« I know ... I'm nothing » « Ne fais jamais d'une personne une priorité dans ta vie quand tu n'es qu'option à la sienne. »

Suite de YULE BALL || Dancing event

Comment en était-il arrivé à ce point ? Quand on regarde la vie du rouquin on ne peut pas vraiment imaginer qu’il se retrouve un jour, chemise ouverte, pantalon ouvert également, le nez un peu rougie par l’alcool et le regard vitreux face à sa meilleure amie en plein milieux d’un bal. Bien sûr si on zoom sur quelque petit point on pourrait tout à fait comprendre cette situation et analyser que ce pauvre grand idiot n’avait jamais cherché à se retrouver dans cette situation et mettre Hermione dans l’embarras. Ce n’était pas non plus comme si il sen rendait compte, non loin de là, en réalité son cerveau ne voyait pas du tout ce qui ce passer, il l’enfermer dans son monde, un monde flou, vacillant et très sombre. Alors là les mains ce battant avec les boutons de son pantalon Ronald Weasley ne voyait ni n’entendait le monde autour, il était seul avec la chaleur qui l’étouffer et l’idée insensé de ce dévêtir pour la combattre. Il ne vivait plus que pour ça, retiré tous ses vêtement pour enfin ne plus avoir si chaud, si chaud qu’il en transpiré, il n’en pouvait plus de cette chaleur. Un miracle ce produisit soudain quand Ron arriva à faire sauter ses deux premier boutons, il faillit retirer le dernier en étant dans la bonne voie, mais voilas Merlin n’accordé jamais plus d’un miracle à la fois. Les poignets de l’alcooliser furent emprisonner par deux mains, qui bien que petite et délicate, exercer une prise ferme l’empêchant de finir ce qu’il avait entreprit avec acharnement. Comme soudainement réveiller il leva son visage et ses yeux bleus croisèrent ces deux prunelles marron. Il l’avait complètement oublié… Hermione le fixer agacer, peut-être même furieuse.


Hermione - « Ron maintenant tu arrêtes ! »

Il avait fait quelque chose de mal ? Il ne l’avait pas touché pourtant, pas comme il en avait rêvé, elle n’avait rien à lui reproché pourtant elle lui avait presque crié dessus et il resta à la fixer surprit, seulement soudain il fit la moue, celle qu’il prend quand il sent qu’il a fait une bêtise. Ron n’avait pas conscience de ce qui ce passer et donc ne comprenait pas mais quand Hermione était en colère le plus souvent c’était par ce qu’il n’avait pas fait quelque chose de bien, surtout quand elle lancer ce genre de regard presque assassin.


Hermione - «Tu vas faire quoi ? Tu comptes continuer à te déshabiller ici, devant tout le monde ? »
Ron - «Hein ?! »

Il leva les yeux autour ce rendant enfin compte que le Monde tourné autour de lui finalement. Le bruit fit alors son entré, les gens, la musique, les verres, tout apparurent aux yeux du rouquin.


Hermione - « Ou tu veux juste finir tes prochaines soirées en heures de colle ? Mince ! Qu'est-ce qu'il te prend à la fin ?! »

Regardant partout autour de lui il était complétement prit de court, comment avait-il fait pour oublier tout ça ? Le bal et tout ce bazar ? Mais alors qu’il réaliser enfin qu’il n’était pas seul au monde il se retrouva tremper. Ce crispant sous le choc de l’eau glacer son regard revint à Hermione et il ne se sentait pas bien du tout et en plus son visage dégouliner et sa chemise le coller. Nan mais qu’est ce qui lui prenait au juste ? En plus il ne se sentait pas bien, pas bien du tout. Il avait toujours chaud, mais en même temps il voyait tout tourner autour de lui, trop de gens et la musique était trop forte. Tout ça était très déstabilisant pour le garçon. Il se sentait mal, un sentiment de mal profond être sans savoir pourquoi, rajouter a un début de nausée. Ses yeux passé de personne en personne autour de lui il voyait tout ce monde bouger dans tous les sens et ça n’arranger rien à son état. Il étouffer. En réalité le coup d’eau n’avait rien changé, c’était comme si rien n’était arrivé à part que des goutes glisser sur sa peau et qu’il avait ressenti un moment de frais. Un poids sur ses épaules et une soudaine proximité avec Hermione le fit revenir à elle et ce n’était pas plus mal, quand il était concentrer sur elle il se sentait mieux, pour une raison quelconque c’était ainsi. Peut-être par ce qu’il ne voyait pas les autres quand son regard était poser sur sa silhouette, mais en tout cas il ne voulait plus la lâcher des yeux. D’ailleurs il était là pour elle non ? Il avait perdu son temps à ce dévêtir alors qu’il devait… il devait quoi d’ailleurs ? Ron n’avait aucun plan a par retiré Hermione des mains de son cavalier et maintenant qu’il avait réussi ne devait-il pas simplement tenté de la garder pour lui coute que coute ? Mais oui, voilà le plan, la garder jalousement pour lui !


Hermione - « Ron, s'il-te-plait, on va rentrer, d'accord ? »

Son regard resta planter dans le sien, elle n’était plus en colère, enfin plu autant et sa voix était douce. Ce changement aurait dû le surprendre mais dans son état il se sentit juste assez charmer pour la suivre au bout du monde si elle le lui avait demandé. Il était quand même déçu, il aurait voulu danser que sa jambe lui face mal et l’empêche d’être stable ou non, il aurait voulu avoir cette excuse pour la serré encore et sentir son parfum. Il lui aurait écrasé les pieds, mais aurait était près a les lui masser jusqu’à la fin de sa vie si c’était ça le problème seulement bien que sous l’emprise de l’alcool il avait qu’elle ne voulait pas danser avec lui. D’ailleurs il ne put rien faire quand elle lui prit le bras pour entourer ses frêles épaules. Il fut très docile oubliant ses idées, il la laissa faire et ce fit trainer sentant son pantalon et sa chemise se fermaient seuls. Ron avait du mal à suivre, Hermione avait l’air de vouloir fuir mais même alcooliser il ne pouvait pas totalement oublier que sa jambe ne suivait pas toujours.

Par conséquent le voyage de la grande salle ou le bal se dérouler jusqu’à la salle commune ne fut pas sans turbulences. Tanguant déjà sur le plat la monter des escaliers furent une épreuve, la pauvre Hermione ne fut surement pas à son aise et bien que Ron faisait de son mieux pour avancer il ne pouvait s’empêcher de rire comme un fou quand ils manquaient de tomber.

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Il y a des jours avec et des sans, on ne pouvait pas dire qu’en ce moment Ron connaissait de bon jours. Il avait beau faire comme si il ne pouvait combattre la mal. Ce n’est pas une question de force, pas quand un venin vient vous empoisonner le cœur et vous fait voir ce que vous auriez tant voulut oublier. De la peur, de la souffrance, de la haine. Enfermer dans son dortoir il avait cherché à ne plus voir personne, que ça ce calme et quand ça vas mieux il se laisse prendre au piège. Est-ce que c’était le venin qui s’en était encore prit a lui pour le mettre dans cette état ? Ou son cœur malade avait simplement décidé de jouer seul sur ce coup là ? Un peu des deux surement, mais qui pourrait en vouloir à ce grand roux perdu depuis si longtemps. Ce grand idiot qui avait forcé sa meilleure amie à le monter jusque-là devant la porte de son dortoir et riait sans aucune raison. Il avait mal, cette sensation que personne ne pourrait jamais le comprendre, qu’il était seul malgré le monde qui graviter autour de lui pour finir il était heureux quand il n’était conscient de rien, alors il l’avait choisi. Quitte à souffrir plus après il avait simplement eux besoin d’oublier ses problèmes, son cœur, ses souvenir de mort et de douleur. Pourquoi personne n’en parler ? Lui il souffrait et plus encore depuis qu’il avait eu des visions.

Rentrant dans son dortoir, le même depuis 7 ans il ce planta là, autour de lui les lits mal fait, des vêtements dans n’importe quel sens et autour de son lit des tas de papiers a bonbons divers et ses bouteilles vidée, pour finir il avait beaucoup bue… Il avait beau ce venté auprès de ses frères de bien tenir l’alcool, il y avait bien un moment ou le corps dit stop et ne peut plus rien faire contre ces effets. Il était fatigué. Cette fausse joie c’était évaporé, il se retrouver dans sa prison et il n’aimait pas ça sur tout que l’odeur des chocolat faisait revenir sa nausée… sans prévenir il se précipita dans les toilettes. Ce qui devait arriver arriva. Il avait le cerveau en bouillit, réduit à un état de miséreux son organisme ne tenait plus ce qu’il avait trop longtemps gardé, il avait fini par ne plus pouvoir le stocker. Si avant il n’avait pas eu un seul moment de lucidité maintenant il se confronter à sa bêtise et il n’était pas très fière de lui. Ce laissant tomber à coter des toilettes il s’essaya la bouche en grognant. Allonger en travers de la salle de bain il se sentait réellement malade, pourtant quand il vit Hermione a la porte il sourit, être malade ne voulait pas dire que tout était revenue à la normal. Il se redressa comme il put s’accrochant au lavabo pour grimper sur ses deux jambes mais au final il retomba sur les fesses en ricanant automatiquement de son action inutile. Tendant alors les bras vers son amie il fit la moue.


Ron - « Herminnione ... Rony veux un calin.»

Il était fatiguer, malade, sa jambe invalide ne voulait plu le porter, il était sale d’être tombé a mainte reprise, mais malgré tout il ne perdait pas le nord. Elle était là et dès qu’elle entré dans son champs de vison il ne compter qu’elle, comme toujours, amis il ne se permettait jamais ce genre de chose … ce n’était pas lui, du moins sa timidité et son manque de confiance en lui empêcher tout genre de comportement complémentant. Une fois réveiller, peut-être ne s’en rappellerait-il plus, mais si lui non… elle si.

Can't it be a nightmare?

Allons, choisissez maintenant ? Une sortie de bal en pleurant, criant et se disputant avec son meilleur ami - et faisant pratiquement peur à l'autre - ou une sortie de bal avec un meilleur ami imbibé qui venait d'offrir un strip-tease à tout Poudlard ? Laissez, Hermione avait eu le droit aux deux et elle ne savait pas trop ce qu'elle préférait. C'était bien simple, dès à présent, elle se méfierait de tous les bals, réceptions et autres évènements. Bien qu'elle faisait souvent attention à elle et ce qu'elle se faisait, ça ne lui allait jamais. Un coup elle se dispute, un coup elle passe la soirée à éviter quelqu'un - oh pitié, ne lui rappelez pas qui - et maintenant, elle trainait un Ron Weasley saoul et blessé. C'était peut-être un peu égoïste sur le coup mais elle pensait que sa soirée était ruinée, qu'elle avait eu le droit à être part d'un spectacle dont elle se serait très bien passée, que Nika allait être fâché contre elle et qu'il aurait absolument toutes les raisons du monde de l'être, que... que... QUE c'était n'importe quoi ! Elle le toisa sévèrement un peu en le tirant comme elle le pouvait vers les portes. Évidemment, maintenant, il comprenait bien que sa jambe lui faisait mal... Comme les choses tournaient à l'avantage de la Gryffondor, n'est-ce pas ? Au moins, c'était le signe qu'il était un peu plus conscient, ne serait-ce qu'un rien. Un soupir échappa ses lèvres en franchissant enfin les portes et prenant la direction sans attendre des escaliers. Elle s'étonnait presque qu'il se laisse autant faire, pas une seule réelle résistance jusque-là... Mais pas de quoi être franchement satisfaite surtout quand sept étages vous attendent avec leurs marches. Tout ça à monter avec un rouquin sur les épaules... Si jamais Hermione avait seulement envisagé de redescendre après pour finir la soirée avec l'élève de Durmstrang, elle pouvait faire une croix définitive dessus : d'une elle mettrait un temps fou à monter, de deux elle serait complètement épuisée une fois là-haut. Impensable de redescendre pour les remonter peu après, encore plus fatiguée qu'auparavant...

Si jamais, aussi, Hermione avait cru que le rouquin avait réellement dessaoulé, les rires incontrôlables qu'il laissait échapper lui aurait vite indiqué le contraire. De son côté, elle ne voyait pas grand-chose de drôle à manquer plusieurs fois de tomber, se prendre les pieds dans sa robe, manquer de perdre définitivement ses chaussures et tout ça en le soutenant toujours... Mais apparemment, lui, semblait y trouver du comique. Merlin ne devait pas seulement savoir mais même pressentir jusque dans son squelette et tombeau ou ailes d'ange - spectre de fantôme, que sais-je - les ondes meurtrières qui flottaient de temps à autres autour de la rouge et or. Pouvait-elle lui en vouloir ? Oh, elle n'y réfléchissait pas, trop agacée, épuisée et en colère un peu bien qu'elle s'était calmée. C'est surtout qu'il n'y avait rien à faire tant qu'il était dans cet état : crier ? A quoi bon ? Donc elle se plaignait de temps à autres.

[ • • • ]

Jamais n'avait-elle ressentit un tel soulagement en rentrant dans sa salle commune. Il n'y avait personne, à croire que même ceux qui ignoraient le bal avaient trouvé une autre sortie à faire... Était-ce une bonne chose ? Sentiment partagé de son point de vue. Du coup aussi, aucun garçon pour le faire monter et personne pour lui donner un coup de main à elle. De toutes les façons, Hermione n'avait pas pensé en recevoir une fois arrivée. Une chance que les filles puissent accéder aux dortoirs des garçons, il aurait moins fait le malin étendu sur le sofa de la salle commune en manquant de s'aplatir au sol !
Elle ne perdit pas de temps pour gravir les marches menant aux dortoirs des sorciers. La jeune femme fut peu surprise de l'état de ceux-ci : la pagaille partout, ils avaient sûrement tout posé ou jeté à la hâte... Toutes les traces évidentes d'un bal en préparation en somme. A peine avait-elle fini de faire le tour visuellement des lieux que Ron se sauva. Son amie ne chercha pas à le suivre vu la direction et la précipitation, elle devina sans mal ce qui allait suivre et patienterait un peu avant de s'assurer qu'il allait bien, non pas sans faire une grimace.

Hermione déambula un peu autour et découvrit les bouteilles vidées et des emballages de sucreries. Elle grimaça une nouvelle fois en posant les affaires de son ami, devinant son lit. Maintenant, la sorcière s'imaginait un peu ce qu'avait été de rester là, autour de ce bazar et loin de ce bal, pourtant présent partout, jusque dans ce fouillis - ceci dit, elle aurait parié que certains autres jours, le dortoir était presque aussi bordélique. Remarque qui versa un peu de sympathie dans son verre plein de reproches et colère mais de là à la retirer définitivement... Certainement pas. Attendez le lendemain !

