• « Il fait noir, tout noir, et elle a peur. Elle ne sait pas si ce noir est réel ou si elle l'imagine. Elle ouvre doucement les yeux, et elle découvre un magnifique jardin. Il y a des anémones tout autour d'elle, des pavots et des lys. Ils sont tous très clairs, et le soleil est invisible, mais il fait jour, un jour qui brûle sa peau, une lumière qui l'éclaire, magnifique nymphe assoupie. Elle ouvre ses yeux clairs, vert, et elle découvre le monde qui l'entoure. Il n'y a personne ici ? Le champ sent si bon qu'elle aimerait se recoucher, et elle ferme à nouveau les yeux, se laissant retomber dans les fleurs, mais deux mains chaudes la retiennent. Elle sursaute et se retourne, fixe l'étrange figure qui la dévisage. Cette femme est belle. Elle est si belle, et dans son dos, deux immenses ailes d'un blanc immaculé surmonte son dos et cache le ciel. Elle penche la tête et tends sa main vers le visage de la jeune fille, le frôle du bout des doigts, et le petit être reconnaît en ses traits ceux qu'elle a perdu il y a si longtemps, mais déjà la femme se relève, un visage tendre et maternel. Il y a un sourire qui ne trompe personne, un sourire qui transcenderait n'importe qui. Elle fixe la jeune fille sur le sol, et de toute sa grandeur, de toute sa blancheur, l'éblouit, de beauté et de lumière, la plongeant dans une ambiance chaleureuse. La jeune fille aux cheveux roux se lève aussitôt et se jette sur la femme, l'enlace et la sert entre ses mains, s'appuie contre elle et pleur à chaudes larmes. Et la femme caresse ses cheveux d'une façon que seule les mères aimantes connaissent, avec toute la noblesse qu'une Lady ait, avec toute la tendresse qu'une mère ait, avec tout ce qu'il reste en elle, en elle pour sa fille. Et elle murmure, d'une voix claire et tendre.
  
  « Pourquoi pleure tu Anael ? Pourquoi gâche tu ton si beau visage avec ces larmes inutile ? Que ce passe t – il ?
  « Mère .. si vous saviez comme vous me manquez. Comme votre absence est de plus en plus difficile à supporter ! Je vous en supplie, amenez moi avec vous ! Ainsi, plus jamais nous ne serions séparé ! Mère je vous en supplie ne me laissez pas seule !
  « Oh ma petite Anael si tu savais comme je t'aime. Tu me manques aussi ma petite, tu me manques énormément. Je ne peu pas, tu le sais très bien, il faut que tu restes ici. Tu as encore tant d'aventure à vivre. Anael il n'est pas encore temps.
  Des larmes viennent à perler une à une sur les joues de la demoiselle, qui sert de plus en plus fortement sa défunte mère dans ses bras. « NON ! Ne me laissez pas seule, je ferrait tout, je vous en conjure mère ! Prenez moi !
  « Anael il suffit ! Tu sais que je te veux plus que tout au monde à mes côtés, mais tu ne peux pas .. et moi non plus ..
  « S'il vous plais .. gardez moi à vos côtés ..
  « Je dois y aller Anael .. je t'aime. Sois forte, conduit toi telle une Winsted, garde la tête haute. Je t'aime .. ma fille ..
  
  No... mais elle avait déjà disparu. Les fleurs se mirent à brûler autour d'elle, et le noir gagna le jardin. Au dessus d'elle, il y avait une lumière. Elle leva la main, en pleurant... elle ne voulait pas tomber. Elle ne voulait pas... jamais... pas... tom... ber... Et en sursautant de son lit, Anael laissa un crie raisonner dans le pièce.
  
  « MERE NON ! […] Et merde ..
  
