[Sorry pour le pavé, c'est l'intro qui est longue]

Il la dévorait des yeux, ne la lâchait pas du regard, on aurait presque pu le comparer à un lion s'il n'était pas à Poufsouffle plutôt que Gryffondor. Les pensées en fusion et ses yeux brûlants... de haine. Si il pouvait la rentrer dans le mur en un coup de baguette, il le- Mais attendez, bien-sûr qu'il pouvait ! Florian se mordit les lèvres en y réfléchissant. Non, il était déjà surveillé de près par McGonagall pour avoir lancé un flot de sarcasmes inapproprié à propos de monsieur Harry James Potter. Et bien oui, il ne pouvait pas fermer sa grande bouche de chieur. Mais bordel, ce type était Champion pour la deuxième fois et attention, en bon quatrième toujours. Ça se fêtait bien sous un flot de commentaires sarcastiques ça, non ? Apparemment ça gênait bien la vieille directrice et si Florian n'avait pas récidivé pendant son cours - diversion car encore une fois, il n'avait pas fait ses devoirs de métamorphose - et bien certainement qu'il ne passerait pas ses soirs à récurer les tréfonds du vieux Château. Tout ça pour dire que s'il faisait encore parler de lui, le Poufsouffle pouvait oublier ses week-end et sa pseudo liberté.

Florian ; Mais ferme-la, bordel, personne t'écoute le caniche à trois têtes, une cervelle. Il inspira nerveusement et força un sourire, peu inspiré en insultes et se rapprocha plutôt d'elle. Écoute, je t'aime bien tu sais... t'es conne mais je t'aime bien alors je te préviens : un mot de plus et je vais chercher ta langue pour l'enrouler autour du saule cogneur. Et je n'utiliserai pas ma bouche, ni ma langue pour ça...

Il lui fit un clin d’œil et un sourire faux pour accompagner ses sous-entendus. Qui était la victime ? Une camarade soi-disant, la préfète de leur maison peut-être, qui lui faisait en tout cas la leçon pour leur avoir fait perdre des points. Le genre de jaune et noir qui lui donnait envie de changer ses couleurs pour celles de Serpentard. Il sentit la main de son frère d'adoption le tirer en arrière avec un petit rire, soufflant sur un ton désabusé un 'T'es trop nerveux, Flo. Calme !' Le concerné eut un rictus et se laissa tomber dans la canapé de la salle commune avec ce dernier, nommé Damian. La fille n'avait pas bougé quant à elle, figée depuis un instant. Il faut dire que la dernière fois, Florian lui avait allongé le bras de six mètres au moins après qu'elle se soit vanter d'avoir "le bras long" et qu'elle pouvait faire en sorte qu'il écope d'une "punition exemplaire".
Ce n'est pas que le garçon était teigneux pour rien - bien que ça lui arrive - il détestait juste cette petite de cinquième année qui pensait faire la loi et le comprendre. Dès sa première année, elle lui avait fait son numéro de psychologue "Je comprends parfaitement ta douleur, être adopté, perdre tes parents... Oh Merlin tu dois t'exprimer de façon rebelle pour exprimer ta rage envers l'injustice qu'est la mort autour de toi, n'est-ce pas ?" Il l'avait finie en trois questions et une phrase : "Tu as perdu tes parents ? Tu as été adoptée ? Est-ce que je te fais chier en ce moment avec du blabla de tavernier ? Non, alors boucle-la !" pas de pitié pour son âge, traitée comme la grande qu'elle croyait être.

Depuis ce jour, la vie à Poudlard de la petite avait changé. Si son but était de devenir la Hermione Granger #2, maintenant c'était ça + éviter tout dialogue avec Florian Zachary Raphaël Shadow. Pourtant, elle était encore là, devant le canapé, à le regarder, les yeux huileux, prête à lui ressortir son numéro du "Pourquoi tu es toujours imbuvable avec moi ?" - parce que je ne suis pas un jus de citrouille, grognasse - mais il se trompa lourdement : elle lui signifia juste qu'elle n'en avait pas fini. Bien quoi ? Ne me dites pas qu'elle avait enfin apprit sa leçon ? Wouah ! Fallait sortir le Whisky-pur-feu qu'il cachait dans un coin de son dortoir ! Florian envoya un regard à Damian avant d'éclater d'un rire fou.