Elle se détourna pour rejoindre son ami rapidement, l'ayant laissé trop longtemps déjà à son goût - ce qui n'était que quelques petites minutes évidemment. Sur le pas de la porte des toilettes, elle l'entrevit à terre. Dans quel état tu es Ron... pensa-t-elle alors qu'un sourire se dessinait sur les lèvres de son ami.
« Herminnione ... Rony veux un calin.» Oui bien-sûr, alors qu'il venait de se vider la panse dans les toilettes et qu'il empestait l'alcool, évidemment ! C'était d'un atout suprême auprès de la gente féminine, sans aucun doute ! Vous n'étiez pas au courant ? Pensées ironiques à part, elle réprima un regard noir en le lançant mentalement contre un mur de la salle et alla approcher ce dauphin échoué sur la plage - et encore, penser à un dauphin, c'était gentil par rapport à ce qu'on aurait pu trouver. La jeune sorcière avait envoyé ses souliers plus loin avant de s'agenouiller à la taille de Ron, ou du moins au plus près.

Hermione ▬ « Oui bien Rony verra ça avec moi plus tard, d'abord on se lève. »

Elle saisit à deux mains un de ses bras et tenta de le relever pour l'asseoir peut-être au moins sur la cuvette qu'elle referma en prévision. Il fallait qu'il se couche mais pas dans cet état. Il avait besoin d'une douche, de se changer, de prendre l'eau froide... Pourquoi se donnait-elle tant de mal ? Elle aurait pu le jeter de force au lit et tourner talons et baguettes pour se reposer. En parlant de talons et autres, sa robe allait certainement y passer... Quelle fin de soirée glamour et romantique, dans les toilettes des dortoirs des garçons de Gryffondor en train d'asseoir son meilleur ami - pas même cavalier, elle aurait aimé quelque part - sur la cuvette des toilettes dans laquelle préalablement il avait vidé le contenu de son ivresse et de sa gourmandise ! Belle anecdote à ressortir quand la fille des Grangers ne serait plus fâchée et agacée de ces évènements... Un jour, oui, elle en rirait mais il lui semblait atrocement loin.

Hermione ▬ « Il faut que tu prennes une douche Ron... »

Elle le regarda dans les yeux avec une petite moue cherchant quelque part un signe répondant à ses questions : "Est-ce que tu peux faire ça sans te faire mal et vraiment la prendre ?" Évidemment, il ne pouvait pas vraiment savoir ce qu'il se passait dans la tête de la sorcière. Elle rangea sa baguette et entreprit d'enlever la chemise semi-mouillée du garçon. Oui, arbitrairement décidant de finalement le faire : elle n'avait pas tant attendu en fait, elle s'en occupait comme elle s'occuperait d'un enfant qui faisait un caprice. Hermione enleva la chemise du garçon sans mal, ôta la ceinture sans difficultés également et le leva, en le faisant bien-sûr s'appuyer sur elle, pour faire glisser sans réfléchir son pantalon. Cela était récemment devenu ordinaire : l'infirmerie, un peu plus tôt ce soir-là et encore maintenant, ha ! banale formalité que c'était presque désormais !
Elle traina le jeune homme jusqu'à la douche, ouvrit l'eau et le plaça dessous sans ménagement.

Hermione ▬ « Et si tu pouvais garder ça- » elle ne désigna pas très bien mais elle parlait bien du sous-vêtement du Weasley « -sur toi, ce serait bien... ou tire le rideau... Je t'en chercherais un autre pour te changer, de toute façon, je dois te trouver de quoi te changer. »

Elle saisit du savon pas loin et lui plaqua contre l'épaule avec un 'tiens ça' et s'éclipsa rapidement pour chercher lesdites affaires en fermant le rideau sur lui. Même règle imposée : outre ce que c'était globalement, ne pas regarder le détail, en d'autres termes, elle passerait sur les motifs pour ne rien voir et faire vite également. Encore une fois, elle revint, posa les affaires sur le lavabo et s'appuya contre après.

Hermione ▬ « Tu me dis quand tu as fini, Ron... Je te- Est-ce que tu t'en sors au moins ? »

Question ridicule peut-être mais bon, la soirée était haute en ridicule, donc à ça près, on ne l'était plus ! Elle se massait le pied et la cheville, se l'étant légèrement foulée dans les escaliers... sans compter les ampoules avec ses chaussures qui avaient sautés sur l'arrière de son pied répétitivement. Hésitante, elle retira le rideau et saisit le pommeau de douche directement pour faire vite : elle était épuisée. Hermione se hissa sur la pointe des pieds pour passer l'eau sur les cheveux de Ron aussi subitement : rien de tel selon la jeune femme ! Elle agita une main dans ses cheveux, concentrée sur cette tâche, elle y tenait bizarrement à cœur... peut-être aussi qu'elle avait toujours voulu toucher ces cheveux qui avaient cette odeur... les sentir autrement... au sens du toucher... Ils semblaient tellement plus bruns sous l'eau. Bien que ce ne fut pas elle qui se douchait et se lavait les cheveux, elle se sentit apaisée à faire ça et manqua presque de sourire... avant de se rendre compte de ce qu'elle faisait.

Hermione ▬ « Hum... Tu peux continuer, je pense que c'est bon pour tes cheveux... »

Elle tendit le pommeau, presque rose : c'était la fatigue ou la soirée lui avait fait perdre la tête ? Hermione ne le regardait même pas, replaçant une mèche invisible derrière son oreille avec sa main libre - et trempée, ce qui l'arrêta à la moitié de son geste. Elle lui éclaboussa un peu les gouttelettes de sa main au visage avec un "allez" sans sourire ni rien. Plus fâchée mais plus rien du tout surtout ; elle remerciait Merlin qu'il soit tenable jusque-là, avec un peu de chance, la fatigue était déjà présente chez lui aussi et tant pis si elle de son côté s'endormait en marchant jusqu'à son dortoir.



Can't it? So you'll be your true perfection in my dreams...

« Promise, you'll stay with me? » « Pourquoi les rêves sont-il si loin de la réalité ? »

Il le voulait son câlin, comme un enfant braquer sur un caprice, il le voulait depuis si longtemps que tout paraissait naturel pour lui dans cette état. Ce rapprocher, la serré, l’embrasser, tout devenait possible et surmontable, hors il ne demander pas grand-chose au fond… En plus elle c’était agenouiller face à lui et il était sûr qu’elle viendrait.


Hermione - «Oui bien Rony verra ça avec moi plus tard, d'abord on se lève.»

Rien n’était aussi simple n’est-ce pas ? Alors Ron ne dit pas non, il pensa dans sa logique simple qu’elle lui en ferait un une fois de bout alors quand elle lui tira le bras il se leva, enfin… il fit de son mieux pour le faire mais le sol tourné drôlement. Une fois sur ses jambes, il lui lança encore son magnifique sourire ne faisant pas attention à son air agacé, contrarié et sur tout fatigué, il ouvrit les bras pour son câlin. Ce câlin ne vin jamais, il se fit pousser vers les toilettes et y tomba lourdement dans une soudaine incompréhension. Il était déçu et bouder tout en étant perdu car il avait crue dur comme fer qu’il aller l’avoir une fois debout son câlin mais en fait elle l’avait vilement trompé ! Il ne dit rien la fixant juste comme si il n’y croyait pas, mais elle enchainer les gestes et les paroles comme si elle en avait marre et qu’elle ne voulait qu’une chose : en finir.


Hermione - « Il faut que tu prennes une douche Ron...»

Comment ça une douche ? Non il n’avait pas envie de douche ! Seulement il ne réagit pas, comme absent. Elle aller soudainement trop vite pour lui et il ne se sentait plu aussi bien qu’avant, tout ce chocolat, ce sucre mélanger avec le trop plein d’alcool finissait par ne pas faire un mélange correctement apprécier par son corps. Hermione planta ses yeux dans les sien, totalement vide et il avoua à ce moment qu’il ne penser plus à rien. Il sentit sa chemise ce défaire, puis sa ceinture, il la regardé faire sans un mot, bouger un bras quand elle le voulait, l’autre, il faisait tout très docilement jusqu’à ce levait pour retirer son pantalon quand il réalisa ce qu’elle avait dit… Il était déjà trop tard pousser dans la douche sous l’eau gelé il laissa échapper un crie de stupeur. Puis il si habitua vite en fin de compte et sous l’eau il réalisa qu’un bout de tissu rester il commença alors a tiré sur son boxer seulement ce n’était pas l’avis de toute le monde.


Hermione - « Et si tu pouvais garder ça sur toi, ce serait bien... ou tire le rideau... Je t'en chercherais un autre pour te changer, de toute façon, je dois te trouver de quoi te changer. »

Il ne comprit pas, une douche avec un boxer ce n’était pas une douche pourtant elle lui avait dit de prendre une douche alors… est-ce que Hermione ce doucher en sous-vêtement. Cette idée changea la face du monde pour Ron qui l’avait imaginé totalement autrement, mais cela ne pouvait pas être mauvais pour son imagination c’était même tout à fait exploitable. Il n’u pas vraiment le temps d’y travailler sur le moment qu’il se retrouva savon en mains seulement ce n’était pas si simple car celui si lui échappa des mains, très vite il se retrouva a le chercher par tout et à le poursuivre dans le petit carré de douche, très difficile pour un jeune homme de sa carrure dans un espace si réduit à moitié plier en deux pour attraper l’objet extrêmement glissant et en plus tous cela en étant alcooliser. Tout un programme. Il entendit a peine la voix de Hermione alors qu’il réussit a le prendre en ce redressant et ne répondit que par un vague grognement concentré sur sa tâche qui était donc à présent de ce laver… Ron alla au plus pratique et il enfila le savon dans son boxer ce qui le fit glousser trouvant ça des plus amusant seulement les lois de la graviter fit glisser le savon et il finit par sortir du vêtement et tomber sur son pied. Une injure sortit de sa bouche alors que brusquement le rideau s’ouvrit. Déjà ? Mais il n’en était qu’au début ! En croisant le regard d’Hermione il rougie, ce qui fut la première fois depuis le début de cette soirée catastrophique. En effet ce fut automatique. Imaginer un Ron saoul, sachant qu’il venait de faire une petite bêtise et une Hermione qui n’avait pas l’air dans un bon jour lui ouvrir le rideau de douche et l’inspecter de ses yeux marron. Comment son inconscient ne pouvait-il pas se rendre compte que cette situation était des plus embarrassantes ?

C’est alors que sans attendre la jeune fille avait pris les directives des opérations. Ni une, ni deux il se retrouva avec du savon dans les cheveux secouer par la main de Hermione qui lui balancer l’eau a la tête mais il ne ce plaina pas ferment les yeux et la baissant simplement car elle tira un peu dessus au début. Seulement il ne sut trop ce qui se passa, les yeux fermer comme ça il ressentit comme du… calme ? Dans sa tête et même autour, plus rien ne tourné, il sentait juste la main d’Hermione qui était étrangement tendre soudainement. Il aurait pu s’endormir en réalité comme cela, il était soudainement très apaiser et serrait bien rester là des heures encore.


Hermione - «Tu peux continuer, je pense que c'est bon pour tes cheveux...»

Ce fut radical. D’un moment à l’autre plus rien, une simple coupure rapide et violente pour Ron qui en fut très perturbé. Il se redressa pour la regardé abrutie totalement par cette rudesse, lui qui c’était laisser bercer. Il regarda le pommeau de douche tendu et fini par le prendre un peu ailleurs encore puis redressa sa tête pour la fixer toujours face à lui. Il savait que c’était elle qui provoquer ça chez lui, le calme ou bien la tempête, il pouvait être aussi doux qu’un agneau mais tout aussi agréable qu’un ours à cause d’elle et il n’y avait bien qu’elle qui pouvait faire cela. Le faire passer par tant de sensation et d’émotions. Alors même dans son état il avait consciences que c’était de sa faute s’il se sentait si bien, dans ce moment de pose ou tout était calme. Est-ce qu’il redevenait lucide ? Ou peut-être que la fatigue calmer ses fantaisie et lui rendait un peu de pensait correcte, en tout cas il se rendit bien compte qu’elle prenait la peine de s’occuper de lui.

Ron sourit alors, elle n’était pas obliger de faire ça et ça devait être une plais de s’occuper de lui alors autant s’amuser non ? Sans un mot il lui attrapa un bras de sa main libre et la tira a lui si bien que dans ce petit endroit qu’était la douche elle se retrouva coller à lui. Il ne réfléchit pas l’emprisonnant de son bras contre son torse il mit le pommeau au-dessus d’elle de l’autre et ce mit à rire alors qu’il était en train de la tremper de la tête aux pieds.


Ron - « Mouillé! Mouillé ! Tu es toute mouillée. »

Après tout il n’y avait pas de raison n’est-ce pas ? Pourquoi lui devait prendre une douche et pas elle de toute façon ? Il rit en continuant de la torturé avec l'eau glacer jusqu’à ce qu’il se rende compte… Non pas qu’il avait foutu la robe de sa jeune amie en l’air mais qu’elle était belle et bien mouiller et bien trop près si bien qu’il recommença à avoir chaud. Il baissa le pommeau mais pourtant pour rien au monde il ne la lâcha. Son regard était étrangement noir, noir d’un désir d’adolescent complètement incontrôlé et pas vraiment tout à fait assimiler.


Ron - « Tu es toute petite … Mione.»

Son sérieux était très paradoxal vue l’état dans lequel il était, mais justement, n’était-ce pas pour cela qu’il était d’un sérieux aussi stricte ? SI il avait était lucide il se serait déjà excuser vingt fois en la repoussant ou il aurait rougie comme une tomate bien mure. En tous les cas ce sérieux et cette certaine assurance prouver son état de non-sobriété, mais pour le reste tout était lui. Oui c’était bien lui quand il la dévoré des yeux tout comme le désir qui grimper petit à petit en lui et ne laisser pas une certaine partie de son corps indifférente. Ron avait simplement oublié le monde ou il était, ce monde ou il y avait des limites à ne pas franchir, il était comme dans un rêve pour lui, il n’avait plu la notions de rien, a par qu’il était à moitié nue dans une douche, Hermione tremper, et plus belle que jamais à ses yeux, coller à lui. Dans tous les cas tout homme saint d’esprit aurait était dans son état, seulement lui ne serait pas resté là ainsi à la serré plus fort encore et enivré de ce moment, ce parfum, ce corps dans cette espace confiner… Cela aurait était impensable dans un moment normal.

But it's worth waiting... so why?
why is it this hard, uh? why're you making it so hard?