  Une fois de plus, elle se retrouvé seule, sans personne, à l'abandon, loin de toute forme d'amour quelconque. Mais elle passe outre ça. Elle souffre en silence, sa mère lui manque, c'est un fait, mais resté forte et passé outre les sentiments et aussi un autre fait. Plus important que tout les autres, si l'on veut ne pas se faire marché dessus. Quand on est une Winsted, on passé au dessus de tout les sentiments. Quel qu'il sois. Évidement que cela la ronger de l'intérieur, évidement que cela la faisait être plus que hargneuse et méprisable que jamais. Ceci dit, pour sa Euridice, pour Mickaïl, mais surtout pour Ginevra, elle faisait la forte. Elle jouée le rôle de la Serpentarde que rien n'attends parce que tout passe au dessus de sa tête. Ceux qui médisent sur elle devant une foule de personne, elle se charge d'eux le plus vite possible faisant en sorte de les ridiculisés, histoire que plus jamais il ne l'emmerde. Anael quand elle le veut, elle fais mal, très mal. Elle se fout des règles, elle passe aussi au dessus, pourquoi ? Parce qu'elle est forte, du moins, parce qu'elle veut le faire croire. Anael, c'est une Winsted. Toutefois, il faillais se changer les idées, ne plus penser à ce stupide rêve qui aller revenir, la nuit prochaine, comme à chaque fois. Rien n'est perdue .. rien n'est Jamais perdue. Alors quand en se rendant à la salle commune elle entendue comme tout les autres élèves de Poudlard que la coupe de Feu allait commencer, la première chose qui lui passé par la tête, c'est de posé sa candidature, et de représenté son école. Qui pour elle, je le souligne, et la meilleure qui n'eut jamais étais dans le monde de la magie. Anael tiens énormément à Poudlard, c'est sa deuxième maison, son refuge, un endroit qu'elle connais comme sa poche, un endroit qu'elle chéri, et que pour rien au monde elle ne voudrais renoncer. Anael elle aime Poudlard comme un chien aime un os. C'est précieux. Très très précieux pour elle. Personne pour l'instant n'a encore posé son nom dans la coupe, serait – elle la première ? Une fille qui plus est ? Certainement. La Winsted aime être la première à faire quelque chose, à ouvrir la marche, à montré l'exemple. Anael aime le goût du risque. Si sa vie n'était pas aussi mouvementé grâce aux cours de magie et à la vie qu'elle mène ici, elle serait certainement déjà morte d'ennui dans le monde Moldu.
  
  Cependant, ne précipitons pas trop les choses. Il faut réfléchir avant d'agir. Il faut réfléchir avant de faire n'importe quoi, et surtout de ce présenté alors qu'on ne serait pas capable de mener à bien les futurs danger qu'il attendent les champions. On ne se présente pas si l'on a pas un sang de vainqueur qui parcourt vos veines. Anael tient à tenir le rôle de Champion de Poudlard. Pour cette école à qui elle doit tant, pour cette école qui lui à tant donner. Elle doit montré de quoi elle est capable, mais surtout, que tout ces cours et que toutes ces heures de retenue on bel et bien servie à quelque chose pour la Serpentarde. Et qu'elle a sus en tirer avantage pour elle. Une fois la porte de la grande salle passé, Anael alla sauter sur son balais de Capitaine d'Equipe des Serpentard mais aussi en tant que Batteur pour aller se rafraichir les idées aux dessus de Poudlard. Cela ne pourrait que lui faire le plus grand bien. Il faut avoir les idées claires pour prendre ce genre de question. Peut – être prend t – elle cette Coupe de Feu trop à cœur, mais si elle ne le fait pas, à quoi aurais servies toutes ses heures de court ? A quoi aurait servie ces dures années d'études ? A rien. Alors Anael mettra tout son cœur dans cette aventure si évidement elle est retenue. Et qu'elle représente Poudlard. Anael y tiens vraiment beaucoup. Après avoir passé plusieurs heures dehors, dans les aires. La jeune demoiselle se rendis fièrement dans la salle commune, ou devant les élèves de différentes maisons, elle saisit un morceau de papier ou y était inscrit son nom et son prénom, pour légèrement le jeter dans la fameuse coupe. Sous les cries de joie des élèves de sa maison. Puis, une fois ceci fais, elle rejoint une fois sa table riant avec les gens qu'elle côtoie fièrement, aussi, chaque jours depuis qu'elle est à Poudlard. Depuis qu'elle est, à la maison.« La victoire est à nous, POUDLARD !
  
  

{ HS > J'espère que ça ira ♥. Pardonnez les erreurs et tout, mais bon, il est tout de même O6h.. (aa) }

Sixtine se demandait encore si elle devait vraiment participer à ce tournoi. En fait, elle avait beau faire croire à ses camarades que ce n'était qu'une histoire d'honneur, pour prouver à sa famille qu'elle valait bien plus que ce qu'ils ne croyait, il y'avait aussi dans ses motivations, beaucoup d'égoïsme et d'orgueil.

