutôt neutre dans cette guerre. C'est donc en attendant une réponse de son camarade que Titine se servit une part de trate à la mélasse et commenca à la déguster...

Rencontrer de nouvelles personnes, était courant à Poudlard, et même si çà faisait un moment qu'on squattait les murs et les couloirs, çà arrivait assez souvent de parler à des gens que l'on ne connaissait pas, en fait , les visages étaient souvent familiers mais les personnes, c'était plus dur. Il devait y avoir un peu moins de huit-cent élèves, il était donc normal de ne pas connaitre tout le monde! Seamus trouvait parfois que çà devenait ennuyeux de devoir des présentations toute l'année, tous les ans, et même s'il était quelqu'un de sociable, le fait de n'avoir côtoyé pratiquement que les ex-membres de l'AD ces derniers temps ne l'avait guère poussé à faire des efforts de ce côté là. La communauté Gryffondor était, avec l'AD, (mis à part l'équipe de Quidditch) son cercle principal de connaissances, et le système des maisons de Poudlard poussait à ce genre de repli. Le fait de voir la Miss Andrews pour la première fois ne le surprenait donc pas du tout. Il savait déjà qu'elle n'était pas de l'AD, ce qui la rendait à moitié suspecte à ses yeux déjà.

Et pendant qu'il mangeait un dernier morceau de lemon cake, il revoyait en souvenir les différents visages de tous ceux qu'il avait vraiment connu, et le nombre était assez limité, ce qui lui faisait assez peur pour tout dire. Allait-il quitter Poudlard en n'ayant que cinq ou six personnes qui compteraient vraiment ? Non il ne pouvait pas l'envisager. Il fallait faire quelque chose cette année pour y remédier. Alors qu'il avançait dans ses pensées, la voix de Sixtine le rappela à la réalité.


-Dis-moi, t'es pas souvent en train de traîner avec Potter et toute sa clique?

Ce qui le fit tiquer , ce fut le "tout sa clique", d'abord, elle ne le connaissait pas, ensuite elle semblait n'apprécier pas plus que çà Potter, et pour terminer elle le cataloguait dans une espèce de bande qui gravitterait plus ou moins autour d'Harry, son camarade de dortoir, attrapeur de son équipe etc etc... . Seamus n'avait jamais imaginé la façon dont Potter devait être percu par les autres élèves de Poudlard en ce moment et en général, il se rendait compte que certains visiblement voyaient une "bande à Potter" comme lui voyait une "bande à Malefoy", pourtant tout le monde savait bien que Potter fonctionnait en trio, avec les non moins célèbres Granger et Weasley (le dernier des frères), et pas tellement en bande... .

- Je suis parfois avec Harry si c'est ce que tu veux dire, mais je ne traine pas souvent avec sa "clique" ou lui même. Et ne fais pas cette tête là, je devrais être en septième année moi aussi normalement. Qu'est ce que tu entends par "clique"?

Oui il était curieux de savoir, après avoir vu ses yeux s'écarquiller quand elle avait entendu les mots "sixième année", curieux de savoir ce qu'elle pensait d'Harry, parce que au fond on a tous et toujours un avis sur les gens, et encore plus ceux qui ont une certaine notoriété, et c'est encore plus vrai chez les adolescents. A première vue, elle ne voulait pas trop en dire d'avantage, mais le ton qu'elle avait employé l'avait un peu trahie. Elle n'était pas à priori de celles qui tombent d'émotion quand elles voient "l'élu" , le "survivant", était-elle pour autant à l'opposé extrême? L'irlandais ne se faisait pas d'illusions, si elle le détestait, elle ne lui dirait pas; mais pour autant, il espérait qu'elle lui confierait son opinion.
Et puis, sérieusement se retrouver à être réduit à une sorte de mouton gravitant autour du héros Potter ne lui plaisait pas du tout.


-Et toi avec qui tu traines?

Ben oui, est-ce qu'elle avait sa propre "clique", ou suivait-elle une Miss Serdaigle, ou il ne savait-quoi-d'autre? Et puis finalement mince, si çà se trouvait c'était une Yankee pour de bon (son accent décidément, quoi comment-çà lui aussi il avait un accent?), et du coup vu que les "made in usa" n'étaient pas légion ici, elle était peut être un loup garou solitaire far away from home et sans amis!

Les américains Seamus ne savait pas trop quoi penser d'eux. En tous cas ceus (nombreux) d'origine irlandaise qui revenaient en vacance sur l'ile de leurs ancêtres, n'avait plus grand chose d'Irlandais, et se comportaient généralement en vrai yankees consommmateurs et arrogants; Lui même ne savait rop quoi penser de ceux qui emigrèrent il y a 150 ans environ. Avaient ils été trop lâches pour rester et survivre, ou bien courageux de partir, tout quitter pour l'inconnu? Ses parents lui déconseillaient de porter un jugement, ils ne pouvait pas juger aujourd'hui d'après eux.En tous cas les sorciers américains sont vraiment discrets, on n'en croise rarement. Mais pourquoi divaguait-il sur les Américains d'abord?

-Tu es Américaine?

C'était drôle, il ne se rappelait pas avoir parlé une seule fois en 7 ans, à une fille, seul avec elle dans la même pièce. D'un coup à cette pensée les choses devinrent plus compliquées pour lui. C'était bête mais d'avoir pensé çà le rendait mal à l'aise. Le malaise de la part dérobée n'était rien à côté de celui-là. Mais il réussit à ne pas le montrer à son interlocutrice.