Comment ne pas se sentir honteuse...? Si certainement, il y avait dix mille raisons ce soir de se sentir mal, jamais Hermione ne s'était vraiment assez laissée aller pour en être la cause. Elle était presque sûre que Ron n'avait pas avancé dans sa tâche mais elle était censée le secouer, pas s'endormir en passant les doigts dans sa chevelure rousse. Mais c'était comme une douce hypnose, un moment de répit dans sa fatigue... lui-même n'avait pas fait la moindre bêtise entre temps. Cela n'avait pourtant rien de mal en fin de compte, c'était juste... étrange. Évidemment, lui, il n'avait pas pleinement la possibilité d'apprécier à quel point ça l'était mais Hermione semblait légèrement à fleur de peau et surtout versatile. La fatigue à n'en pas douter.
La sorcière l'entrevit relever la tête et sentit le pommeau glisser de sa main. Quand elle réussit à confronter à nouveau son visage, elle constata qu'il la regardait toujours. Ah... Hermione était censée l'aider pas le perdre encore plus ou le faire divaguer sans fins. Elle voulait et devait lui dire de se remettre à la tâche, de se doucher, se savonner et qu'elle tirerait éventuellement le rideau pour lui laisser de l'intimité. Seulement rien ne sortit. Elle observa avec curiosité un sourire se dessiner sur les lèvres de son ami... Son estomac sembla s'écrouler, la Gryffondor pressentant qu'il préparait encore quelque chose. Elle ne se méfiait pas vraiment mais appréhendait un peu, ce qui expliqua le fait qu'elle plissa les yeux mais ne s'éloigna pas franchement. Le temps de faire un pas minuscule en arrière qu'il avait déjà saisit son bras. Elle eut beau se braquer immédiatement, rien à faire contre sa force physique à lui et avec ses chevilles usées, elle fut littéralement aimantée contre lui. Heureusement qu'elle avait enlevé préalablement ses souliers, autrement, la rouge et or aurait atterrit sur les fesses en glissant avec.
Hermione levait les yeux vers lui quand elle se prit la flotte sur le crâne en lâchant un cri aigu. La tête baissée, trempée de la tête aux pieds, sa robe lui collant à la peau, le cou rentré, elle ouvrit les yeux retentant de lever la tête sur benêt qui riait de sa petite blague. Elle ne trouvait pas ça drôle une seconde, comme tout ce qui amusait le garçon ce soir-là d'ailleurs. La Granger pouvait s'estimer heureuse de ne pas s'être maquillée réellement avec du crayon et autres artifice, sinon elle ressemblerait à une des montres de Dali... Elle toucha ses cheveux, se rendant compte que les épingles avaient lâché et ses cheveux étaient totalement lâchés maintenant. Soit, elle s'en fichait, sa soirée était hélas terminée mais là...

Ron - « Mouillé! Mouillé ! Tu es toute mouillée. » Sans blagues ? Elle n'avait pas du tout remarqué ! Pas comme si elle en était la victime, non, absolument pas. Elle roula des yeux en les fermant, se retenant de piquer une crise... trop fatiguée pour le faire.

Hermione ▬ « RON ! C'est pas vrai... Tu veux me rendre folle ?! Arrête avec ça ! »

Elle tournait la tête dans tous les sens en s'agitant contre lui, toujours prisonnière de son bras. Elle tapait un peu contre son torse, rien de brutal, juste pour essayer de se décoller ou le faire cesser son petit jeu. C'est que ça semblait être vraiment plaisant pour qu'il s'en esclaffe autant... Quoique, c'est à peine si elle réalisa tout de suite qu'il avait cessé de s'amuser, trop occupée à éviter de s'en prendre plus, ce qui était au fond - elle le savait - ridicule puisqu'elle était trempée déjà. Sa robe ne l'en collerait pas moins mais l'eau froide la faisait sursauter puis mince, elle en avait assez.
Puis l'eau cessa de tomber sur son crâne, elle put enfin tourner la tête à nouveau vers lui, le regard prêtant un air interloqué encore. Hermione ne se préoccupa pas de suite de son regard, pensant immédiatement à dégager ses pieds prit dans des bouts de tissus, arrière de sa robe... robe désormais ruinée. La sorcière grimaça en relevant les yeux sur lui, sourcils encore un peu froncés. Elle reprit alors soudainement conscience du bras fermement autour d'elle, du corps collé au sien, de ses mains encore placées sur son torse nu, de cette peau chaude sous la sienne comparée au froid de l'eau, de ces yeux... ce regard... Elle avala sa salive ce qui lui sembla faire un vacarme pas possible. Son cœur rata un battement quand il ouvrit la bouche.

Ron - « Tu es toute petite … Mione.» Et elle souhaitait soudainement l'être encore plus, sous ce regard. Mais elle le dévisagea, osant à peine respirer correctement ou comme son cœur l'aurait exigé. De toute façon, il commençait à aller bien trop vite. Ses yeux finirent par tomber un peu et quelle erreur... Son regard se fixa sur ses poings encore une fois, poings reposant sur le corps de son... meilleur ami. Ha ! Cela ressemblait parfaitement à ça dans cette salle de bain, n'est-ce pas ? Cela sonnait affreusement faux. Dans le sens où ça aurait pu sonner bien mais que non, ce n'était pas... vraiment réel. Il était certainement encore trop en état d'ébriété et si la douche froide n'y avait rien fait, plus rien n'y ferait. Ses joues brûlaient malgré elle : Hermione refusait de montrer ce genre de signes, du moins, pas dans ce moment. Elle l'aurait accepté, ne mentons pas, en d'autres occasions... Peut-être même aurait-elle laissé ses yeux regarder sans détours ceux de Ron, peut-être que ses mains qu'elle observait furieusement auraient eut la liberté de conscience pour se balader sur sa peau et y glisser, elle aurait certainement voulu l'embrasser sans le lâcher et jouer avec ses cheveux sans retenue en le poussant contre le mur sans réfléchir. Elle se serait laissée aller. Mais voilà, ce n'était pas normal, jamais n'en seraient-ils arrivés là s'il n'avait pas bu et elle le savait parfaitement... Hermione ne pouvait pas, tout simplement, ce n'est pas de ça qu'elle voulait peu importe combien elle souhaitait que les choses avancent entre elle et Ron... pas comme ça. Si elle laissait les choses déraper, elle ne pourrait pas se regarder dans une glace ensuite ou l'affronter honnêtement, lui, cet idiot qui la troublait tant. Donc non, pas comme ça. Cela allait déjà trop loin à son goût, surtout étant donné les réactions que provoquait la situation chez le Weasley.
La rouge et or fut presque horrifiée en constatant que ses mains avaient bel et bien glissé le long du torse du jeune homme comme elle s'interdisait plus tôt de ça de le faire. Oh oui, le Quidditch payait bel et bien... à n'en pas douter. Mais elle fronça les sourcils et se servit de cet appui pour le repousser un peu, l'air de rien, trop mollement pour elle-même mais suffisamment pour que ses intentions soient reçues, comprises. Pas de quoi renverser la situation à son avantage, si jamais Hermione avait de temps à autres le don de faire Ron coopérer, c'était toujours par la parole... certainement pas par la force physique. Mais dans les deux cas, le résultat était souvent le même.

Hermione ▬ « Ron... Je- Lâche-moi s'il-te-plait... Je suis fatiguée, trempée, j'ai froid... » Quel odieux mensonge, elle étouffait presque ! « Je te laisserai finir ta douche, tu te changeras et te coucheras... je crois qu'il- qu'il vaudrait mieux que je rejoigne mon dortoir... maintenant. »

Ces dernières phrases n'avaient rien d'aussi tranchant que le ton qu'elle employa au bal à l'égard du rouquin. Si la fatigue avait déjà joué c'était aussi toutes les contradictions et la frustration qui agissaient sur sa voix - et volonté. La sorcière s'en serait maudite d'être si faible soudain. Mais hors de question qu'elle fuit son regard plus longtemps... Comme si après tous les messages qu'elle avait essayé d'envoyer par ses yeux, celui-là serait reçu mieux que les autres ! Mais c'était le seul moyen de garder sur elle et la situation ce qu'elle pensait être un minimum de contrôle : si elle pouvait parfaitement tenir dans ces conditions en l'affrontant des yeux, c'était la preuve qu'elle était indifférente à tout ça. Alors, pas même son cœur qui entamait une course, pas même ses joues rosies, pas même sa salive passant difficilement, ni ses pensées troublées ne la trahiraient... Quelle illusion ! Jusqu'à quel point était-il lui enivré au juste ? Suffisamment pour être aveugle à tous ces détails et marcher ? Ou suffisamment pour en avoir carrément rien à faire ?

Hermione ▬ « Puis surtout tu ne vas pas bien. Toi aussi, tu as besoin de repos... »

Elle tenta la douceur, caressant vaguement sa joue. Même ce geste la plongea dans une grande confusion : était-ce vraiment opportun dans une position pareille ? C'était d'ordinaire un geste très maternel et si elle ne se donnait pas tant de mal pour ignorer, oui, ignorer, la tension existante qu'elle n'osait pas définir... peut-être qu'elle se serait dit qu'elle était bête de se mettre à réfléchir sur ce petit geste. De toute façon s'était trop tard... Hermione se mordit la lèvre un peu. S'il y avait quelque chose de plus agaçant dans ces yeux bleus que ce regard qui la mettait complètement à nu, c'était le fait qu'ils l'hypnotisaient presque et que dans pareils moments, elle cherchait complètement sa raison. Et on osait dire que la femme avait tenté Adam et que depuis, elle était l'incarnation de la tentation - au sens le plus biblique et accusateur du terme - cela semblait être une sombre moquerie quand elle était face à un tel Ronald Weasley.

« I get it. You choose him. » « Anesthésie : plaie sans douleurs. Neurasthénie : douleurs sans plaies. » Karl Kraus

Ronald n’était pas dans son état normal, non, mais ce n’était pas pour autant que ce n’était pas lui. Il y avait seulement un peu de sable dans les rouages de son cerveau qui l’empêcher d’avoir tout contrôle de lui-même. Malgré son manque de lucidité ce n’était pas pour cela qu’il ne se rendait pas compte de ce qui ce passer autour de lui, bien sûr il n’en prenait pas pleinement conscience mais il savait qu’il ne voulait pas lâcher Hermione, pour rien au monde il ne l’aurait fait et ça même si elle ne voulait pas, pas maintenant qu’il avait réussi à l’avoir pour lui tout seul. L’homme qu’il était, était fasciné par sa beauté. Ses cheveux long défait, presque raide autour de son visage de porcelaine. Son nez, sa bouche, ses pommettes et les goutes qui se glissaient doucement sur sa peau. Il aurait bien pus la regardé sans détour sans s’arrêter. Il chercha à capter son regard mais elle n’avait pas l’aire de vouloir se confronter à lui, elle fixer son torse et il y sentit ses mains aux doigts si fin ce glisser sur sa peau brulante pour elle. Ses yeux ce fermèrent pendant ces quelque seconde de plaisir si simple et pourtant si ardant. Il aurait pu se consumer sous un telle touché comme celui-là. Est-ce que c’était calculer ? L’avait-elle fait exprès ? Ce genre de questions ne vinrent jamais entacher son plaisir. Il sentit juste une pression, comme pour le repousser au niveau de son ventre et il rouvrit doucement les yeux pas le moins du monde ébranler.


Hermione - «Ron... Je- Lâche-moi s'il-te-plait... Je suis fatiguée, trempée, j'ai froid... » Automatiquement Ron lâcha le pommeau de douche et ferma son second bras autour d’elle pour le réchauffer ce fichant pas mal de sa demande. « Je te laisserai finir ta douche, tu te changeras et te coucheras... je crois qu'il- qu'il vaudrait mieux que je rejoigne mon dortoir... maintenant..»


Est-ce qu’elle voulait l’abandonner ? Le laisser seul ici avec son désespoir ? Ron fronça les sourcils quelque seconde n’aimant pas du tout ça. Il l’avait, il ne la lâcherait pas ! Elle était à lui et rien cas lui, ce n’était pas juste qu’il n’est d’yeux que pour elle et qu’elle ne le voit pas. Tout ce qu’elle réussit à faire c’est de le rendre grognon, boudeur et de lui faire resserré encore un peu son étreinte pour l’emprisonner contre lui. En croisant enfin son regard il grogna, elle ne pouvait pas lui faire ça, il ne voulait pas, ne pouvait pas ! Pourtant c’était comme si elle était obligée d’être là, qu’il l’avait forcé et qu’en réalité elle sen ficher pas mal de lui, comme toujours en réaliser… Au final lui qui c’était enivré par colère contre elle, soufrant de ses pensé revenait toujours au même point. Hermione lui filé entre les doigts, quoi qu’il face, quoi qu’il dise, alors au final il devait peut être abandonné… Ron en était persuadé, si même si près de lui, alors qu’il bruler de désir pour elle, elle préféré le fuir c’était bien la preuve qu’elle ne voulait pas plus de lui que d’être son ami. Après de là à dire qu’il était son meilleurs ami, il ne savait pas si il y arriverait, si il continuerait à pouvoir vivre comme ça. En plus elle était bien plus proche d’Harry que de lui, il c’était déjà confronter à ça, cette idée qu’elle était amoureuse de Harry et il ne pouvait pas s’en défaire. Il était plus grand, plus fort que lui mais ça Hermione sen ficher, c’était l’intelligence, la puissance magique, la célébrité qui l’attiré, entre Viktor Krum et Gilderoy Lockhart il n’y avait pas photo, pourquoi pas Harry après tout ? Il était encore plus riche et célèbres que tous les héros légendaire qu’ils étudiaient en classe. Qu’elle fille ne voudrait pas de lui ? Le beau gosse à lunettes qui a même fait craquer sa propre sœur. Rien que pour ça il aurait dû le tué, mais s’il lui prenait Hermione cette fois il n’y survivrait pas. C’était toujours le même schéma dans la tête du roux, toujours pareille il arrivé à la même conclusion et l’alcool n’aidée en rien la colère a ce calmer au contraire elle ne faisait que grandir en lui.


Hermione - «Puis surtout tu ne vas pas bien. Toi aussi, tu as besoin de repos...»

Il leva ses yeux sur elle. Qu’est-ce qu’elle en savait au juste de comment il aller ? Y faisait-elle seulement attention depuis la mort de Voldemort ? Non, bien sûr que non, il ne lui en avait pas voulu par ce qu’elle avait tous ces problème avec ces parents, mais il n’en pouvait plus maintenant. Il en avait assez de faire semblant que sa vie était rose et bleu de puis que tout était fini. Malfoy dans sa maison, une année de plus à Poudlard alors qu’il aurait bien pu commencer sa formation d’auror, la voir si perturbé et maintenant tout ça qui s’enchaine ? Il avait cru que cette année serrait la bonne, il avait était prêt à se lancer et tant pis si ça ne marchait pas. Au final il se retrouver seul pour le bal, mordu par un serpent énorme, handicaper, priver de quidditch, voyant Voldemort par tout tuant les gens qu’il aimer et aujourd’hui encore un rejet ?

Fallait-il être aveugle pour voir que non, il n’aller pas bien, il était fatigué, il n’en pouvait plus d’être traité comme le gentil Rony incapable de faire quoi que ce soit de correcte qu’on jette quand on en a plus besoin. Elle lui faisait croire quand quatrième année elle aurait voulu aller au bal avec lui, que l’an passé elle aurait voulu aller à la soirée du club avec lui et que cette année si il si était pris plus taux elle aurait dit oui, hors a voir tout était faux. Elle s’amuser à le faire souffrir, à le faire tourner en bourrique, mais ça ne l’amuser plu, si elle et Harry voulaient toujours s’amuser a ses dépend maintenant il en avait marre et ce n’était pas la main sur sa joue et son regard doux qui y changer quoi que ce soit. Il ne s’y laisserait plus prendre, c’était fini. Il était peut être un idiot fini mais il avait un cœur, n’en déplaise à Hermione qui le traite toujours d’insensible, elle n’avait cas voir son cœur qui mourait pour elle et peut être qu’elle comprendrait.
Il rejeta sa main en la lâchant pour ce redresser et la fusiller de son regard noir et dure.