Florian ; Ouais, d'accord, bien-sûr. Pour ma part, j'en ai assez de changer les couches. Je vais dehors ! Ciao, Dam' !

Il se leva d'un coup, la contourna en la toisant de la tête aux pieds et se dirigea vers la sortie. L'insolent Poufsouffle entendit la gamine s'indigner dans son dos et il ricana encore plus fort, se retourna pour feindre un cœur brisé en se tenant la poitrine avant de crier...

Florian ; S'il-te-plait, mon amour, ne rend pas les séparations plus difficiles !

Un groupe de Poufsouffles secouèrent la tête en le voyant passer. Pas étonnant que le Shadow restait essentiellement avec ses frères. Tout ces gars et filles de sa maison avait un bâton enfoncé bien trop profond dans... et il n'allait pas se salir les mains pour le leur retirer. On pouvait être travailleur et fidèle tout en se lâchant et remettant les autres à leur place. Ça fait du bien parfois, sérieusement...

Bref, bien évidemment, il avait atterrit au parc où il se laissa mollement tomber au hasard dans l'herbe. Les yeux fermés et les mains sous sa tête. Un peu de tranquillité pour penser à son avenir. Il fallait impérativement qu'il devienne meilleur sorcier en tout... et vite. En pensant à ça, il fut prit d'une démangeaison à l'avant-bras, pile à l'endroit où un serpent l'avait mordu. Le garçon n'avait pas fait le lien entre ça et son côté encore plus insupportable qu'auparavant. Il frotta sa peau, concentré sur ses théories de potions quand des gloussements le coupèrent. En fait, Flo avait perdu le fil de sa pensée et quand il reconnu la fraîcheur - plutôt le côté énervant à souhait - des voix, il ne chercha même pas à regarder et ignora tout bonnement la présence, priant des forces suprêmes - Salazar ? - de les arrêter. Il ne les écoutait pas, pire, il les entendait : de force. Et à en suivre la conversation, ça devait être discret normalement. Il soupira, prêt à se lever, servir un sourire odieusement faux et dégager se noyer dans le lac, au comble du ras-le-bol quand...

Essaye de lui dire « bonjour je suis un gros boudin mais je te kiff tu veux qu’on fasse des petits cochons ? » et s’il veut pas, par pitié SUICIDE TOI ET EN SILENCE NOM D’UNE FAMILLE DE BOUC COSANGUIN ! Il tourna la tête vers le petit groupe, un sourire intéressé sur les lèvres. Ça bougeait ? Il éclata de rire alors que les gamines étaient prêtes à répliquer, puis se leva tentant de regagner un sérieux : puisqu'il avait signifié sa présence autant se joindre à ces dames.

Florian ; Ça, c'est une idée intéressante ! Hey... Dis-toi que si tu décides de te suicider - ce qui serait une sage décision, histoire de sauver nos oreilles à tous - je serais là pour t'accompagner dans cette merveilleuse épreuve ma grande. Tu gagnerais ça...

Comme un tic, il lui offrit un clin d’œil avant de montrer son mauvais sourire. Le sorcier n'aimait pas particulièrement être mauvais avec les filles, faut le croire, mais sa journée n'était pas dans les meilleures. Puis elle s'en remettrait et par-dessus tout : il s'en fichait ! Alors qu'elle marmonnait un truc qu'il ne comprit de sa voix tremblante pleine d'émotions, Florian eut le mal de crâne. Bordel, elles avaient l'âge de sa sœur, plus jeunes encore.

Florian ; Ok, ok... Tu sais quoi ? On se retrouve à Pré-au-lard, ou non, dans la forêt interdite après le dîner, derrière la cabane d'Hagrid. Pour l'instant, décampe.

Jamais il ne saura si c'est la moquerie dans son ton ou l'espoir qui les firent dégager ensemble mais il éprouva un profond soulagement en les voyant s'éloigner un peu.

Florian ; Tu crois qu'elle va vraiment y aller ? Parce que ce soir, je suis collé, c'est bête... Plus important, elles partent vraiment hein ? Non, il s'en était pas assuré Bref, Florian Shadow. Je veux pas être lourd mais on s'est déjà vus, non ?

Premier sourire sincère et regard intéressé. Il était sûr de l'avoir déjà vu plusieurs fois : elle était à serpentard, plutôt jolie - très - surtout et elle avait en plus un merveilleux tempérament. Bien-sûr qu'il l'avait déjà remarqué à l'occasion. Le Shadow tendit une main d'un air dégagé vers elle, n'ayant pas peur d'un refus ou un rejet. Il pouvait être tellement chiant en retour !