En fait, la jeune fille voulait prouver à toute l'école entière ce qu'elle valait. Et elle voulait aussi devenir célèbre, comme Harry Potter. C'était aussi une façon de tester son courage... Mais passons cette idée loufoque. C'est donc avec beaucoup d'hésitation que depuis la matinée, Sixtine restait plantée près de la Coupe de Feu, alors que d'autres candidats mettaient leurs noms dans la coupe. Soupirant alors, la jeune fille ouvrit son papier et vérifia bien que c'était son nom et son année qu'elle avait marqué: on ne savait pas de quoi on était capable lorsqu'on était quelque peu énervée,non?

Puis, aussis soudainement que possible, la jeune fille laissa échapper son bout de papier dans la coupe de Feu. De toute manière, avec sa malchance légendaire, elle était sûre et certaine de ne pas être prise, alors rien ne servait de paniquer,non? Les flammes engloutirent alors son parchemin alors que la table des Bleus et Bronze applaudissaient. Tout reposait maintenant dans le destin...

• Florian ▬ « Si tu ne veux pas te retrouver en simple gobelet sur une table moldue, tu as intérêt à choisir mon nom... »

Murmura-t-il sinistrement en se plantant devant la Coupe de Feu alors que ses frères criaient comme des idiots - des idiots toujours là pour l'encourager toutefois - dans son dos, gigotant un peu pour en rajouter. Il se sentit débile à faire ça mais quand il croisa le regard de sa soeur, à quelques mètres de là, sa main se crispa sur le bout de papier et il se hâta de jeter son morceaux de papier soigneusement plié en deux dans les flammes glacées ( d'apparence ) de la Coupe.

Mais... revenons quelques temps avant ça, sans poursuivre plus pour le moment.

Ce matin-là, il s'était réveillé et se mettant une bonne claque sur le front. Le Poufsouffle n'avait aucune envie de se lever, la fatigue intoxicant encore ses membres et muscles. En fait, la soirée avant ça, Florian l'avait passé à l'infirmerie. L'infirmière l'avait fait venir - comme à l'habitude - pour les examens mensuels de sa sœur. Celle-ci s'était sentie mal et l'examen avait duré donc plus longtemps. Lui-même dû passer par la prise de sang, à la moldue s'il-vous-plaît. Pourquoi ? Parce que Florian avait cette même saleté de maladie moldue que sa soeur et que cela pourrait aider à comprendre ce qu'elle avait. Et non, Florian ne se faisait pas traiter comme sa cadette de sang pour sa maladie. Il s'en fichait, ne voulait pas en entendre parler. Son seul but devait s'en tenir à la sauver de ce calvaire quotidien.
L'infirmière insistait à toutes les visites du garçon pour qu'il se soigne aussi mais il n'y avait rien à faire. Florian ne voulait pas en entendre un seul mot.

Il tenait fermement la petite et douce main de Roxane, caressant avec son pouce le dos de celle-ci. Son regard était englué sur son visage enfantin encore alors qu'elle fermait les yeux. La tête de Florian se releva sèchement vers l'infirmière.

• Florian ▬ « Vous l'endormez ? » sa voix était sombre, directe.
• Infirmière ▬ « Mr Shadow, c'est le mieux pour elle. Votre sœur passera la nuit ici sans discuter mes instructions pour une fois. Contrairement à un certain jeune homme... »
• Florian ▬ « Dites ce que vous voulez, je ne passerai aucun examen. Qui s'occuperait d'elle sinon ? »
• Infirmière ▬ « Et si vous tombez aussi malade qu'elle, qui s'occupera d'elle aussi ? »
• Florian ▬ « Ecoutez, vous faites un très bon travail et vous occupez bien d'elle. Merci, mais sincèrement tout ce que je vous demande c'est de vous charger d'elle et de me laisser tranquille. Je suis assez grand pour savoir dans quoi je m'engage et j'en ai assez de vous entendre radoter le même discours depuis des années. »

Un silence se fit alors que l'infirmière avait haussé les épaules, nullement plus offensée depuis le temps que ça durait ! Cela faisait à peu près quatre ans que c'était toujours ainsi, la femme s'y était faite à ce fichu caractère borné. Les heures de colle n'y avaient rien fait. Tout comme les punitions et avertissements.
Elle s'activait alors que Florian étouffa difficilement un bâillement. Elle le regarda et secoua la tête, lui indiquant d'aller dormir, l'heure avançant énormément mais... quand la femme ouvrit la bouche, elle savait déjà que cela était vain. Elle devrait encore faire usage de menace et de force pour le faire sortir de là.