Ron - « Ne me touché pas ! Tu ne sais pas ce dont j’ai besoin et tu tant fiche! Tout ce que tu veux c’est te débarrasser de moi. Je le vois bien, je ne suis pas idiot, c’est toujours pareille ! »

Il recula pour ce confronté au mur froid de la douche. Il n’en pouvait plus, il étouffer ici avec elle. Alors il prit l’initiative de sortir de là, il le fit comme il put ce tenant au mur, puis au lavabo. Il attrapa une serviette et ce là posa sur la tête sans prendre la peine de se séchait vraiment. Il tomba assit sur les toilettes et baissa la tête comme pour ce cacher. Il ne voulait plus la voir, plus jamais. Pourquoi avait-il encore eu l’espoir complètement irrationnel qu’il puisse avoir une chance, une chance qu’elle l’aime lui le nulle de service ? En regardant ses bras il se souvenait à quel point il avait était heureux d’avoir des cicatrices comme cela, elle n’était pas belle mais dans son esprit si il en avait peut-être cas lui aussi on lui accorderait de l’importance, ça prouvé qu’il n’était pas bon à rien. Au final tout le monde sen fiché et il trouver débile d’avoir imaginé que ça aurait pu changer quoi que ce soit aux yeux des autres, aux yeux d’Hermione… Il serait toujours fou de jalousie de son meilleur ami, toujours jaloux des autres en les voyants si extraordinaires face à lui, toujours plus intéressant. Il se leva en se tenant à ce qu’il pouvait autour, bouillant de rage contre le monde entier, contre Hermione en particulière et Harry. Ron était complexer, c’était connue, du moins par certaine personne qui le voyait. Peut-être était-ce irrationnel ou surement mais lui était persuadé que c’était un faite : il était nulle, ne valait rien et ne rester qu’un boulet pour les gens qu’il aimer quoi qu’il face.
Ce tournant vers Hermione il ne put faire autrement qu’aboyer, il n’avait aucune lucidité quand il était en colère mais en plus quand il était saoul…


Ron - « Vas retrouvais ton Vicky, ton Cormac ou ton Harry pour te faire ploté, et laisse le pauvre petit Rony tranquille ! Je n’ai pas besoin de toi, pas besoin que tu face semblant, c’est bon. Tas pitié j’en ai rien à foutre ! »

La vitesse a la quel il avait débité cela dans son état était tout à fait impressionnante, tout comme la dureté avec la quel c’était sorti. Les cries ne refléter pas que la rage qu’il avait mais la douleur qu’il s’infliger de lui-même, ce chagrin interminable, une sorte de cercle vicieux qu’il trouver toujours le moyen de retourné contre lui pour souffrir. Est-ce qu’il se rendait compte que c’était lui qui s’enfoncer dans son propre malheurs ? Bien sûr que non, pour lui tout était logique, il faisait pitié a Hermione alors elle rester avec lui, elle rester son amie mais au fond si elle pouvait lui cracher dessus elle l’aurait fait. C’était sa profonde penser et il avait envie d’en pleurer tellement ça faisait mal. Tout ça n’était qu’une vague mascarade, un jeu entre eux et lui soufrait comme un martyre. Il s’infliger tout seul ce doloris a son cœur, mais c’était si logique à ses yeux.

Sous la rage il sortit de la salle de bain, seulement il était tremper, claudiquer vaguement et ne savait plu trop ce qu’il faisait. Il glissa sur les propres eaux qu’il laisser tomber sur le carrelage et tomba pour la seconde fois de tout son long sur le plancher du dortoir. Il jura contre le sol son mal de genoux refaisant affreusement surface. Il se mit sur le dos en serrant les dents. C’était trop il n’en pouvait plu, il voulait juste qu’on le laisse tranquille, que la douleur physique s’estompe que celle qui torturé son cœur le quitte. Il voulait seulement arrêter d’aimer Hermione, c’était tout ce qu’il souhaita à ce moment, allonger sur le sol de son dortoir ou quelque heurs plus taux il avait crue pouvoir avoir une chance. Fixant le plafond il se mit à supplier Merlin, juste pour que ce cauchemar s’arrête. Il préféré affronter les mangemort une seconde fois que de vivre tant de souffrance en une seule fois.


Ron - « S’il vous plait… S’il vous plaît, arrêtez ça, faite que ça s’arrête. Je vous en prie... J’en peux plus… »

Il aurait bien pu se laisser mourir à ce moment-là, mais tout ce qu’il aurait gagné c’est de ce réveillé le lendemain juste à cet endroit avec la tête de ses camarades au-dessus de lui pour savoir ce qui était arrivé… Bien sûr que l’alcool l’enfoncer dans ce drame qui était le sien, qu’il vivait à cause de sa une légère dépression, mais ce qui était la vrais vérité c’est que tout ce qui se passer maintenant tout ce qu’il disait était ce qu’il avait enfouit en lui dans l’espoir qu’il se tromper. Les démons de Ron était bien plus puissant qu’on pourrait le croire, son inconscient était torturé par ce genre d’idée et là maintenant par son état d’alcoolémie élever et de la fatigue physique que sa blessure lui infliger il si plonger à corps perdu, y croyant dur comme fer…

[HJ : Léa va me tuer, mais je te réponds d'abord >w<]

AFTER ALL THIS TIME

Can't you understand it's
been you?

Elle aurait maudit ses propres pensées : "Ce n'est pas le bon moment" "La situation n'est pas idéale" "Je ne peux pas faire ça maintenant" puis ce "C'est injuste". Celles-ci étaient les mêmes pensées qu'elle avait eu à plusieurs occasions quand il s'agissait d'eux deux. Pire, ce sentiment d'injustice, elle était certaine de bien le connaitre... La bibliothèque, avant le bal, elle, Ron, l'invitation... le refus... Alors encore une fois, la comparaison était facile. La situation y ressemblait. Et alors, comment ne pas voir cet énième "non" qu'elle haïssait autant que lui. Ce n'était jamais le bon moment, jamais comme il faut et là encore plus que les autres fois. Sûrement le non le plus difficile, pensait-elle que ce serait celui qui blesserait le plus ? Hermione ne connaissait pas l'exacte conscience des choses que Ron avait. Donc à imaginer qu'elle pouvait réellement le blesser... Le décevoir, ça c'était certain... n'était-elle pas déçue elle-même ? Jamais elle ne le montrerait à ce moment, n'ayant pas la moindre envie de l'encourager. Tout ça pour dire que comme toujours ça ne lui plaisait et comme toujours, elle le faisait quand même. A chaque fois, elle attendait qu'il comprenne mais cette fois, ça lui paraissait improbable... En somme, il était évident qu'ils n'avançaient pas et pataugeaient toujours.
Quand il la regarda après qu'elle eut fini, le coeur de Hermione se serra un peu. Le rouquin venait de la foudroyer, en avait-il seulement conscience ? Elle l'aurait arrêté avant qu'il ne commence à parler, se doutant à peu près ce que ce regard signifiait. Sa fatigue redoubla d'un coup en imaginant qu'il comprenait de travers ce qu'elle voulait lui faire passer. Mais la sorcière ne dit rien, attendant plutôt qu'il crache ses mots, persuadée qu'elle gérerait ça quand même, que ça n'irait pas trop loin, que ce serait anodin ou qu'au pire, le lendemain, il cesserait de lui en vouloir de ne pas aller dans son sens, de ne pas céder à un caprice qu'elle-même aurait bien aimé pouvoir faire... Ha ! cela lui rappelait combien de fois Ginny lui avait dit qu'elle avait peut-être besoin de prendre quelques verres pour un peu oublier sa "rigidité". Il est vrai que s'ils avaient été tous deux - Ron et Hermione - dans cet état, à ne se préoccuper de rien, ça ne s'en serrait pas arrêté à ça. Ce n'est pas pour autant qu'il fallait se jeter sur la première bouteille, la vider et hop, sauter sur les rouquins du coin ! Hermione espérait quand même un peu mieux que ça pour eux deux...

Ron - « Ne me touche pas ! Tu ne sais pas ce dont j’ai besoin et tu t'en fiches! Tout ce que tu veux c’est te débarrasser de moi. Je le vois bien, je ne suis pas idiot, c’est toujours pareil ! » Elle déglutit. Qu'il se fâche et se braque, elle pouvait s'y attendre mais quand même, pas qu'il soit si brusque. Elle l'observa s'éloigner sans rien dire. Ça allait ! Elle pourrait supporter ça, demain, on en parlerait plus. Il oublierait et ne serait plus fâché. Seulement, ce n'était que le dessus de l'iceberg ou que la forme vague dans l'eau du calamar géant. Pour elle, ce n'était encore rien, juste une bouderie qui lui serrait en temps normal passé facilement aussi donc elle le laissa sortir de la douche. Au moins, s'il partait maintenant, elle ne se laisserait pas tenter et il n'insisterait pas. Rien qu'elle puisse regretter ou qui la torturerait en voyant Ron n'arriverait et le jour où, en toute sobriété, ça arriverait - si Merlin voulait bien guider leur pas vers cette optique - elle lui raconterait ce soir-là avec un sourire mutin.
Mais à cet instant, pas de sourire, surtout pas alors qu'elle restait immobile à jouer avec les doigts de la main qu'il avait balayé. Hermione s'en était retrouvée figée, à le regarder se relever des toilettes sur lesquelles il s'était posé. Elle fit un pas minime, réflexe pour aller le rejoindre et le soutenir à nouveau, comme il y avait quelques minutes, comme toujours... mais il lui semblait évident qu'il valait mieux pas : le Gryffondor devait encore lui en vouloir... pensée qui lui sembla un peu trop véridique quand il se retourna. Quelles choses avait-il remuées dans sa tête pendant cet instant, assit, sous ses yeux ?

Ron - « Vas retrouver ton Vicky, ton Cormac ou ton Harry pour te faire ploter, et laisse le pauvre petit Rony tranquille ! Je n’ai pas besoin de toi, pas besoin que tu fasses semblant, c’est bon. Ta pitié j’en ai rien à foutre ! »
Et voilà, c'était repartit. Il recommençait à tout mélanger, à tout comprendre de travers, à faire des rapports qui n'existaient que pour lui ou dignes des papiers à scandale d'une valeur d'une demie mornille de Rita Skeeter. Au fur-et-à-mesure qu'il crachait ses mots comme un venin qui n'en finissait de couler, les yeux de la Granger brillaient de plus en plus comme une vitre et son expression de visage avait le vague d'un air effarouché. Les mots du rouquin étaient crus autant que ses propos étaient vexants et redondants. Devrait-elle éternellement se justifier au sujet de Victor et Cormac ? Puis Harry ! Merlin soit témoin du ridicule que c'était pour elle ! D'accord, pour lui, ce n'était pas simple mais il n'était de toute façon pas question de Harry, Cormac et Victor. Pourquoi devait-il toujours faire un lien avec eux ? Si sa vie tournait autour de ceux-ci - il fallait le croire - ce n'était pas le cas de celle d'Hermione... Exception pour Harry ; sa vie ne tournait pas autour de lui mais il en faisait entièrement partie. Et si ça, ça pouvait encore prêter à confusion, Harry avait de quoi faire avec Ginny et Cho. Cela faisait des jours qu'elle n'avait pu avoir de réelles conversations avec lui, comme avec Ron d'ailleurs. Donc mince à la fin ! Il était où le rapport ? Pourquoi prenait-il ça si personnellement ? C'était précisément à cet instant que la sorcière prit conscience que son ami était plus éveillé qu'elle ne l'avait pensé. C'était bien ce qu'il lui avait toujours reproché ! Et non les caprices et affabulations d'un ivrogne. L'alcool le rendait que plus exécrable et blessant... En fin de compte, oui, il n'était peut-être pas aussi différent des autres jours qu'elle ne l'avait pensé... Mais encore, la franchise de ces mots... « [...] te faire ploter [...] » Oui, c'est ça, elle prenait parfaitement son pied à collectionner les caresses des autres ! « Ta pitié [...] » alors sept ans d'amitié, les sentiments et le respect qu'elle avait pour lui, ses sentiments à elle ou à lui, leur relation stagnante mais réelle, tout ça, c'était de la pitié ? Bien du courage alors à ceux qui feraient tout ce qu'elle faisait au nom de ce qu'elle croyait être amitié pour avoir seulement pitié de quelqu'un ! Oui, courage à eux. Comment pouvait-il seulement imaginer qu'elle était comme ça ?

La rouge et or plaqua une main contre sa bouche, ne sentant même pas les frissons de froid qu'elle avait, ni même le sanglot qui menaçait de lui étrangler la gorge. Pas question qu'il ait "pitié" d'elle non plus puisqu'il était seulement question de ça, hum ? Elle ne savait même pas quoi dire, pas par quoi commencer, ni que faire. Partir comme elle voulait le faire ? Après la dimension que ça venait de prendre encore pour elle et pour le jeune homme, c'était désormais trop difficile. Elle voulait le rassurer, lui assurer que c'était faux, puis surtout comme toujours lui dire qu'il était un crétin de première, un troll, un vrai gnome... mais même ça, ce n'était pas opportun. De toute façon, il était enfermé dans cette pensée : peu importe ce qu'elle lui dirait, il continuerait à croire ses propres conclusions. Après tout, elle s'était déjà justifiée alors qu'il était dans un état parfaitement normal, plusieurs fois mais rien n'y faisait... alors pourquoi là, cela ferait quoique ce soit ? Hermione n'avait qu'une unique solution à ça, elle la connaissait, y songeait mais elle ne pouvait l'apporter ce soir-là. La Gryffondor ne pouvait pas dans ces cas-là et tant pis si à chaque fois, l'échéance se repoussait... ce n'était pas avec un Ron échaudé - que même l'eau froide n'effrayait pas, contrairement au dicton - et à moitié saoul qu'elle pouvait faire apporter sa solution.

Il sortit et elle ferma les yeux fort. Elle priait dans son intérieur, se répétant que l'alcool y faisait mais elle savait que c'était au moins partiellement faux, les reproches faits nullement nouveaux. C'était si dur pour elle aussi, mais évidemment, Ronald Weasley ne pouvait voir ça, trop persuadé que Hermione Granger préférait flirter avec tout Poudlard plutôt que de passer seulement un instant avec lui... Quelle ironie !
Elle ne pouvait rester là... elle était trempée, douchée au sens propre comme au sens figurée... quelle pitoyable fin de soirée encore, non ? Hermione agrippait sa robe avec ses petits poings, l'essorant un peu, ne sachant même plus où sa baguette avait disparu. Elle allait quand même sortir de là, il le fallait, quand elle entendit du bruit un peu après la sortie du garçon. Le temps fou qu'il lui fallu pour sortir de sa sorte de léthargie et de se débattre avec ce qui n'était plus qu'un gros et encombrant tissu trempé sur elle. Hermione finit par la déchirer au niveau des genoux pour finalement accourir vers le dortoir.