Puis il lui parlait, plus il avait la certitude que son flair était meilleur qu'il ne l'avait pensé : l'image qu'il avait de Loackter, Léa, de loin n'était pas la mauvaise. Tant mieux. Il en avait aussi marre de toutes ces filles de Serpentard qui se croyait si maline et "méchante". Il n'empêche que quand Florian creusait ou balayer le sol du pied, il découvrait vite que lui à dix ans avait déjà plus de répondant qu'elles n'en avaient sur le moment. Le Poufsouffle luttait pour ne pas montrer son vif intérêt : ce n'était pas du tout dans ses habitudes de lâcher un morceau rapidement.
Une personne comme moi ? Que veux tu dire ? Tu pense que je suis une brave fille qui meurt de peur à l’idée d’être… OH MON DIEU ! renvoyée ? Peine perdue, il éclatait de rire comme le fou qu'il pouvait être la plupart du temps. Il y en avait tant pour qui ce serait dramatique de finir à la porte de Poudlard. Je veux dire, mince, ce château n'est pas ta vie, tu finiras par en sortir tôt ou tard et c'est la chance qui décidera si tu vas trouver du travail ou non. Donc bordel, faut arrêter. Bon soit, monsieur j'étudie-quand-même-sérieusement-en-me-foutant-des-professeurs n'avait rien à dire à ce sujet mais son cas était totalement différent. Bref, tout ça pour dire qu'elle le tenait en haleine pour l'instant, chose que seul Adam Shadow avait réussir à faire - félicitations à lui encore.

Tu sais, les ennuis, j’ai appris très tôt a les évités, j’ai un talent pour convaincre les autres de mon innocence. Florian expert-kamikaze - comme disaient les japonais... non ? Bah tant pis. Je disais donc Florian expert-kamikaze Shadow ne connaissait pas l'art d'éviter les ennuis, ça enlevait tout son plaisir à voir les professeurs s'arracher les cheveux en prononçant son nom. Jamais suffisamment pour se faire exclure, toujours assez pour les énerver, c'était le but et les limites des frasques du jeune homme. Il se mettait à y penser mais brusquement son cerveau s'embruma quand il analysa ses gestes.
Figé. Sauf ses yeux... Ses globes bougeaient encore assez pour parfaitement faire comprendre à son cerveau qu'elle venait de déboutonner son chemisier. Il éleva les sourcils, cherchant brièvement les yeux de la brune avant qu'elle en rajoute une couche en rapprochant ses bras... effet escompté réussit. Puis il fallait qu'elle se penche en plus... Florian entrouvrit légèrement la bouche, les sourcils encore surélevés. Le jaune et noir ne comprenait pas encore de quoi il était question mais ça lui allait parfaitement au final...
Oh pardon professeur, je suis terriblement désolée, ce n’était pas ma faute ils m’ont forcé je vous promet Un sourire amusé retrouva place soudain sur ses lèvres et il passa sa main sur son menton en constatant la larme qui coulait : quelle comédienne ! Il fut presque déçu quand elle éclata de rire mais il joignit les deux mains pour applaudir néanmoins. Forcément ça ne marche qu’avec les professeurs masculins, pour les femmes il faut leur parler des droits de la femme, de l’exploitation dont nous sommes victimes et autres conneries, tout en n’oubliant pas de valorisé leur matière…
Oui bien, Florian continuerait à s'en prendre plein la figure : il n'avait pas de poitrine, ni de longs cils, pas des jambes longues et épilées, et les profs seraient ravis de le voir pleurer ! Quant aux flatteries, il en était tout simplement incapable. Si avant, il utilisait son passé difficile et sombre, il trouvait ça minable. Ca n'avait rien de sombre, de difficile, si on veut mais le plus dur était passé. Il était un enfant pourri gâté maintenant avec une famille et une soeur qui lui donnait des sueurs froides. Cela ne prendrait plus... A la limite, si il plaidait la folie...

Alors quand elle disait pouvoir l'empêcher d'en avoir un peu plus, il était vraiment sceptique... Curieux mais sceptique. Il hocha la tête, l'écoutant presque sagement jusqu'au bout, la langue se baladant sur ses dents dans sa bouche, signe qu'il réfléchissait... Cela signe aussi qu'on l'intéressait toujours.

