The Goblet's Choice

« Chers élèves,
De Durmstrang, de ShinKi et enfin de Poudlard...

Cela fait quelques temps que la Coupe a recueillit le nom de plusieurs volontaires de chaque école et de chaque maisons de ces écoles. Nous sommes enfin arrivé au terme de la sélection. Alors ce soir, ce juste avant le bal, la Coupe de Feu fera son choix !

Trois Champions ; un pour chaque école ; seront choisi. Officiellement après ça, le Tournoi des Trois Sorciers débutera. Le détail des épreuves sera donné par la suite, pour ce qui est des dates. Je tiens à préciser aux élèves de Poudlard et de Durmstrang ayant été présents lors ou ayant eu vent du dernier Tournoi, que les épreuves ne seront pas forcément les mêmes, pour plus de partialité... Mais aussi car ce Tournoi perdrait de son sens si certains savent à quoi s'attendre.

Pour ce qui est du programme de la soirée, nous avons pensé à une ambiance plus conviviale autour d'un buffet. Le dessert sera prit après l'annonce des noms. Une fois fait, les élèves seront conviés à reprendre leurs activités avant de rejoindre au couvre-feu leur salle commune !

Excellente soirée à tous et bonne chance aux participants ! »

Vous pouvez bien évidemment répondre à ce sujet. Avant les noms des élèves choisis comme champions, il s'agit donc d'un buffet ordinaire de début d'année par exemple. Une ambiance détendue si on oublie bien-sûr l'excitation de certains pour la désignation.

Le résultat sera donné soit le 14/08/11 (demain à ce jour) ou le 17/08/11, histoire de ne pas freiner le déroulement. Plus vous coopérerez, plus cela sera intéressant. La date d'affichage dépendra alors de la participation ^^

Le sujet sera présent jusqu'à la fin du mois, pour la simple et bonne raison que certains reviennent de voyage : qu'il y ait donc une trace du tirage !

20 POINTS à la maison des RPGistes postant ici, par RP.

Ce n’était pas un soir comme un autre, non c’était spécial, très spécial, mais pas pour Ronald Weasley. Le tournoi des Trois sorciers était à une époque l’une des choses que le rouquin adoré, vénéré. Seulement voilà, il a fallu que l’année où il aurait pu être le plus heureux des garçons, ce soit la pire de sa vie. Son meilleurs ami plus que de coutume avait réussi à faire en sorte d’être encore plus sous les projecteurs, il c’était battue avec lui la moitié de l’année, son idole Victor Krum lui avait était voler, Voldemort était revenu, il y avait eu un mort et en plus de cela il avait réalisé certaine choses sur sa meilleur amie. Après ça il ne l’avait plus jamais regardé de la même façon et de puis il souffrait comme un chien qui demandait juste a ce faire abattre. Peut-être que c’était un peu rajouter des chocogrenouille dans le saladier, mais revivre ça était pour lui une vrais torture.
Cette année il se foutait pas mal du tournoi, il ne comprenait même pas ceux qui mettaient leurs nom dans la coupe. Avec ce qui c’était passer, cette putain de guerre, tous ces mort… Non Ron n’en avait plus rien à faire de ces épreuves qui était censée être spectaculaires et rentré dans l’histoire. Il avait fait la chasse aux horcruxes, avait vue des choses sur les quel il faisait encore bien souvent des cauchemars, il avait perdus des gens qu’il aimer et le seul bonheur dans tout ça était de ce dire que plus jamais une chose pareille ne pourrait se reproduire. Ceux qui s’inscrivaient à cette folie auraient dû faire la guerre, au moins ils auraient joué leur vie pour quelque chose de concret. Ron soupira en de entrant dans la grande salle où il y avait foule. Lui n’avait vraiment pas besoin de ça, il avait appris le prix qu’avait une vie quel qu’elle soit et il trouver abject qu’on joue ainsi avec. Si Hermione avait entendu ça elle aurait surement était fier de lui, elle qui pensait qu’il était insensible… En pensant à elle le rouquin senti son humeur maussade devenir encore plus grognon. Entre eux, c’était elle la plu insensible et il espérait de tout cœur qu’elle ne viendrait pas lui parler. Depuis ce foutu jours ou il c’était fait humilier il faisait tout pour l’éviter, elle et même Harry. Il ne voulait parler a personne, ce complaisent dans sa nouvelle solitude.