• Florian ▬ « Dites, avant de me menacer, de sortir votre baguette, m'insulter de tous les noms et me faire sortir de force de mon poste... vous pensez que la magie peut y faire quelque chose ? » sa voix était soudain pensive, rêveuse mais tintée d'une tristesse qu'il montrait rarement.
• Infirmière ▬ « Je l'ignore encore... Nous ne sommes pas habitués aux maux moldus... Mais il doit certainement avoir un moyen de rendre sa vie plus confortable malgré tout. »
• Florian ▬ « Je ne peux pas me satisfaire uniquement de ça... Je ne suis là que pour ce but, donc avoir fait tant d'efforts, tant d'années d'espoir... ce n'est pas pour un cadeau en demi-teinte. »
• Infirmière ▬ « Je sens une bien grosse pression. Faites des études de médico-magie... »
• Florian ▬ « Ne me faites pas rire ! D'ici que je finisse mes études en médico-magie, elle aura trop souffert et sera presque... Puis vous en avez fait non des études pareilles ? Pourtant vous ne pouvez rien faire, sans offenses... La réponse est ailleurs, je dois devenir meilleur sorcier. »
• Infirmière ▬ « Si je ne connaissais pas votre esprit retord, je vous dirais que c'est une bonne chose ! Qu'avez-vous en tête encore Mr Shadow ? »
• Florian ▬ « Roxane sera furieuse. Seulement, la Coupe de Feu apporte beaucoup il parait... »
• Infirmière ▬ « Vous perdez la tête je pense bien ! Trouver un sort tel ou une potion dans un Tournoi où l'on risque sa vie... »
• Florian ▬ « Je sais. Mais j'attirerais peut-être l'attention sur moi, sur Roxane, sur notre problème. Je deviendrais peut-être plus puissant aussi... »

Il se leva, ne souhaitant pas donner à la femme le temps de répondre, il refusait d'entendre ses réprimandes et avertissements. Florian embrassa le front de sa sœur, serra sa main une dernière fois et sortit en trombe de l'infirmerie, disant à l'infirmière qu'elle devait lui être reconnaissante de sortir de son plein gré pour une fois et donc ne rien dire au sujet de la Coupe.

Rien arrêta son idée et quand, ce matin-là, il se leva déterminé encore, il informa ses frères. Eux tous le soutinrent et les trois garçons allèrent d'un même pas dans la salle où se trouvait la Coupe mythique.

Quand le feu redouble d'intensité à la mise de son prénom, ses yeux brillèrent et la flamme refléta dans ses yeux. Seulement, elle y resta aussi vive et rouge-jaune, flamboyante dans la lueur de ses iris. Un sourire satisfait et fier de lui se colla sur ses lèvres et il évita soigneusement le regard de sa sœur.

Je t'ai déjà dit que je me tuerais et me damnerais pour t'aider... De toute façon, le sang de notre famille semble devoir couler encore et encore Rox'. Je suis coupable, je dois donc payer.
Roxy, je tiens à toi.

Une grande bouffée d’air, un gémissement plaintif suivis de jurons en Japonais, voilà bien cinq minutes que je me torture à savoir si j’allais mettre mon stupide nom dans cette stupide coupe de feu, sans oublier cette stupide pression qui reposait sur mes épaules. Roh ! Pourquoi stresser autant après tout ? Je suis sur de ne pas être retenu, bien qu’au fond de moi mon envie de faire mes preuves semblaient plus forte que le reste. Je le met ? Je le met pas ? Que faire ? Oh ! Si seulement quelqu’un pouvait m’aider à choisir ? Dépliant lentement le bout de papier où j’y avais soigneusement inscrit mes prénoms et nom, un léger soupire s’échappait de nouveau de mes lèvres. Non, cela est totalement stupide de vouloir mettre mon nom dans cette coupe. Pourquoi est-ce qu’elle me choisirait moi ? Le pauvre étudient de ShinKi qui a peur de son ombre. Je manque totalement de courage et même pour ajouter mon nom dans la coupe. Je regardais brièvement autour de moi, remarquant que la salle était désormais totalement vide, il ne restait alors plus que moi en tête à tête avec la coupe de feu. J’ose ? Je n’ose pas ? Je passais ma main dans mes cheveux avec une telle énergie que je me retrouvais rapidement décoiffé, les cheveux quelque peu ébouriffait je fixais la coupe en souriant légèrement. Cela est dangereux, mais j’ai pas peur des créatures magiques contrairement aux autres humains. Je n’aime simplement pas les relations humaines après tout. Avec de la chance tout peut changer ! Je pourrais devenir un étudient célèbre et reconnu de tous, celui qui aurait participer à la coupe. Tous les élèves de ShinKi serait fier de moi ! J’en suis persuadé ! Ou alors totalement désespérés si mon nom venait à être tiré au sort.