Florian ; Tu sais quoi, tu as commencé à me convaincre... RIEN à voir avec ton numéro de tout à l'heure, bien que je sois un homme tu vois, pas n'importe lequel. Et un clin d'oeil au passage, montrant combien il était sérieux. Mais oui, tu m'intéresses et pour ça, je reporte mon défi. Je veux dire regarde autour de nous. EN-NU-YANT ! Il n'y a rien à faire là...

Il recommençait à hurler, s'attirant les foudres d'une Serdaigle non loin. Encore une amie de plus, le charme fou de Florian ne ratait aucune femme de ce monde, je vous assure. C'est juste que la moitié lui en voulait d'en avoir autant ! Oh, hé, quoi ? Il se fichait pas mal de ce que l'on pensait de lui, il le savait déjà plus ou moins. Mais d'un coup, cette saleté de Harpie bleu et bronze à qui il fit un de ses signes les plus polis, lui à rappeler l'autre folle qui ne le lâchait pas depuis qu'elle avait foulé le sol de Poudlard.

Il claque des doigts d'un coup et fit à Eleanor son sourire démoniaque.

Florian ; Je sais ! Si tu fais ça pour moi, je m'incline devant ta puissance, grande guerrière. Tu vois la préfète des Poufsouffles ? Petite péteuse qui se prend pour un psychologue - je ne sais pas si tu vois ce que c'est, un truc de moldus. Bref, une chieuse. Si tu trouves le moyen de la rendre muette ou de la mettre dans une situation gênante, non seulement je serais convaincu, mais en plus j'aurais une dette.

L'idée ne lui plaisait pas réellement et sa grimace le prouva mais le plan et test qu'il tenait à donner lui plaisait en contrepartie donc Flo ne ravalerait pas ses mots. Il lécha rapidement ses lèvres, ayant désormais complètement oublié la vieille binoclarde aux couleurs de la maison des intellos coincés et dérangés. Il fit quelques pas vers où il s'était allongé plus tôt pour retomber assit sur l'herbe, l'air de ne plus avoir rien à faire de rien déjà. Mais il se tourna à nouveau vers Léa et lui dit en agitant le bras sur lequel il ne s'appuyait pas.

Florian ; Ah et au fait ! "Quelqu'un comme toi", ça ne voulait pas dire une gentille fille. Je pense que toi et moi, on a su directement comment était l'autre. Non, je t'aime bien jusque-là... Ce serrait dommage qu'on soit en mauvais termes- JE GUEULE SI JE VEUX, t'as qu'à bouger la chouette enragée de la tour Serdaigle, le Parc est assez grand. S'était-il interrompu avant de voir la fille dégager les nerfs à chaud. Je te disais que oui, j'aime bien ton répondant... et tes méthodes...

Il se mordit les lèvres avec un sourire avant de rire pour lui-même. Florian n'avait plus peur de se prendre des claques. D'un geste de la main, le sorcier désigna les places à côté de lui éventuellement, ajoutant un "Sauf si t'en a marres de moi ou mieux à faire que farnienter avec moi, ce qui briserait mon coeur - oui j'en ai un". Il laissa enfin son bras retomber à ses côtés pour appuyer correctement son corps au final.