Ron - « S’il vous plait… S’il vous plaît, arrêtez ça, faites que ça s’arrête. Je vous en prie... J’en peux plus… » Et voilà, il était là à terre en train de murmurer ça. "Arrêtez ça ?" Son cœur se serra davantage si bien qu'elle eut l'impression qu'il se retournait sur lui-même, lui faisant si mal... Elle n'aimait pas le voir comme ça. Cela ne lui plaisait pas de le voir souffrir. Et si c'était à elle qu'il demandait d'arrêter, elle ne pouvait pas. Il n'était certainement pas question de la même chose mais Hermione ne pouvait, elle et dans son sens, arrêter, le laisser tranquille, le laisser comme ça. Plus égoïste, elle ne voulait pas disparaitre. Pas de devant lui, jamais de sa vie, ni de ses yeux : elle avait été si souvent ignorée ou regardée avec méprit, ça ne lui faisait plus rien depuis qu'elle les avait trouvé lui et Harry... et si ils voulaient un jour faire comme avant, l'ignorer, elle ne pourrait les abandonner... mais surtout Ron, elle ne pouvait s'imaginer le laisser. Bien qu'elle était souvent la cause de ses problèmes et de sa souffrance, quoiqu'elle faisait, ce n'était jamais assez mais de là à abandonner ?

Hermione s'approcha de lui et se laissa tomber sur les genoux à ses côtés et s'appliqua à ignorer les flèches brûlantes dans son cœur qu'étaient les mots qu'avait prononcé Ron plus tôt. Ce n'était pas grave, se disait-elle, pour elle du moins, elle se fâcherait plus tard... Elle ignora donc les brûlures dans sa poitrine et recommença à faire ce qu'elle avait fait toute la soirée. La Granger saisit son bras doucement mais fermement, pour passer une main sous son épaule et le relever... ignorant jusqu'à même ses éventuelles protestations.

Hermione ▬ « Tu m'écoutes maintenant car j'ai écouté sans rechigner tes bêtises et tes atrocités, d'accord ? Je me fiche de rejoindre "Vicky" ou Cormac et Harry se débrouille sans moi, il a sa vie. Si je suis montée jusqu'ici avec toi, ce n'est pas pour te laisser par terre sur le sol de ton dortoir. Tu peux m'insulter mais c'est pour toi que je suis là, je ne te demande pas de le comprendre, ni de me remercier mais laisse-moi au moins juste faire ça ! Tu veux que ça s'arrête non ? Que je parte et te laisse ? »

Bien que sa voix était couverte des sanglots qu'elle retenait et avait retenu encore, elle avait parlé aussi rapidement qu'il l'avait fait plutôt et laissait sciemment passer une certaine colère : elle aussi avait le droit d'être énervée, parfaitement. Elle ne démordrait pas, de plus, et ferait ce qu'elle comptait faire, alors qu'il continue à se braquer, ça ne l'empêchera pas d'essayer de poursuivre. Il n'avait qu'à se fatiguer, peut-être se fatiguerait-elle d'abord et s'endormirait là pour qu'on la retrouve le lendemain là ! Oui, qu'il continue à rechigner ou qu'il lui fasse même mal tiens en se débattant, puisqu'il était si bien parti avec ses paroles !

Par elle ne sait quelle magie, la rouge et or finit par réussir à le trainer jusqu'à son lit, balayant du bras les papiers et emballages présents. Elle le regarda brièvement, coupable mais attristée jusque dans sa façon de poser ses yeux sur lui. Sa tête tomba sur ses pieds nus et un peu rouges... elle jeta alors un regard vers le pas de la porte de la salle d'eau où ses chaussures demeuraient. Un soupir échappa ses lèvres et elle s'avança sans motivation vers ses souliers qui n'attendaient qu'elle. Hermione regarda, las, la salle d'eau et ramassa ses bouts de tissu pour les laisser dans le lavabo après une considération. Elle observa les affaires qu'elle avait préparé... elle arrêta l'eau qui n'avait pas cessé de couler depuis tout à l'heure et saisit une serviette qu'elle regardait depuis longtemps avec les affaires puis revint finalement à la charge. Avec néanmoins une certaine... froideur. Ou plutôt avec un certain manque de vitalité : toujours assommée des mots, de ceux de Ron, des siens, de ce qu'il se passait, de ce qui n'avançait pas, de cette interminable fatigue. Elle était censée partir pourtant, certainement que le sorcier la pensait déjà sur le chemin de son dortoir. Elle se posta non loin du lit, hésitante, puis s'y assit. Posa les affaires qu'elle avait prise à côté d'elle et regarda la serviette qu'elle tenait.

Hermione ▬ « J'ai menti on dirait... » elle trouvait ça ridicule : elle lui demandait de la laisser et quand il l'avait fait, c'était elle qui lui courrait après « Je suis désolée, Ron... vraiment... Ça ne me plait pas non plus tout ça... je sais que tu ne le crois pas vraiment mais... »

Elle essuya une larme et se pinça les lèvres. Ce n'étaient que des murmures à la fin mais parfaitement audibles... Peut-être qu'elle parlait dans le vide mais ça faisait un peu de bien... de le dire. Qu'il sache là. C'était comme passer ses doigts dans ses cheveux de flamme, c'était un moment bref de répit. Pour elle, soit. Elle ne savait pas pour lui. Mais Hermione vidait enfin un peu son cœur, le dénouant un tout petit peu pour respirer au moins, qu'il prenne un peu l'air que son sang apportait.
L'anglaise leva les yeux sur lui et avança les mains et la serviette pour la placer sur ses épaules, avançant un peu.

Hermione ▬ « ...mais ça me fait mal aussi. Et tu comptes pour moi seulement il faut toujours que... que ça ne marche pas... puis tu n'es pas patient et en même temps ça fait- trop longtemps que ça dure... »

Elle avait retiré ses mains aussitôt la serviette posée, d'une pour ne pas se les faire encore une fois sèchement retirer, mais pour ne pas aussi être tentée à nouveau de jouer avec ses cheveux, à la recherche d'un réconfort qu'elle ne devait accepter au final. Pourtant elle ferma l'espace entre eux rapidement d'un coup pour poser ses lèvres sur sa joue, fermant les yeux en effectuant ce geste impulsif mais néanmoins doux, sa main droite sur son autre joue. Elle pria pour qu'il ne la rejette pas, pas après qu'elle commençait à vider son sac trop plein, trop plein de sel. Hermione ne lui en laissait pas vraiment le temps car elle tourna la tête du rouquin vers elle, la maintint à deux mains et l'embrassa sur les lèvres sans préambule. Toujours avec douceur et une certaine retenue à cause des évènements. Elle en avait eut tellement envie depuis tout ce temps. Rien d'échaudé vraiment, très simple encore... Mais cela avait suffit à taire ses pensées les quelques secondes que ça dura et elle se sentait libérée d'un poids. Pas de tout mais déjà ça. Quelques micro-secondes seulement. Quand elle s'écarta un peu, elle aurait voulu récidiver mais... bien que sa raison criait moins fort, elle murmurait toujours à son oreille et donc elle garda son visage à quelques centimètres du sien. Une main toujours sur sa joue, l'autre dans sa nuque à la naissance de ses cheveux et les yeux ayant fait la navette depuis ses lèvres jusqu'à ses yeux.

Hermione ▬ « Si pour toi, c'est de la pitié... tu trompes sur moi, Ron. Depuis longtemps. » elle se fichait désormais que c'était à un jeune homme ivre mort qu'elle s'adressait, ça restait lui « Je t'aime, idiot... »

Aveu soufflé avec lassitude. Son coeur s'allégea, la laissant apprécier le fait qu'il lui faisait moins mal et serrait moins fort. Ronald Weasley n'avait pas l'intérêt de l'envoyer sur les roses, car pas même son ivresse ne le pardonnerait... Qu'il oublie, elle ferait avec... De toute façon, à quoi s'attendait-elle ? Dans tous les cas, à l'issue de cette soirée, quelque chose de mal ou d'agaçant résulterait donc autant se lâcher.
Ses cheveux goutaient encore, comme ceux de Ron, sa robe devait avoir mouillé les draps et couvertures, quant à lui, il n'était toujours pas plus habillé que sous la douche mais le murmure de sa raison ne suffisait toujours pas à la faire bouger, appréciant quelques secondes le bien que ça lui faisait d'être un peu sur off... d'avoir les nerfs sur off...
Elle l'aime. C'était la seule chose claire et sûre pour elle. Hermione aime Ron.

« It’s my own fairy tale » « Les femmes vulnérable sont les plus dangereuse… et les autres alors ? »

Ce plafond était vraiment sale maintenant qu’il le regardé attentivement et qu’il y faisait attention. Enfaite, non, il n’y faisait pas attention mais il fixer une sacré tâche au-dessus de lui son esprit braquer sur une seul et même idée : que tout ça ce finisse et vite. Perdu en plein noire il chercher la lumière mais quand il la voyait elle ne faisait que lui bruler les yeux, et la douleur atroce le faisait renoncer. Il aperçut Hermione s’approcher et savait qu’elle venait vers lui mais il tourna la tête pour ne pas la regardé. Il était furieux, furieux contre elle et tous ces gens qui disaient l’aimer et qui en réalité lui mentaient à longueur de temps. Ron était dans le déni et l’exagération à cause de l’alcool et tout s’accumuler et il avait bien fallut cas un moment ou un autre ça explose. Il sentit alors les mains de de la jeune fille ce poser sur son bras et il se mit à grogner cherchant à se dégager vaguement sans vraiment grande conviction. Au final il se retrouva assit, ce ne fut pas pour autant qu’il leva les yeux sur Hermione, il fixa le plancher la tête baisser. Pourquoi elle s’embêter à rester là avec lui alors qu’il lui avait dit qu’il ne voulait pas qu’elle face semblant ? Il préféré encore la voir loin que d’imaginer qu’elle se ficher de lui depuis toujours.


Hermione - «Tu m'écoutes maintenant car j'ai écouté sans rechigner tes bêtises et tes atrocités, d'accord ? Je me fiche de rejoindre "Vicky" ou Cormac et Harry se débrouille sans moi, il a sa vie. Si je suis montée jusqu'ici avec toi, ce n'est pas pour te laisser par terre sur le sol de ton dortoir. Tu peux m'insulter mais c'est pour toi que je suis là, je ne te demande pas de le comprendre, ni de me remercier mais laisse-moi au moins juste faire ça !


Ron écouter en boudant n’ayant plu vraiment la force de ce mettre en colère. Il était trop tard, sa jambes invalide lui prenait beaucoup d’énergie et tout ce qui c’était passer en une soirée peser beaucoup sur ses épaules, malgré leur largeurs il n’était pas aussi fort qu’il l’aurait voulu. Il sentait son cœur lui faire encore plus mal entendant dans la voix d’Hermione qu’il l’avait fait pleurer et même si il était en colère il ne pouvait jamais ne pas être sensible à cela. En plus de cela bien qu’il pensait qu’elle mentait encore il avouer que si elle ne l’aimer pas elle ne serait pas là… Ou bien était-ce juste pour plaire a Harry ! Après tout il était son meilleur ami et il savait qu’Harry ne lui mentait pas par ce qu’il n’avait aucune raison… ou presque, l’hypothèse qu’Hermione soit son ami par intérêt était tout à fait possible et claire dans son esprit.


Hermione - « Tu veux que ça s'arrête non ? Que je parte et te laisse ?»

Ron fini par levait les yeux vers elle. Qui avait dit ça ? Lui, vraiment ? Que tout s’arrête oui, mais il ne voulait pas qu’elle le laisse, même si il le pensait par fois, il savait qu’il se mentait. Il avait envie de lui dire que c’était faut, qu’elle se faisait des idées mais il en était incapable par ce que si elle s’éloigner tout serait plus simple au fond. Pour lui, pour elle aussi surement, oui, il souffrirait peut être moins au final. Il soupira, ça l’agacer et lui donner un gros mal de tête tout ça. Il grogna en tentant une nouvelle fois de ce dégagé de son emprise sur lui mais comme au début il ne parvint à rien vu le peu de conviction qu’il y mit. En réalité il ne faisait que protester vaguement mais ce laisser totalement faire par Hermione imaginant qu’une fois dans son lit ça irait mieux, mais en même temps si il lui montrait sa fatigue elle gagnerait et Ron avait sa fierté ivre ou non. Il finit les fesses posées sur son lit grognant vaguement des protestations contre Hermione. Assit là il continua de fixer le sol, elle partir et il leva les yeux pour la voir le quitter pour la salle de bain. La situation lui échapper totalement, il était en colère, très en colère mais trop fatiguer pour encore faire sa crise. Toute cette douleurs l’abattait de plus en plus et il resta sans bouger sur son lit, les épaules basse, le corps affaisser complétement épuiser par tout ce qui lui tomber dessus. Alors qu’il soupiré en s’imaginant seul il sentit la place a coter de lui s’affaisser et leva les yeux un peu prit au dépourvue. Elle était toujours là alors qu’il avait crue qu’un temps fou c’était écouler depuis qu’il avait commencé à se morfondre.


Hermione - « J'ai menti on dirait... Je suis désolée, Ron... vraiment... Ça ne me plait pas non plus tout ça... je sais que tu ne le crois pas vraiment mais... »

En réalité il ne savait plus ce qu’il croyait ou non. Il avait le cerveau en bouillit et en avait soudainement conscience, peut être sortait-il enfin de son ivresse, mais c’était dure et lourd a porté. Il était assommé. Pourtant il ce concentra sur Hermione, il devait garder le plus de lucidité possible, il ne pouvait pas la perdre, il aurait pu mais elle était encore là et bien qu’il avait dit qu’il en avait marre d’elle c’était faux. Même si elle était en colère contre lui tout serrait trop compliquer entre eux et il en avait déjà assez marre de toute ces situations impossible. En plus de tout cela il réalisa vraiment qu’il l’avait blessé et un doute ce mit dans son hypothèse. Si elle pleuré, si elle avait l’aire si abattue c’était peut-être qu’il avait eu tort, non ? Il était remplit de contradiction et dans son état il n’arrêter pas de perdre le fil de ses pensées. D’ailleurs il s’aperçu a peine du faite qu’il avait maintenant une serviette sur les épaules.


Hermione - «...mais ça me fait mal aussi. Et tu comptes pour moi seulement il faut toujours que... que ça ne marche pas... puis tu n'es pas patient et en même temps ça fait- trop longtemps...»

Et ce que Hermione voulait totalement le perdre ou ne faisait-elle vraiment pas expert de l’embrouiller de la sorte ? Par ce que là il ne savait plus du tout ou il en était et ce qu’elle voulait dire. La suivre, comprendre et réfléchir en même temps c’était bien trop pour lui. Et il avait complétement lâché. Il la fixer sans qu’aucun mots ne rentre à présent, pourtant cela avait l’air très sérieux.

Est-ce qu’elle l’avait remarqué ? Par ce que le baiser sur la joue qu’elle lui offrit eu l’avantage de le réveiller de son moment de profond trouble. En réalité ses yeux furent soudain aussi gros que deux rappelletout alors que la douceur humide de ses lèvres ce confrontèrent a sa peau. Si son cerveau jusque-là avait lâché prise ce fut bien pire à ce moment, c’était simplement le vide total, le néant a n’en pas douter. Il aller balbutier quelque chose qui aller surement être complétement idiot quand elle tourna son visage et que cette fois ce fut sur ses lèvres qu’il eut le droit d’avoir les lèvres d’Hermione. Etait-il encore dans l’un de ses rêves ou elle venait dans son lit et lui faisait la même chose, par ce que là c’était étrangement réelle. Il ferma les yeux, ne voulant même pas penser, c’était si bon, cette douceur sucré… Il était comme sur un nuage, tous ses démons avaient soudainement disparut, comme si rien n’était jamais venu le mettre en colère et lui piétiner le cœur. Le meilleurs remède au monde venait tout juste d’être découvert par Ronald Weasley et tant pis si il n’avait pas de prix Nobel en partagent sa découverte au moins lui il se sauver la vie. Elle finit par ce reculé et il ouvrit les yeux sur elle, planant légèrement autre part que dans ce monde. Il était si près d’elle, si bien soudain…


Hermione - Si pour toi, c'est de la pitié... tu te trompes sur moi, Ron. Depuis longtemps. Je t'aime, idiot...»