Ciel - BAKA !


Je tapais doucement la paume de ma main contre mon front avant de me décider à ne pas faire l’erreur de ma vie et me ridiculiser encore plus que je peux le faire naturellement. Autant dire adieu a ses rêves perdus d’avance, après tout, beaucoup d’autre mérite une place, moi pas. Je… Je … Je ne trouve pas pourquoi de suite mais je le sais ! Froissant mon morceau de papier dans ma main tout en le fixant avec rage. Ciel tu es stupide ! Comment penser un seul instant de faire cela ? Voulant ranger mon morceau de papier dans ma poche, un frottement contre ma jambe me fit sursauter lâchant alors ce dernier qui tombait directement dans la coupe de feu. Perdu entre la panique de savoir ce qui me caresser la jambe et comment je pouvais faire pour récupérer mon nom je sautillais légèrement sur place en crier quelque peu.


Ciel - Non, non, non !


Un miaulement se fit entendre alors qu’une petite boule de poil se trouvait en face de moi, me fixant de ses grand yeux vert. Natakate ! Je … Je t’adore. Souriant à la fois heureux de voir mon chat mais aussi soulagé d’avoir réussit à mettre mon nom dans le coupe, je prenais mon chaton dans mes bras pour partir l’esprit léger et serein. Du moins, tant que je pense pas au fait que je risque de mourir très prochainement.

Le jeune homme s'était installé à Poudlard il y a de cela quelques jours, c'était triste pour l'ainé des bleus que ca soit sa dernière année. Il aimait Poudlard, l'ambiance en général, sa petite popularité, ses amis, ses cours, la bibliothèque, les moments où qu'il aidait les plus jeunes dans le besoin. Ouep, Poudlard va lui manquer. Cette année, un autre tournois des trois sorciers débutera et l'excitation était à son comble. Pas mal d'élèves voulaient y participer, y compris Ethan. Une ancienne rivalité était apparu : Durmstrang. Une nouvelle école était apparu, des japonais sorciers venaient y participer également. Vive la diversité! Ethan souhaite se faire plus d'amis. Il fallait choisir un moment opportun pour venir y déposer sa candidature, il voulait que ca soit une surprise.
L'aigle avait pas mal de qualités pour y participer : bonne posture, en forme, intelligent, vif d'esprit, bon en magie, bonne manipulation avec la baguette magique, analyste...bref, il possède beaucoup de qualités pour réussir ces épreuves. Il n'est peut-être pas aussi courageux qu'un Gryffondor, mais il n'a pas peur de faire face à ce qui lui attend, bref, tout le monde possède un minimum de courage.

Ethan faisait le guet à l'entrée de la Grande Salle, il avait son morceau de papier dans sa poche de son pantalon noir. Quelques élèves rôdaient autour, faisaient-il la même chose que lui? Attendre qu'il n'ait plus personnes pour y déposer son nom? Il y avait des petits groupes qui entraient et sortaient de la pièce. En général, le monde connaissait Ethan, donc il était poli de leur adresser la parole avec un beau petit sourire. Plus le temps passait plus qu'il devenait plus stressé et qu'il rongeait ses ongles. De plus, des questions trottaient dans sa tête ; est-ce qu'il fait le bon choix? Et si il était choisit pour de vrai et ce qu'il aura assez de courage? Est-ce que ca va lui coûter la vie? Bref, il y avait trop de personnes qui squattaient les environ. Il était temps de rebrousser chemin, donc il se dirigeait automatiquement dans une salle de bain des hommes, le plus proche. Il ouvrit le robinet et se jetta quelques millilitres d'eau sur le visage pour ''se réveiller''. Bon, faut faire le point, mettre ce fichu bout de parchemin dans la coupe OU non? Il se regarda dans le miroir, après quelques instants d'hésitations, il ferma le robinet et retourna dans vers la grande salle. Un japonais sortit de la Grande Salle, dont Ethan lui fit un petit sourire. Bon c'était à son tour, il prit une bonne respiration, peu importe le monde qui était présent ou non, il s'aventura près de la coupe. Il attendit des ''allez Ethan, vas-y''. Il jetta son bout de parchemin dans la coupe de feu. Et voilà, c'était fait. Il partit avec un large sourire. Ce n'était plus possible de faire marche arrière à présent.