Hm ! L'herbe fraîche ! Un endroit où se poser. Les oreilles soulagées de toutes réprimandes cacophoniques. Bon, il ne faisait pas vraiment chaud à son goût mais c'était tolérable. Pourquoi n'avait-il pas pensé à se poser ici plus tôt ? Pourquoi s'était-il prit la tête inutilement avec l'autre idiote ? Pourquoi avait-il aussi perdu son temps à s'occuper des gamines tout à l'heure ? Sérieusement ! Alors qu'il pouvait s'allonger et fernienter tranquillement et oublier un peu le monde jusqu'à ce que sa jauge d'ennui n'atteignent ses limites et qu'il décide de s'amuser un peu. Mais quand ses yeux retombèrent sur Eleanor - et son chemisier encore déboutonné en haut - le Poufsouffle se disait qu'il y avait peut-être du bon à ça. On ne va pas trop idéaliser non plus cette rencontre car elle était faite pour arriver : deux êtres dotés d'un génie pareil devait se rencontrer d'une façon ou d'une autre. Donc pas un seul merci pour les pintades s'imprima dans son esprit, non.
Le sorcier étouffa un rire en la voyant se reboutonner rapidement après son commentaire. Il aurait peut-être dû se taire et faire le sournois pervers. Mais pour commencer, Florian était trop franc pour être sournois. Ensuite, ce genre de "pervers", non, lui entrait dans un autre niveau - comme ses méfaits. Qu'importe, il prit un air dégagé quand elle finit par se poser à côté de lui, regardant droit devant lui dans le vide, appuyé toujours sur ses coudes.
Nan, j’ai rien d’autre a faire, enfin, je devais réviser mes cours de potion mais être avec toi c’est déjà plus plaisant, tant pis, j’irai en cours en mini jupe ça devrais faire oublier son devoir au professeur. Elle tira la langue sur le coté a Flo d’un air entendu et non je ne veux pas te briser le cœur j’ai eu mon quotat pour journée, un de plus ça serait trop a supporter pour « ma pauvre petite conscience fragile » ! Au fil de ses mots, son air approbateur se transforma progressivement en sourire satisfait et amusé. La joie d'être du sexe féminin... Et on osait dire que l'homme était le "sexe fort" mais un battement de cil, un décolleté ouvert, une paire de jambes et ils étaient presque tous au diapason. Oh Florian avait bien essayé mais McGonagall n'était pas très volage, Binns pas assez physique et le professeur de Potions, pas assez gay. Pourtant, Flo l'aurait juré - pas qu'il s'y connaisse remarque... Le jaune et noir n'avait pas oublié en tout cas d'éventer sa si fragile compagnie avec sa main sarcastiquement. Oh qu'elle était fragile !
Mais reprenons les affaires, voulez-vous ? Désinvolte, il la regardait distraitement mais l'écoutait parfaitement : l'habitude des heures de colle, il n'y avait plus rien à faire après presque huit ans donc fallait faire avec, mesdames, messi- non, on oublie les gars. Donc réfléchissons : la vieille gamine, un copain ? La blague... inconcevable, non massif. Aussi massif que... bref. Non, impossible. C'est bien le seul truc dont le Shadow fut certain avec le fait que cette folle était chiante. Il ne s'intéressait pas à sa vie. C'est elle qui s'introduisait en permanence dans la sienne. Il ne faisait que spéculer sur ce qu'elle devait vivre au quotidien... Bref, je veux quelque chose de méchant… D'accord, était-il possible d'apprécier quelqu'un de plus en plus à la minute ? Pour le Shadow c'était carrément nouveau et flippant, il la regardait avec des yeux illuminés presque quand elle claqua des doigts sachant déjà que ça lui plairait.

Oh je sais ! Il n’y a personne en se moment non ? Alors il faut aller dans sa chambre, on trouvera surement de quoi la discrédité, un journal intime, des photos compromettante, une culotte moche et tâchée –berk-. [...] Ou alors, chose plus simple, plus cruelle, mais plus longue. Je lui écris des lettres d’amour, je me fais passer pour son admirateur secret, et je la force à me dévoiler ses secrets. Après je lui donne rendez vous quelque part, nue de préférence, et on se débrouille pour que toute l’école –ou une bonne partie- soit réunie a ce moment la ! Il n’y a rien de pire pour ce genre de fille, elles pensent avoir trouvé le grand amour et bim on s’est foutu de sa gueule et rebim toute l’école –ou presque- la voit dans une tenue olé olé ! PRÉSIDENTE ! A voté ! Totalement pour, toutes les idées. Idées féminines pour les premières : jamais Florian n'aurait pensé à une photo ou un journal intime, surtout qu'il faisait dans le live lui, pas de préparation, en direct. Les trucs longs et stratégiques, trop peu pour lui, il les gardait pour de rares occasions, trop je m'enfoutiste pour ça mais ça lui plaisait. Puis avec Loackter, le sorcier aurait de quoi tenir le choc de la préparation - sa relativement courte patience serait quand même bien piégée.

Il éclata de rire, ne sachant pas si c'était simplement l'idée qu'elle avait qui le mettait de très voire trop bonne humeur - je vous dis pas l'heure de colle difficile qu'il allait passer, enfin surtout pour la personne qui s'assurerait de son travail - ou si c'était le sourire satisfait que Léa affichait clairement mais il s'en laissa totalement tomber dans l'herbe, ses boucles rebondissant. Ça te va ? Toi, si on fais ça, t’aura rien d’autre a faire que de lire ses réponses avec moi pour bien te marrer un coup ! Il fronça les sourcils malgré le sourire qu'on lui adressait - fait bien rare sachant qu'on a plus souvent de le tuer que de lui sourire. Il se releva pour se mettre en position assise et il la regarda dans les yeux un instant.