…
Une grande bourrasque de vent soufflât dans le cerveau de Ron à ce moment. Qu’avait-elle dit au juste ? Non, non ! C’était complètement idiot, absurde, impossible ! Pourtant Hermione ne mentait pas sur ce genre de chose, non ces principes et sa moral le lui interdisait. De plus elle lui disait en l’embrassant donc elle l’aimer, comme on est amoureux de quelqu’un, pas juste comme un ami. Est-ce que c’était possible ? Vraiment possible ? Il chercha dans les yeux de la jeune fille la réponse et Merlin il ne sut quoi en pensait, il était complétement bouleversait. Ce qui était sur c’est que cette aveux était bien plus efficace que la douche froide. Seulement alors que les rouages de son esprit ce remettait en marche il ne laissa pas une seul pensée venir à lui. Il se pencha et embrassa Hermione, après tout il en mourait d’envie de puis si longtemps et si tout ça était vrais elle ne le repousserait pas comme dans la douche, d’ailleurs pourquoi l’avait-elle fait ? Aucune importance… Ses bras ce fermèrent autour d’elle, la collant a lui alors qu’il gouter avec envie les lèvres de la jeune fille. Un fruit gorger de soleil… la bouche d’Hermione était un fruit gorger de soleil et il voulait en prendre tout le jus peut importer ce que cela devait lui couté. Prit dans sa passion il laissa ses dents mordiller sa lèvres inférieur avant de glisser sa langue plus gourmant que jamais face à cette sucrerie. Ses mains s’accrochaient a la robe tremper d’Hermione avant de se redresser, il avait oublié, il devait lui dire, c’était important ! Quand il ouvrit les yeux sur elle il était complétement troubler, troubler au point qu’encore bien saoul bien que moins, il avait les oreilles rouge de gêne. Il aurait dû lui dire, lui dire ce qu’il ressentait au plus profond de lui mais étrangement rien ne sortit comme il l’aurait voulut.



Ron - « Hermione… je… je tes menti moi aussi. Le petit Rony ne veux pas que tu le laisse tranquille… le petit Rony a vraiment besoin de toi. »

C’était la plus grande vérité qui soit et c’était bien aussi bien qu’un « je t’aime aussi » qu’il était apparemment incapable de dire sur le moment. Plongent son nez dans son cou il si trouver bien là a la serré contre lui a l’en étouffer, seulement elle était geler et il n’était pas insensible a cela par ce qu’en plus elle lui glacer le sang par la même occasion. Il se redressa alors avec une idée en tête et ce mit à lui défaire sa Robe comme si tout était absolument normal avant de ce stopper ce rendant bien compte que ce n’était pas une bonne idée qu’il le fasse lui-même et sur tout par ce que Hermione ne devait pas vraiment apprécier cette soudaine initiative. Il comprit en voyant ses mains sur sa taille et rougie plus que jamais en ce redressant n’ayant pourtant pas l’aire plus mal à l’aise que ça.



Ron - « Tu devrais retiré ça et enfiler un trucs sur le dos… tu vas mourir de froid comme ça et tu me gèle en plus. »

En réalité il avait plus retrouvé l’esprit qu’il ne voulait l’admettre, ses pensées étaient plus claires. D’ailleurs il se rendit enfin compte que son boxer était trempé et que son lit aussi. Alors il se leva comme il le pu et prit le nouveau boxer que Hermione lui avait pris. Sans réfléchir a son acte, ce qui prouvait bien qu’il était toujours bien ivre, il enleva le tremper pour enfiler le nouveau sans même se soucier que sa meilleure amie soit à coter de lui ou non. Il se rassit sur son lit en attrapent un vieux t-shirt juste poser là et ce laissa tomber sur le dos épuiser de cette journée en posant le vêtement sur les genoux d’Hermione. C’était sûr, il avait beau être fatiguer et abattue par toutes ces émotions il ne perdait pas le nord et son nord a lui c’était Hermione. Il n’oublier pas ses aveux et c’était bien pour cela qu’il ne voulait pas la lâcher. Ce redressant alors un peu gauchement il se pencha sur elle et se mit à faire ses yeux de chien battue.


Ron - « Tu veux bien dormir avec moi, Mione ? J’veux pas être tout seul… »

Boudé était sa principal spécialité et si près son regard captant totalement le sien il savait qu’il avait une chance de la faire plié à sa demande, plus encore son regard passa aux lèvres de la jeune femme et il eut un sourire espiègle. Plongent il reprit son baiser là où il l’avait laissé quelque temps plus tôt avant d’avoir cette envie subite de jouer aux aveux à son tour. Seulement là rien ne pouvait l’empêcher de l’embrasser et d’aller plus loin, pas même son cœur qui taper dans sa poitrine à vouloir en briser sa cage thoracique. Ses lèvres danser contre celle d’Hermione goutant une nouvelle fois à cette sucrerie délicieuse et ensorcelante, seulement il en voulait plus et, alors qu’il laisser ses mains descendre sur ses hanches, il fit glisser sa langue doucement surs à lèvres inférieur presser de rencontré la sienne, mais ne voulant pas forcer le passage, cela aurait pu tout gâcher…

"PLEASE FORGIVE ME"

'Cause you feel like paradise

Il n'est pas conscient. Hermione ne s'attendait vraiment à rien réellement. Elle était juste satisfaite, si on pouvait dire, et soulagée d'un des poids énormes qui s'étaient accrochés à elle comme les bras du Filet du Diable s'enroulaient autour de ses victimes... Qu'est-ce qu'elle pouvait sincèrement espérer après ça ? Il était ivre, certes pas autant qu'elle ne l'avait pensé, mais bel et bien ivre. Si l'embrasser l'avait soulagée et calmée, elle, de son côté, cela n'avait pas la vertu selon elle de réduire le taux d'alcoolémie des jeunes sorciers, pas même de son meilleur ami. Ce dernier terme sonnant encore plus faux qu'à l'habitude d'ailleurs... Enfin, le fait est qu'il n'y avait rien à envisager à l'issue de tout ça. Pourtant, il y avait bien un après. Peut-être allait-il simplement y être indifférent et rester dans ses bouderies. Le mieux à envisager serait qu'il s'endorme simplement aussi soudainement qu'une pierre tombant dans l'eau. Au moins dans cette dernière éventualité, il n'y aurait rien à dire, à excuser, à assurer même derrière et elle aurait la certitude qu'il se reposerait. Cela aurait été tellement plus simple...

« There is a spark in between us... »

Elle le regarda percer ses yeux avec les siens comme pour brasser son cerveau à la recherche d'une réponse à une question qu'il n'avait jamais posé à haute voix. Mais ses poumons se gonflèrent et son cœur battit plus lourdement en la devinant. Il cherchait sa sincérité... Jusqu'à quel point était-il ivre ? Cette question recommençait à intoxiquer ses pensées, lui arrachant presque une grimace. Pourtant elle s'évaporèrent comme un Ridikulus sur un Epouvantard au nouveau contact de ses lèvres. Elle en oubliait presque tout. Elle était si bien contre lui, sentant ses bras autour d'elle, juste ses lèvres contre les siennes, la chaleur de son corps contrastant avec le froid des gouttes d'eau tombant de ses cheveux, son odeur, ses mèches de cheveux encore mouillés... ses dents mordillant sa lèvre et sa langue qu'elle autorisa à joindre la sienne, ce malgré tout son bon sens et sa bonne volonté. Hermione ne sut même pas retenir un sourire amer quand elle sentit le goût de l'alcool encore présent... Pourtant elle n'avait pas brisé le contact : quelle faiblesse ! Ses bras étaient mollement glissé autour du cou du rouquin, comme pour le retenir un peu encore avant de recommencer à penser.

« 'Cause you feel like paradise ; and I need a vacation tonight »

Ce fut presque violent quand il se redressa et s'éloigna d'elle. Comme l'eau retenue derrière une porte qui s'ouvrit d'un coup, une vague dévastatrice venait d'insinuer son cerveau dans les moindres recoins, la pression si forte qu'elle eut presque mal au crâne. Les donnés et sa raison forçaient le chemin pour retourner à leur place, ne lui donnant pas le temps de sourire tendrement à l'air de Ron. Ceci dit, elle nota parfaitement bien que ses oreilles étaient rouges. Avait-il honte ? Était-il gêné ?
Ron - « Hermione… je… je tes menti moi aussi. Le petit Rony ne veux pas que tu le laisse tranquille… le petit Rony a vraiment besoin de toi. » Un sourire compatissant et des yeux fuyants. « Le petit Rony » n'est-ce pas ? Tu es à peine conscient. Hermione hocha pourtant la tête sans rien dire, trop fatiguée pour ajouter quoique ce soit. De toute façon que dire à ça ? Surtout vu le fil de ses pensées... Elle avait fait suffisamment ce soir-là pour se sentir coupable pour l'année, sans oublier la colère qu'elle avait complètement troqué pour l'amour du rouquin. Ce qu'il disait avait beau pouvoir être vrai, il n'empêchait qu'il serait entaché de ce goût amer, le même goût alcoolisé qu'elle avait goûté sur ses lèvres. Touche d'acidité dans l'océan de chaleur et douceur. Touche non négligeable. Mais cela avait fait tant de bien qu'elle n'avait plus qu'à assumer toute seule cet abus qu'elle seule pouvait réellement voir. Il se rend à peine compte... phrase simple qui ne semblait pas avoir de fin pourtant dans les meurs de son crâne. S'il savait ce qu'il se passait de son côté mais il n'en avait pas la moindre idée.

Silencieusement, elle joua à nouveau dans ses cheveux, absente. La sorcière maudit presque la façon dont son cœur battait plus fort depuis qu'il avait niché son visage dans son cou. Un sourire amusé luttait sa place contre son air impassible. C'est à peine si elle réalisa la chair de poule qu'elle avait et le frisson qui la secoua quand une goutte de ses cheveux tomba dans son dos la réveilla un peu. Cela ne pouvait pas s'éterniser et elle n'aurait aucune excuse. C'était pourtant si reposant mais inapproprié. La Gryffondor allait le repousser quand elle le sentit s'agiter. Elle se figea même se rendant compte qu'il essayait de la défaire de sa tenue encore trempée. Si elle ne bougea pas d'abord, c'est qu'elle se remettait à réfléchir à l'origine de ce geste dans la tête rousse de son meilleur ami - désignation sonnant décidément encore plus faux qu'à l'ordinaire évidemment. Il ne pouvait pas repasser à l'attaque comme dans la douche quand même, pouvait-il ? Hermione allait agripper ses mains mais il s'arrêta tout seul. Elle déglutit silencieusement en le regardant, légèrement rose mais le regard ferme.
Ron - « Tu devrais retiré ça et enfiler un trucs sur le dos… tu vas mourir de froid comme ça et tu me gèle en plus. » Elle hocha la tête une nouvelle fois en fronçant les sourcils, toujours incapable de déterminer réellement l'état du garçon : ses réactions allaient des plus logiques, mesurées et attentionnées, au plus abruptes, irraisonnables, sans gêne et incongrues. En parlant de ça ! Ca, voilà ! Se défaire de son dernier et unique vêtement devant elle ! Hermione ouvrit la bouche, les sourcils élevés et les yeux fermés sous ce geste. Elle souffla un "d'accord" pour elle-même en regardant ailleurs. Non, pas la moindre chance qu'il soit conscient... bien que sarcastique, cette pensée était un appel au secours à son bon sens et à sa volonté. C'est à peine si elle osa regarder dans sa direction quand elle le sentit reprendre place sur son lit, préférant feindre d'être plongée dans la contemplation des emballages divers et bien trop nombreux de confiseries en tout genre. Puis fixa le t-shirt qu'il lui envoya sur les genoux. Elle devait être complètement rose pivoine encore, heureusement qu'il était tard !

Son cœur rata un battement quand elle l'entendit à nouveau, ce même cœur le lui faisant payer en s'échappant presque au-delà de ses côtes. Ron - « Tu veux bien dormir avec moi, Mione ? J’veux pas être tout seul… » Merlin ! Que répondre à ça sans risquer d'en revenir au point de départ ? Pourquoi s'infligeait-elle toujours cette peine ? Pourquoi devait-elle à chaque fois chercher ce regard ? Pourquoi à chaque fois avait-elle l'illusion qu'elle réussirait à gagner une bataille qu'il gagnait toujours ? Elle lui donna son regard de "Ron, je t'en prie" mais fut incapable de répondre quoique ce soit avant qu'il n'eut recommencé à l'embrasser. On ne pouvait pas la blâmer de céder à ce qu'il lui était défendu depuis longtemps... Pas même dans cette situation improbable. Encore une fois, sa raison devint plus qu'une voix de fond et elle se laissa complètement transportée, répondant avec trop de gourmandise à celle de Ron. Elle était censée se changer, partir après mais non, elle était là, incapable d'aller à l'encontre de ces yeux et de ces lèvres, comme si ils dictaient ses moindres gestes. De la même façon, elle aurait dû se réveiller en sentant sa langue sur sa lèvre inférieure, n'attendant que son accord, mais au lieu de ça, elle le lui donna, espaçant suffisamment ses lèvres pour les lier. Ses bras à nouveau autour de son cou l'attiraient plus près encore d'elle comme si cela fut seulement possible. Son cœur recommençait à battre vite mais Hermione n'en avait qu'à moitié conscience, ivre de ses lèvres à lui à son tour. Ce n'est pas raisonnable, tu es à peine plus consciente que lui, ma pauvre ! Pas même ça ne suffit à mettre fin à sa participation, pire, se mettait-elle plus à l'aise en changeant un peu de position. Pourtant elle se sépara bien de ses lèvres enfin en fronçant des sourcils. Le regard dans le vide, elle respirait un peu plus bruyamment qu'à l'ordinaire.

Hermione ▬ « Je... je ferais mieux de me changer... Rapidement. Je reviens. »

Elle se défendit de le promettre, sachant pertinemment que sa tête allait lui jouer encore des tours pendant ce laps de temps mais elle déposa un baiser sur ses lèvres, filant avant qu'il ait l'idée de répondre ou de resserrer sa prise. La sorcière s'éclipsa à nouveau dans la salle d'eau, évitant son reflet comme un cognard. Déjà pour ne pas voir l'état de ses cheveux mais éviter de voir la honte sur ses joues et l'envie sur ses lèvres. Elle se dépêcha presque de retirer son reste de robe avec un pincement au cœur - retrouvant sa baguette qui tomba au sol - puis enfila le t-shirt confié, pétrifiée de froid. L'odeur de Ron embaumait le tissu évidemment. Elle sentait presque la chaleur du jeune homme en émaner, ce qui lui valu une bonne gifle mentale. Le t-shirt lui tombait un peu plus bas qu'à la mi-cuisse, l'avantage qu'il soit bien plus grand qu'elle ne l'était. Elle secoua ses cheveux un peu, craignant vite les effets de l'humidité, s'avançant vers la porte pour rejoindre les dortoirs... Mais elle s'arrêta sur le pas : elle ne devait pas rester. Soit, elle ne pouvait pas partir comme ça, ce serait affreux mais rester... Jusqu'à ce qu'il s'endorme se promit-elle poussant loin tout de suite la pensée suivante qui était "Et si Harry ou un des garçons rentraient d'un coup ?" Ha ! Ils auraient de quoi se faire des idées... elles ne pourraient même pas être sûre qu'ils auraient tord d'ailleurs... L'idée ne voulait en fait pas la laisser tranquille bien qu'elle essayait de l'occulter en regagnant le dortoir, cachant une énième grimace coupable.