• Voilà. La direction des écoles présentent pour le tournoi avaient enfin décidé de débuter les inscriptions. Plusieurs étudiants des différentes nations se déplaçaient jusqu'à la grande salle de Poudlard soit avant ou après les cours simplement pour voir quel genre de personne osait penser qu'il avait l'étoffe du meilleur champion. Saralia, assise sur l'une des estrades, ne faisait pas exception à la règle.
  
  Bien que d'habitude elle semblait calme et son humeur imprégnée d'une certaine gaieté, la jeune femme paraissait nerveuse, voir tendue. Il faut dire que pendant de nombreux jours elle n'avait que pensé à cet instant où elle franchirait le pas et déposerait son nom dans la coupe. Son regard se déposa sur le garçon de Poufsouffle qui s'avançait lentement vers celle-ci. On dirait qu'il passait par l'abattoir tellement ses membres tremblaient. Lia se demanda à l'instant, même si la même pensée tourmentait son esprit, si l'adolescent était stressé en imaginant les épreuves qui pourraient l'attendre ou si c'était la pression des regards de ses comparses qui lui causait tout ce mal. Lorsqu'il eut enfin exécuté le mouvement, il se retourna et regarda partout dans la pièce comme pour feindre que rien ne s'était produit. Alors que l'inconnu balaya le coin où la blondinette était assise des yeux, Saralia lui souris gentiment. Il ne sembla pas lui répondre, mais elle fût quand même contente de son action.
  
  Quelques instants plus tard, puisqu'il était environ dix-sept heures, la salle commença à se vider car certains commençaient à penser à aller débuter leurs travaux scolaires. Saralia en avait elle-même à faire, mais elle avait toujours le regard posé vers la flamme bleue de l'objet. Un peu plus tôt, juste lorsqu'elle était allée rapporter son matériel scolaire dans le dortoir des filles, elle déchira négligemment un morceau de parchemin et y inscrit son nom avec sa plume. Elle le regarda d'un air hésitant pendant de nombreuses secondes même si l'idée de faire des épreuves qui mettraient sa vie en jeu ne fût pas la raison de son incertitude.
  
  Présentement, elle jouait nerveusement avec le bout de papier. Sans le regarder, elle le froissait, le défroissait, le pliait. Derrière son dos, elle entendait des murmures et quelques rires. La jeune femme savait que ceux ne s'adressait pas à son égard, de toute manière elle ne s'en aurait pas souciée. Sûrement que les gloussements venaient de des jeunes filles réagissant au charme des braves mâles qui osaient risquer leur vie. Elle balaya à nouveau la grande salle du regard. Les élèves désertaient peu à peu, il ne resta bientôt plus qu'elle, une petite bande intermaisons et quelques étudiants étrangers en pleine conversation dans leurs langues maternelles. Par tous les oeufs de Doxy ! Saralia soupira, se trouvant ridicule d'agir ainsi. Pourquoi ne pas sauter dans le tas, comme dirait son père ? Son père. C'était la dernière personne à qui elle avait envie de penser. Si elle avait envie de s'inscrire, pourquoi ne pas le faire ? Elle était toujours sûre d'elle, alors la serdaigle devait l'être à ce moment aussi.
  
  Elle prit donc son courage à deux mains et se leva non pas tranquillement de la place qu'elle occupait. Ayant les cheveux attachés de façon négligée avec une pince, elle sentit une mèche de cheveu retomber sur son front alors qu'elle avait l'impression que tous les regards étaient à présent tous dirigés vers sa petite personne. Elle se racla la gorge et reprit toute l'assurance qu'elle se connaissait à l'habitude. Elle afficha un sourire sur ses lèvres, s'approchant de plus en plus de l'objet de son tourment. Une fois qu'elle sentit le feu lui réchauffer le visage, elle sentit sa lèvre supérieure trembler légèrement même si elle se sentait enfin parée à déposer son nom. Elle respira un bon coup et ouvrit l'extrémité de ses doigts où le papier se trouvait emprisonné. C'était fait. La jeune femme était dès à présent une prétendante au titre de champion de Poudlard.
  
  Elle recula puis contempla la Coupe de Feu momentanément. Elle finit par sortir de ses pensées, tourna les talons et partit d'un bas inhabituellement léger. Saralia était fière d'elle. Il ne lui restait plus qu'à savoir si elle avait ce qu'il fallait pour devenir la représentante de son école.