Florian ; Te vexe pas, t'es un génie ! Sincèrement, c'est cool, ouais, amusant - flippant quand même tu sais un peu comme ses cheerleaders qui se cassent la figure ou les danseuses classiques qui se font tomber les unes les autres dans les escaliers - mais amusant oui. Cool ! Je vote pour toi quand tu veux... mais SÉRIEUSEMENT !

Il marqua une pause et se plaça juste devant elle, à quelques centimètres de son visage pour plonger ses yeux verts dans un grand sérieux. La fixant juste sans rien dire, damn serious.

Florian ; Moi, Florian Zachary Raphaël Shadow... ne rien faire ? NAN !

Il retomba dans l'herbe, les bras volants dans tous les sens en marmonnant.

Florian ; Donc on va faire un truc. Moi, ça me plait ton histoire d'admirateur - puis ça lui apportera du bonheur dans sa vie monotone et inintéressante, pour comprendre ce qu'est ma vie par exemple. Ca me plait. Mais avoir son journal serait un plus : on saura la moindre chose qu'elle aimerait entendre etc... Puis il me reste quelques minutes avant de rejoindre ma sombre demeure numéro trois, les cachots. Je vais m'ennuyer. Toi. Moi. Dortoirs de Poufsouffle. Ca aurait pu être une proposition mais les garçons ne peuvent entrer dans les dortoirs des filles et toi, t'es pas à Poufsouffle. Aide mutuelle ?

Il éleva les sourcils avec un sourire qui aurait pu être lourd de sous-entendus mais il était limpide.

Léa attendais la réponse de son compagnon, elle eut tout d’abord un éclat de rire comme seule réponse, ce qui l’enchanta car, elle savait que ça voulait dire qu’elle avait gagné, elle aimait gagné. Il y avait deux choses que Léa aimait par-dessus tout: faire chier les autres et gagner. Là elle avait le privilège de faire chier une sale gamine et en plus de gagner l’estime de Shadow, et ça elle le savait de ça réputation, ce n’était pas donné a tout le monde ! Il se releva d’un coup et la fixa dans les yeux en fronça un peu les sourcils. Bah quoi ? Elle avait un bout de persil entre les dents ?

-Te vexe pas, t'es un génie ! Sincèrement, c'est cool, ouais, amusant - flippant quand même tu sais un peu comme ses cheerleaders qui se cassent la figure ou les danseuses classiques qui se font tomber les unes les autres dans les escaliers - mais amusant oui. Cool ! Je vote pour toi quand tu veux... mais SÉRIEUSEMENT !

Des cheerleaders ? C’était quoi cette chose ? Un truc de moldus ? Ptet ! Eléanor avait certes le sang mêlé mais ses deux parents étaient des sorciers seuls ses grand parent maternelle (et peut être quelques coté de la famille inconnus de la jeune fille) étaient des Moldus. Elle réfléchis un instant peut être savait elle ce que c’était… Hé une minute, ce gars venait il vraiment de dire qu’elle était un génie ? Elle le savait déjà bien sur, mais c’était toujours bon de voir ses qualités être reconnaitre, surtout pour quelqu’un de narcissique comme Léa. Elle n’eut pas le temps de s’étendre sur le compliment car déjà le jeune homme c’était rapprocher de son visage. Quoi ? Pardon ? Il la fixa un instant, bon dieu il faisait chaud d’un coup, pourtant Léa aurait jurée que des nuages venaient de recouvrir le soleil, elle voulut s’en assurer mais…BON DIEU, elle était collée, enfin ses yeux l’était tout du moins. Le bleu du regard de la jeune fille n’arrivait pas a quitter le vert du jeune homme mais raaaah ! Ressaisis toi ma fille hein ! Elle en avait connus tout du long de sa vie des garçons, et des beaux, et des musclés, et des beaux cheveux, et des beaux yeux et gnagnagna. Elle les avaient tous dégagé sans scrupule pour une raison simple : contrairement aux jeunes filles de son âge elle ne cherchait pas un prince charmant. Mais le type qui l’a fixait en ce moment même, était a des kilomètre de l’idéal féminin lambda, il avait certes un physique plus qu’avantageux, mais il était un emmerdeur, il était arrogant, suffisant, il avait une manière de parler très propre a lui, vouait une sainte admiration sur tout ce qui pouvait emmerder son entourage et en plus de ça il était totalement dévoué et déterminé dans cette manie de faire chier le monde. La jeune fille se sentit tressaillir, pourquoi elle pensait a ça maintenant ? C’était débile… Mouais, débile ou pas toujours est il qu’elle se sentit soudain incapable de soutenir le regard de son comparse, elle se mit a rosir et trouva un intérêt certain pour ses chaussures, elles étaient belle n’est ce pas ? Wahouhouuu la grande classe.