Hermione ▬ « Merci pour le t-shirt... Il me va juste comme il faut... » dit-elle avec un sourire amusé qu'elle forçait un peu, une fois à nouveau, encore debout devant lui. Elle se pinça les lèvres avant de poursuivre « Donc... rester...? Je veux bien mais tu sais, les autres vont finir par revenir et c'est leur dortoir aussi... »

Et avoir une fille dans le leur ne devrait pas les mettre à l'aise à leur retour !
Elle voulut montrer sa bonne foi avant qu'il ne s'énerve encore en grimpant sur le lit et s'y allongeant pourtant, le regardant toujours. Il n'est conscient des réalités, accusa encore sa logique avant qu'elle ne l'accuse aussi d'être une girouette. Elle étendit le bras pour chercher sa main. Si elle avait second aveu à faire, elle dirait qu'elle aurait voulu que ce moment soit limpide, qu'il n'ait jamais bu. Et si elle devait avouer autre chose que ça, elle dirait tout bêtement, que oui, elle avait encore envie de le sentir près d'elle, contre elle, de sentir ses lèvres, de ne plus penser, de juste sentir son corps, inhaler son odeur, oublier tout, sentir son cœur s'emballer... Profiter outrageusement de ce moment en d'autres termes. Elle se redressa un peu et posa ses lèvres sur son front, sa joue, sa mâchoire puis ses lèvres à nouveau.

Hermione ▬ « Je veux juste que tu saches que j'étais sincère... »

Souffla-t-elle en parlant des deux mots clés qu'elle avait prononcé un peu avant ça. Comme pour s'excuser de son comportement et le faire parler peut-être. Si tu l'aimais vraiment, tu ne profiterais pas de la situation comme ça... seulement mince, elle écoutait toujours sagement cette bonne voix que Darwin identifiait comme conscience, la laisserait-elle commettre cette erreur de rester un peu encore ? Jusqu'à ce qu'il s'endorme, se persuadait-elle sans cesse. Peu importe si à plus d'un moment elle avait cru - même su - vouloir plus que ça. Elle ne pouvait juste plus lui dire non encore... elle se débrouillerait alors à faire le juste milieu entre sa conscience et Ron.

[HS ; je réfléchis à une fin. Je restais debout pour finir absolument - je traine trop dans mes RPs - mais là j'arrive plus. Désolée pour la lenteur...]

« I don't want to play anymore » « I never knew what you were capable of Baby, I would've kept my heart. But I gave it up Baby, I fell in love Now I don't know what it's done »

Ce n’était pas comme si Ron avait tout contrôle sur la situation, mais ce qui était sur c’est qu’il avait bien conscience du faite que la langue d’Hermione ce glisser contre la sienne et qu’il avait l’intention féroce de la câliner jusqu’à en mourre étouffer. C’était comme un rêve, le rêve le plus réaliste qui soit mais pourtant le lendemain matin il n’en aurait surement aucun souvenir, ce qui au fond était bien malheureux pour le rouquin. Ce qui était aussi malheureux ce fut quand la jeune fille ce recula, mettant fin à ce qui était pour lui, un merveilleux baiser. Il fit la moue mais ne dit rien, restant sur un petit nuage même si son cerveau était comme du coton.

Hermione - «Je... je ferais mieux de me changer... Rapidement. Je reviens. »

Ron aurait pu bouder pour l’avoir encore près de lui, mais alors qu’elle le repousser un peu ses lèvres ce posèrent sur les sienne et l’idée même de la retenir ne lui vin plu du tout à l’esprit. Alors il la vue ce levait et disparaitre derrière la porte de la salle de bain. Le grand rouquin, assit sur son lit, resta à fixer la porte un peu ailleurs. Il avait du mal à voir la réalité, tout était si flou mais pourtant elle était bien vrais n’est-ce pas ? C’était si dur pour lui de croire, de croire qu’il y avait ne serrai ce qu’une petite chance pour qu’elle l’aime comme lui l’aimer. On se moquer de lui, tout le monde avait l’air de savoir qu’il était fou d’elle, mais qui pouvait vraiment comprendre ce qui l’handicapé au fond ? Si elle ne lui avait pas volé son cœur il ne serrait peut être pas comme ça, peut être que tous ses complexes se serrait envoler et parfois même quand il les oublier il n’avait cas la regardé pour ce rappeler qu’il ne valait pas grand-chose. Il avait honte de lui-même. La raison était encore plus écrasante quand la jeune femme ce tenait face à lui, alors oui, il avait du mal à croire tout ce qui ce passer autour de lui et avait cette sensation irréel qu’elle n’ouvrirait plu jamais la porte et qu’elle ne reviendrait pas, comme la fin d’une illusion. Il en avait eu tellement ces dernier temps des hallucinations, et si l’alcool lui jouer simplement des tours ? Pourtant ses lèvres, son parfum, ses yeux ne pouvaient pas être un mensonge… Ron était comme perdu, on venait de lui lâcher la main et il ne savait plus où était le bon chemin. Par ce qu’il fallait bien le dire au fond il avait toujours eu besoin d’un guide, Harry avait rempli ce rôle à merveille mais pourtant un jour il c’est rendu compte que le vrais chemin qu’il voulait prendre c’était celui qui menait vers la petite brune. En réalité, ils pouvaient bien ce moquer de lui, si vraiment tout ce qu’elle avait dit était vrais, si elle lui prenait la main à nouveau il pourrait vivre normalement, combattre ses démons. Il en était persuadé, avec le temps et son sourire il pourrait tout affronter. Si seulement elle pouvait lui sourire… le genre de sourire éclatant qu’il n’avait plu vu depuis si longtemps.

La porte se rouvrit et il parut sortir d’un autre monde quand ses yeux se posèrent sur elle. Elle était si cruelle. Le faisait-elle exprès pour le torturé ou pire n’en avait-elle vraiment pas conscience ? Il l’avait déjà imaginé dans ce genre de situation, un peut différemment certes il ne fallait pas ce voilé la face, mais c’était incroyable de le voir en vrais. Comment faisait-elle pour le rendre plus amoureux qu’il ne l’était déjà ? C’était bien simple il la dévoré des yeux comme jamais il ne l’avait fait auparavant et la seul pensé qui lui vin à l’esprit fut : Splendide. Merlin que c’était vrais ! La fille de ses rêves était habiller d’un de ses vieux t-shirt qui descendait par Gogric un peu plus bas cas mi-cuisse et qu’on le crois ou non jamais il n’en avait vue autant des jambes de sa meilleure amie, et que dire de ses cheveux, défait, ébouriffer, tombant autour de son visage rosie bien que fatiguer. Si il n’avait pas était totalement subjuguer voir même hypnotisé son corps aurait pu le faire rougir rien que par cette délicieuse vue des plus rafraichissante.

Hermione - «Merci pour le t-shirt... Il me va juste comme il faut... » Il n’entendait en réalité rien du tout sortir de sa bouche, ses yeux était fixement viser à ses cuisses et il pensait sérieusement qu’il aller s’évanouir. « Donc... rester...? Je veux bien mais tu sais, les autres vont finir par revenir et c'est leur dortoir aussi...»

Ron leva les yeux sur son visage comme s’il avait soudainement réalisé que oui, elle lui parler bien à lui. Les autres ? Il se fichait des autres, ils ne pouvaient pas lui en vouloir pour ça. Ce n’était pas comme si c’était vraiment gênant en plus pour le Gryffondor, bien qu’il l’a désiré il avait encore assez de moral pour ne pas tenter quoi que ce soit alors où était le problème ? Qu’elle dise que c’était contre le règlement là il aurait mieux comprit, mais le faite que les autres reviennent, tant pis… ou peut être que cela la gêner, elle ?

Ron - « On s’en fiche, Mione… On ne fait rien de mal.»

De son point de vue en tout cas. Mais pour le coup elle monta quand même sur le lit pour s’allonger à coter de lui et il en fit de même en se mettant bien face à elle dans un sourire. Il avait comme l’espoir qu’elle ne voulait pas partir et pour lui c’était plus que du bonheur que d’imaginer cela. Il sentit sa petite main fine et délicate prendre la sienne qui avait l’air si grossière à côté de la sienne et il se mit à la serrer doucement admirant alors la douceur fraiche de sa peau qui lui faisait un bien fou. Le lit était déjà un peu petit pour lui, mais avec elle en plus ils étaient déjà étroitement proche, c’est quand cette pensée lui traversa l’esprit que les lèvres d’Hermione vinrent une nouvelle fois volé les sa peau et il leva les yeux vers elle alors qu’elle continuer son pèlerinage sur son visage. Il ferma les yeux doucement avec un petit sourire de bien être qui ce dessina sur son visage. Il était si bien avec elle, tout était si calme à cette instant que quelque part il en oublier tout ce qui c’était passer avant, ne vivant que dans l’instant présent ce qui était au fond peut être du a son état d’ivres. Les lèvres de Hermione finir enfin sur les sienne et il rouvrit ses yeux sur son regard chocolat, si inquisiteur avec son cœur.

Hermione - « Je veux juste que tu saches que j'étais sincère... »

Il réalisa soudain qu’il avait arrêté de ce posé cette question. Il avait tant de confiance en elle, une confiance démesuré peut être, amis comment Hermione Grange pouvait mentir sur ce genre de chose ? Elle qui avait tant de principe et qui ne croyait quand la justice, si bien qu’elle avait appris avec le temps que même en brisant les règles on pouvait être juste et que justement sans cela ça ne pourrait pas être possible. Alors non, rien que pour cela c’était impossible qu’elle joue avec ses sentiments. Hermione était bien trop sensible de toute façon, elle tenait à ces choses-là et il le savait bien. Ce penchant légèrement jusqu’à ce que son front ce confronte au sien, Ron eu un petit sourire en laissant son regard descendre une nouvelle fois sur leur mains lié. Si un jour on lui avait dit que ce genre de chose arriverait il aurait bien rit… ou ce serrait mit en colère peut être.

Ron - « Je sais… Je crois que j’ai du mal… J’ai vraiment trop bue, hein ?»

Ca n’était pas du tout une question, mais une simple remarque sur le faite que tout ça lui paraissait irréel par ce qu’il ne se sentait pas dans son état normal et que la fatigue commencer à l’assommer. Sans le vouloir son regard se fixa sur ce qui était pour lui la marque du diable, du malheur, de la douleur… Il n’avait pas souvent l’occasion de la voir, Hermione s’efforcer tout de même de bien la cacher, peut-être par honte, peut-être par douleur. Sa main ce défi de celle de la jeune fille et ses doigts remontèrent doucement le long de sa peau laiteuse jusqu’à ce qu’ils se confrontent au relief immonde de cette marque même pas encore complétement cicatrisé. De son pouce il la caressa doucement, le souvenir de ce jour lui revenant atrocement en mémoire. Ce jour où il avait bien crue la perdre, ce jour où elle avait crié si fort qu’il avait senti ses propres os souffrir avec elle. Il lui prit doucement son avant-bras et le monta doucement a lui, ce penchant un peu pour déposer tendrement es lèvres sur sa peau meurtrie a jamais.

Ron - « Je suis désoler tu sais… J’aurais voulu que mon monde… que ton monde, soit plus juste. Tu mérites plus que n’importe qui d’être une sorcière, même moi au final…»

Il eut un petit rire amère en lâchant doucement son bras pour la libéré de son emprise et rattraper sa main. Ron ne savait pas si elle en soufrait réellement, elle ne le montrait jamais et il la voyait si forte. Au final il se sentait bête par ce qu’il avait l’impression de plus en souffrir qu’elle. Toute les fois où Malfoy l’avait insulté il avait crue qu’il le tuerait, lui ou un autre d’ailleurs. Seulement il ne fallait pas ce voilé la face, si elle avait tant bue de cours, si elle c’était efforcer d’en savoir mille fois plus que les autres, plus que par ce qu’elle a toujours eu cette soif de savoir incroyable, c’était bien par ce qu’elle se sentait inférieur et blesser. Il espérait juste que maintenant elle ne ressentait plus ce sentiment d’infériorité qu’il côtoyait étroitement lui aussi.de toute façon elle devait bien le savoir qu’au fond, les née-moldu mérité mille fois plus une place dans le monde magique que ceux qui avaient ce genre d’idée, et même si la guerre était finie il savait qu’elle devrait toujours subir ce genre de chose à l’ avenir. Pour son grand malheur, traité de « sang-de-bourbe » quelqu’un n’était pas condamnable par la justice et pourtant pour lui c’était la plus grande injustice qui soit, jugée quelqu’un par son sang… Quand on le regardé a coter d’Hermione, parfois on aurait pu croire qu’elle avait passé bien plus de temps dans ce monde que lui. D’ailleurs lui ce sentait idiot par fois de ne rien savoir sur son monde, enfin, le monde des moldu. Il ce sentait par fois à l’écart des discutions entre elle et Harry. D’ailleurs c’était amusant pour finir qu’entre eux trois il y est une née-moldu, un sang pur et un sang-mêlé… Comme mélange des genres il n’y avait pas mieux n’est-ce pas ? Ron ce sentit soudain coupable d’avoir mit sa dans la discussion et il se pencha sur elle pour enfouir son nez dans ses cheveux, laissant ses bras l’entouré pour l’attiré a lui, n’ayant heureusement pas conscience de ses actes.

Ron - « C’est juste que… Tu comprends, j’ai honte. Je veux dire que… Tout ça, tout ce qui est arrivé c’est à cause des sang-pur, ils ont eu peur et moi je le comprends. Quand des filles comme toi débarque, ça fait du remue-ménage, mais je… enfin… j’aurais dû être plus là, j’aurais dû prendre soin de toi par ce que tu es précieuse et que je ne l’ai jamais fait alors que j’en mourais d’envie. »

Le malheur dans tout ça, la vrais désolation était que Ron tenté de dire des choses cohérente, d’ouvrir son cœur et de déballé ce qu’il voulait vraiment dire, mais c’était dur de suivre ses pensée, il n’y arriver pas du tout et du coup il se perdait tout seul. Ce n’était pas comme si d’ordinaire il avait des facilité à exprimer ses sentiments, mais au moins l’alcool lui donner une meilleurs facilité pour s’exprimer librement au dépens d’un esprit clair et d’une conscience éveillé. Il jura dans les cheveux de la jeune fille par ce qu’il voulait dire il l’avait oublié alors que pour lui c’était très important, mais que tout aller trop vite dans son esprit. Il se retira alors de sa chevelure et replaça son front sur le sien en soupirant accablé par son propre manque de clarté. Dans son fond intérieur il savait que dans une autre situation peut être qu’il aurait réussi à trouver ses mots et sur tout savoir comment organiser ses pensé pour mettre les mots de ses phrases dans le bonne ordre.