-Moi, Florian Zachary Raphaël Shadow... ne rien faire ? NAN !

Elle sursauta, elle avait presque oublié qu’il savait parlé aussi, la jeune fille releva la tête et le vit se rallonger dans l’herbe. Si elle avait put elle se serait donné des gifles, elle se mordit la lèvre inférieur en fronça les sourcils. Eléanor n’avait pas pour habitude d’agir ainsi, d’habitude c’était elle qui menait les hommes par le bout du nez, et la elle se retrouvait complètement sans défense a cause de… RAAAAAH bon dieu c’était trop bête. Elle décida de ne plus penser à ça tellement c’était gênant pour elle et son amour propre.

-Donc on va faire un truc. Moi, ça me plait ton histoire d'admirateur - puis ça lui apportera du bonheur dans sa vie monotone et inintéressante, pour comprendre ce qu'est ma vie par exemple. Ca me plait. Mais avoir son journal serait un plus : on saura la moindre chose qu'elle aimerait entendre etc... Puis il me reste quelques minutes avant de rejoindre ma sombre demeure numéro trois, les cachots. Je vais m'ennuyer. Toi. Moi. Dortoirs de Poufsouffle. Ca aurait pu être une proposition mais les garçons ne peuvent entrer dans les dortoirs des filles et toi, t'es pas à Poufsouffle. Aide mutuelle ?

ON AVAIT DIT DE NE PLUS PENSER A SA GROSSE DEBILE ! Oui, Léa aimait aussi s’insulter elle-même, chacun ses hobbys huh ? Le jeune homme leva les sourcils et lui adressa un sourire. Bon dieu. Eléanor se leva, fit quelque pas dans l’herbe et mis ses doigts de chaque coté de l’arrête de son nez. Elle respira profondément plusieurs fois, puis sortit un miroir de sa poche, elle se regarda un moment, puis revint vers Florian. Elle avait l’habitude d’utiliser ce processus en cas de stress, de colère etc… Dans toutes les situations où elle se sentait perdre le contrôle d’elle-même. Et la c’était plus que nécessaire, si vous voyez ce que je veux dire… BREF elle mis ses mains sur ses genoux et se pencha vers le jeune homme.

-Lui faire comprendre ce qu’est ta vie ? Pourquoi ? T’as un admirateur secret ? elle lui tira la langue, c’est ok pour ta proposition, fait moi entrer dans ta salle commune, je m’occuperai du dortoir, si jamais on nous vois on prétendra qu’on allait faire des choses salaces, en général ça empêche les gens de poser trop de question –mais pas de lancer des rumeurs-.
Elle leva les sourcils et le regarda encore assis dans l’herbe.

-Hey t’as dis qu’il te restait quelques minutes mmmh ? Alors qu’est ce que tu fous le cul encore dans l’herbe ? Allez debout ! Emmène moi jusqu'à ta salle commune !

En fait elle ne lui laissa pas le choix, elle le pris par la main et l’entraina en direction, du château d’un pas décidé, il ne fallait pas perdre de temps. Tout en marchant elle se tourna vers lui.

-Je t’accompagnerai jusqu’a ta « troisième demeure », pour ta colle je suppose ? C’est sur mon chemin, ma salle commune est pas loin. Et moi qui me demandais pourquoi je te croisais si souvent dans les cachots… Heureusement que j’ai pas tenue les paris a ce sujet avec mes amies j’aurait perdu… Damned ! M’enfin si t’es « sage » je te ferai peut être rentré un jour dans la salle commune des serpy.


Elle lui fit un clin d’œil avant de continuer a avancer (en le trainant plus ou moins) sans pour autant le lâcher.