Ron - « Ce que je veux dire c’est que, je… je t’aime et tu vois, je trouve que j’aurais dû être plus avec toi après ce jour, comme maintenant d’ailleurs. J’ai cru que tus errait plus tranquille sans moi dans tes pattes mais j’aurais dû te soutenir plutôt que fuir…»

Il eut un petit sourire triste, résistant contre le sommeille pour la regardé encore et soutenir son regard. Il s’en voulait, avait honte de lui avoir fait subir encore et toujours sa mauvaise humeurs et sa frustration pendant tout ce temps alors qu’elle aurait pu avoir besoin de lui, il s’en voulait de ne pas l’avoir plus soutenue après la guerre pour ces parents ou pour tout ce qu’elle avait dû enduré, ne pensant cas lui et croyant égoïstement qu’elle n’avait pas besoin de lui, c’était tellement plu simple de ne pas prendre ses responsabilité et de la laisser patauger toute seul, mais Merlin qu’il avait honte… Il embrassa doucement le bout du nez froid de sa belle et lui fit un petit sourire Made In Weasley, une moue parfaite entre le « je suis profondément désoler pardonne moi, je tant prit » et le « tu es belle et tu le serra toujours même si tu te mets en colère ou que tu pleur par ma faute. » Oui, il n’y avait que lui pour faire ce genre de sourire si communicatif, n’est-ce pas ?

CAN BE THE ONE

I'll be there for you through
it all

« On s’en fiche, Mione… On ne fait rien de mal.» Elle retint au fond d'elle tous les commentaires que lui inspirait cette unique phrase. Rien de mal ? Il venait quand même de faire un effort sur sa jambe. Cela lui semblait mauvais pour son corps. Il avait bu comme un puits sans fond à en être si ivre qu'il en avait perdu de vue les réalités. Cela ne lui semblait pas être quelque chose de bien. Ils avaient fini mouillés à en être malades dans une douche et s'étaient disputés. Ça lui avait fait du mal. Elle semblait le blesser en permanence, incapable de le rassurer. C'était triste même cette fois. La sorcière se trouvait dans le dortoir des garçons encore, sans raisons valables ou raisons de force majeur. C'était affreusement amoral et mal. Elle l'avait même embrassé, avait avoué ce que renfermait son cœur, le rejoignait, lui faisait plaisir pour une fois mais tout ça en sachant parfaitement que ça ne mènerait nulle part. C'était mal. Comme si elle profitait de lui et de sa semi-conscience. C'était mal. Mal, mal, mal. Hermione aurait pu trouver mille définitions du mal dans cette soirée et cet instant. Rien ne serait assez grand, assez rassurant pour elle après ça pour couvrir la honte et la culpabilité. Mais que pouvait-il y comprendre ? Qu'est-ce que son cerveau fatigué et embrumé en cet instant voudrait bien entendre ? Et elle, elle n'était pas en meilleure position. Et bien qu'elle cessa de lutter contre un ennemi qui n'en était pas un, il n'en restait pas moins qu'elle voyait le mal partout chez celui-ci. Être heureuse ? Ne pas l'être ? Son cœur s'adoucit en sentant sa main dans la sienne, son regard bleu semblant s'y perdre. Même en colère, même fatiguée, même coupable, ça ne changeait rien à ce pourquoi son cœur cognait.
« Je sais… Je crois que j’ai du mal… J’ai vraiment trop bu, hein ? » Elle fit un petit sourire dans le vague. C'était sa seule réponse, la plus juste.
Oui, il avait trop bu. Il s'était fait trop de mal. Il semblait même ignorer combien ça pouvait la blesser, elle, la fille égoïste qui avait laissé le meilleur ami qui détenait son cœur pour celui qui détenait du toupet. Non pas qu'elle dénigrait Nika, non, mais les différences entre lui et Ron étaient là : Ron n'avait certes pas eut le "courage" de poser la question pour le bal, Nika n'était pas Ron. Elle se mordit l'intérieur de la lèvre, remarquant que les mêmes choses repassaient en boucle dans sa tête. Hermione aurait pu s'endormir à l'instant et elle aussi, ne s'occuper plus de rien mais elle devait le surveiller. Juste pour avoir l'impression de maîtriser la situation, la maîtriser réellement même si la Gryffondor avait baissé toutes ses gardes habituelles.

Hermione fronça les sourcils quand il dénoua sa main de la sienne mais ne dit rien, elle avait besoin d'être calme. Lui-même semblait s'être calmé, être moins comme une rivière tumultueuse, plus doux même. Elle avait qu'une envie : s'engouffrer dans le confort qu'elle ressentait à cet instant et y rester le plus longtemps possible. Son souffle se coupa un court instant quand elle sentit ses doigts effleurer son bras. Non pas à cause de la sensation, ni par surprise, mais parce qu'à son regard, elle comprit ce qu'il avait en tête. Quand son pouce passa sur cette cicatrice, elle serra un peu les dents avant d'avaler sa salive. La rouge et or eut la furieuse envie de retirer son bras, de l'enfouir sous son oreiller ou dans un drap, ou simplement le coller fermement contre elle. Elle faisait de son mieux pour porter un regard indifférent sur cette marque. Quand elle se lavait, elle résistait à l'envie de frotter plus fort sur cette partie de son corps. C'était du passé. C'était clair et net dans son esprit et elle ne se faisait pas d'illusions : ce n'est pas parce que certains d'entre eux avaient disparus après cette guerre que les préjugés étaient morts avec. Même si, il y aurait toujours quelqu'un pour remettre ça sur le tapis. Mais peut-être n'en souffrirait-elle plus autant maintenant. Plus jamais autant qu'à ce moment. Marquée comme un animal tatoué - et encore, Hermione accordait x fois plus d'importance et de respect à ses animaux que Bellatrix ne lui en aurait jamais donné. Elle ferma doucement les yeux en sentant le contact de ses lèvres sur cette peau meurtrie. D'ordinaire, la Granger n'aurait même pas laissé "ça" se voir. Mais c'était Ron Weasley qui était là : il savait plus ou moins ce qu'elle avait enduré, puis il était trop tard pour faire taire la cicatrice.

« Je suis désolé tu sais… J’aurais voulu que mon monde… que ton monde, soit plus juste. Tu mérites plus que n’importe qui d’être une sorcière, même moi au final… » Ses yeux se baladaient d'un bout à l'autre de son champ de vision alors qu'elle expirait suffisamment fort. Il n'avait pas à être désolé, certainement pas lui, surtout pas lui. Il ne pouvait rien y faire à ça, rien de plus du moins que ce qu'il avait déjà fait. Mais elle ne méritait pas plus qu'un autre d'être une sorcière, non, elle l'était juste. Le problème résidait dans le fait que certains pensaient que cela ne devait pas être. Hermione s'était pourtant efforcée de le prouver. Juste pour être à la hauteur, pour prouver que c'était faux, qu'elle était bel et bien partie entière de ce monde... Il l'avait comprit. Elle hocha tout bonnement la tête alors. Il ne cesserait jamais de l'étonner. Il faisait beaucoup d'efforts et, même si elle se plaignait sans cesse de lui, la jeune femme n'y était pas insensible. Ron était exceptionnel, surtout quand on savait que tant de choses les séparaient, il était toujours là. Il pouvait toujours essayer de comprendre, bien que ce n'était pas très facile en fin de compte. Il aurait pu être comme n'importe quel sang-pur, arrogant et fier de son sang, même si sa famille n'en faisait pas une fierté : Sirius était bien sortit des règles des sang-purs se fichant des dites valeurs du sang, pourquoi l'inverse aurait été impossible ? Ce n'était tellement pas le cas que jamais elle n'y réfléchissait réellement. Elle pensait seulement à leur famille qui vit dans la magie - ce qui faisait déjà un fossé entre lui et elle, de base. Mais il était là. C'était elle qui n'était que trop peu disponible pour lui, elle l'avait comprit à la bibliothèque.
Ceci dit, même si un malaise existait au sujet de son ascendance - et demeurerait peut-être même si la marque disparaissait un jour - au moins pouvait-elle se dire qu'elle avait Harry, Ginny, les Weasleys en général et leur entourage... Ron. Plusieurs fois, elle trouvait que l'injustice lui éclatait à la figure en se rendant compte que même ses parents ne pouvaient pas pleinement apprécier sa vie avec elle. Encore moins maintenant. Pourtant, elle connaissait le moyen de régler partiellement ce souci aussi mais, plus elle y pensait, plus elle se demandait si c'était bien pour eux... Comment en étaient-ils arrivés à parler de tout ça ? Un désordre intérieur bouscula ses émotions : comment faisait-il ça dans un état pareil ? Comment ? Hermione avait l'impression limite qu'il s'occupait d'elle plus qu'elle ne le surveillait et s'occupait de lui. Réfléchissait-il à tout ça ? La sorcière - à ne pas douter de ce point - ne se fit pas prier pour gagner le confort de ses bras et ferma les yeux calmement.
« C’est juste que… Tu comprends, j’ai honte. Je veux dire que… Tout ça, tout ce qui est arrivé c’est à cause des sang-pur, ils ont eu peur et moi je le comprends. Quand des filles comme toi débarquent, ça fait du remue-ménage, mais je… enfin… j’aurais dû être plus là, j’aurais dû prendre soin de toi par ce que tu es précieuse et que je ne l’ai jamais fait alors que j’en mourais d’envie. » Elle se blottit d'avantage contre lui, la vérité lui sautant réellement à la figure : oui, c'était bien lui qui s'occupait d'elle maintenant et ça lui faisait autant de bien que c'était douloureux d'une certaine façon. Sa voix l'aurait bercée si elle ne faisait pas quelques efforts pour bien comprendre ce qu'il essayait de faire passer. Bien que les mots étaient hésitants, elle comprenait oui. Elle aurait juste souhaité que le rouquin ne se fasse pas tant de soucis. Qu'il s'occupe d'aller mieux et de dormir. La Granger ne désirait pas le presser à s'endormir, comme pour se débarrasser, non, mais ça semblait si dur de s'exprimer qu'il devait même pas se laisser au repos. L'alcool devait alourdir son système aussi... Il était impossible. Surtout pour jurer de la sorte si bien qu'elle tapa une fois doucement contre son torse, se retenant d'émettre un reproche oral. Là, elle aurait bien aimé se dire que c'était l'alcool qui faisait ça... Un sourire pincé occupa ses lèvres.
« Ce que je veux dire c’est que, je… je t’aime et tu vois, je trouve que j’aurais dû être plus avec toi après ce jour, comme maintenant d’ailleurs. J’ai cru que tu serrais plus tranquille sans moi dans tes pattes mais j’aurais dû te soutenir plutôt que fuir… » Elle l'agrippa à ses mots. Ne cherchant pas cette fois à débattre où était le clair du peu clair, le sûr du flou, elle se sentit coupable avant tout. Hermione était celle qui s'était éloignée un peu d'eux tous. Surtout quand Harry et Ron, avec Ginny même, avaient passés quelques temps ensemble chez l'accueillante famille, alors qu'elle, elle avait décidé de rester dans son coin pour "arranger" des choses. Elle ne voulait pas les quitter, non, mais pourtant, la jeune femme avait bien prit quelques jours le large. Et là, le garçon disait qu'il aurait dû être plus présent ? Qu'il aurait dû la soutenir ? Il l'avait fait. Il ne pouvait rien faire de plus hélas.
Les yeux fermés le temps d'apprécier son petit bisou sur le nez, elle lui rendit son sourire avec un air de "Qu'est-ce que tu racontes ?!"

Hermione ;
« Tu as toujours été là quand il fallait Ron. Plusieurs fois, tu m'as aidée, plus même que tu ne sembles t'en souvenir ou te rendre compte. Ou encore que je ne l'admets. Tu as fait ce qu'il fallait... sauf ce soir. D'ailleurs, promets-moi de ne plus jamais boire autant et de faire plus attention à ta jambe dorénavant... Je vais bien, donc pense un peu à aller bien aussi. »

Je ne serais pas sûre d'avoir l'esprit tranquille sinon... Elle chercha ses yeux en chuchotant ces quelques phrases. Ces yeux qui semblaient plein de sommeil. Un sourire fin et elle regagna de suite une place contre lui complètement, sa tête contre son torse. Hermione respira simplement quelques secondes sans rien faire d'autre avant d'ajouter doucement.

Hermione ;
« Si tu ne fais pas attention, tu ne pourras pas jouer au Quidditch avant longtemps et je serais obligée de t'apporter la canne de mon grand-père... et te balader comme ma mère baladait mon grand-père. Je ne tiens pas à faire ça trop de temps. » plaisanta-t-elle, les yeux lourds « Demain, tout sera plus clair et on reparlera de tout ça. En attendant, il faut que tu te reposes, tes yeux sont rouges un peu... Et si ça te gêne pas de rester comme ça un peu... »

Elle profitait encore un peu, car au lendemain, tout ne serait pas plus clair à propos de cette soirée, non. C'était une illusion de le croire et de le dire. Juste, il serait moins ivre. Mais cette soirée semblerait loin de la réalité de tous les jours ou soirs, elle le savait. Hermione ignorait jusqu'à quel point oui. Raison de plus de profiter d'un moment encore de calme. D'un moment où son cœur, à défaut de sa conscience, était un peu plus léger. Elle-même se serait laissée bercer par le rythme des battements de son organe vitale, mais ce n'était pas raisonnable. Elle attendrait qu'il ferme les yeux pour se libérer de ses bras et filer. La sorcière ne pensait pas possible de trouver le sommeil après ça. Mais ce n'était pas une raison pour rester là, qu'importe combien elle aurait voulu.

De longues minutes passèrent où elle ne fit pas un geste, les yeux clos, ne bougeant pas un cil, ne faisant que respirer et attendre. C'était si calme... Elle leva la tête pour trouver un visage de bébé et des yeux bien clos. Sa respiration était profonde, on l'entendait presque commencer à ronfler un peu. Hermione bougea un peu, pour tester la solidité des bras du garçon autour d'elle et remarquant combien ils étaient mous, elle se dégagea gentiment. Elle frissonna immédiatement, la température s'étant rafraichit un peu et loin de la chaleur d'un corps. Elle saisit la couverture, tira gentiment les bords coincés sous le rouquin et la rabattit gentiment sur lui jusqu'aux épaules, avec un grand soin. La sorcière balaya ses quelques mèches avec un petit sourire et lui embrassa la joue comme une mère l'aurait fait pour son fils. C'était si dur de partir en fait... Une inspiration et elle se leva. Elle récupéra ses chausses, sa baguette et les bouts de sa robe qu'elle avait déchiré - au moins, elle aurait de quoi s'occuper si elle n'arrivait pas à dormir effectivement.
Prête à vraiment quitter l'étage, elle tourna la tête une dernière fois vers le dortoir et se sauva rapidement avant de tomber sur quelqu'un. La dernière chose dont elle avait besoin c'est de saluer qui que ce soit ou éviter un couple du regard.

Hermione Granger ne ferma pas l’œil de la nuit.