Regardant autour de lui, Ron ce dirigea en directe vers le buffet ou il se servit abondamment et en conséquence pour lui faire passer le temps et sur tout assouvir le besoin de son estomac. Après son mauvais jour à la bibliothèque il avait compris qu’il devait changer des choses, que si il continuer ainsi jamais il ne pourrait faire en sorte que Hermione face plus attention à lui cas un autre. Plonger dans le pire des désespoirs il avait écrit a tous ses frères, c’était pour dire… Il avait eu de longue lettres sur « l’art et la manière de séduire une sorcière » des jumeaux, Charlie avait opté pour « comment exploiter au mieux le charme Weasley », Bill avait joué la carte « soit un homme et prouve le lui » et pour Percy c’était plus « montre lui que tu es intelligent ». Ce qui était sur c’est que sous son oreiller à présent il y avait tout un cours des frères Weasley pour lui et de ce qu’il en avait compris il devait être : sûr de lui ; drôle ; charmeur ; attentif ; attentionné ; doux et passionné. Passionné il l’était, drôle par fois, mais pour le reste… Si les jumeaux lui avaient dit de suivre les conseils de leur livre et Percy avait étalé toute une thèse sur la femme et ses envies c’était les lettres de ses ainés qui lui avaient le plus apporté. Charlie qui avaient eu autant de conquête que leur famille compté de membre lui avait parlé de galanterie, d’oublier sa timidité et de ce montré mature. Quand a Bill, il lui parler de sortir le grand jeu, de l’inviter à sortir, lui offrir des cadeaux et lui montré ouvertement qu’il était intéressé, ses mots étaient même « montre lui que tu es le prédateur et elle la proie ». C’était plus facile à dire cas faire, il n’était pas comme ça, il était pudique et en plus si il montré a Hermione qu’il la voulait elle prendrait peur il en était sur… Grâce à Merlin alors qu’il avait cru que jamais il ne pourrait y arriver il avait lu un petit mot écrit par sa belle-sœur, Fleur « soit toi-même Ron, tu n’as besoin de rien d’autre ». Venant d’une femme aussi belle, qui avait dû avoir des tonne de prétendant et qui était si féminine, c’était le meilleurs des conseille qu’il aurait pu avoir, hors en étant lui-même il c’était fait jeter et même si ça ne c’était pas vraiment passer ainsi c’est comme cela qu’il l’avait vécu.

Croquant dans son canapé à la viande de bœuf il jeta un regard dans la salle engouffrant encore et encore des canapés de tout type dans sa bouche. Avec tout ça il n’était pas plus avancer. Hermione aller aller au bal avec un autre, il c’était ridiculiser et en plus du coup il n’avait aucune envie de subir une soirée comme cella. Sa mère lui avait envoyé un smoking, il n’oser même pas regarder celui-là et ça même si elle avait dit que vu sa taille elle lui en avait acheté un neuf, il avait peur de voir quel ridicule costume traditionnel elle lui avait trouvé… Non il n’irait pas à ce bal, ça lui éviterait bien des souffrances, d’ailleurs si il avait pu éviter cette foutu cérémonie aussi… mais c’était cruel de mettre le dessert après le tirage, il était forcé de rester. Finissant son impressionnante assiette, Ron ce servit une bière au beurre et resta près du buffer espérant jusque qu’on aller abréger ses souffrance et que personne n’aller à voir la mauvaise idée de venir le voir… en ce moment il n’était pas approchable. Malheureusement il faisait pratiquement une tête de plus que tout le monde et avec ses cheveux flamboyant il était simple de le repérés. Si seulement il avait pu s’enterrer dans un trou au fond du parc, ou simplement couler dans le lac et voir cette année passer. Pourquoi il avait dit « oui » pour refaire une année alors qu’il était décoré de l’ordre de Merlin pour service rendu au monde magique et même médailler pour service rendu à l’école de Poudlard ce qui lui offrait beaucoup d’opportunités et ça sans les ASPIC, il aurait pu directement aller dans une formation d’auror… seulement il avait une mère impossible à contrarier et une meilleurs amie qu’il avait crue rendre heureuse en acceptant mais qui au fond ce foutait pas mal de lui.

Ron s’assit contre la table du buffet et ronchonna en sirotant sa bière montrant a tout ceux qui l’approcher, les dents en grognant, pour qu’on ne vienne pas l’importuner plus qu’il ne l’était déjà.

Hermione n'était pas sûre de vouloir descendre dans la grande salle. Elle n'était pas sûre de vouloir s'asseoir sur un banc, manger, parler avec des gens comme si tout était naturel et tout allait bien dans le meilleur des mondes magiques. Elle n'était pas non plus sûre de trouver un quelconque intérêt à savoir qui étaient les trois personnes qui allaient risquer leurs vies durant l'année. Bien qu'en y pensant, trois de ses amis avaient eu la bonne idée de déposer leurs noms dans la Coupe de Feu, donc il lui fallait impérativement savoir si l'un d'eux était un des "heureux élus". Puis, au fond d'elle-même, elle espérait que pour la première fois depuis quelques jours, elle apprécie un repas à la table des Gryffondors...

Cela faisait des jours où elle était obligée de faire comme si tout était normal en parlant avec des Gryffondors... Gryffondors autres que Harry et Ronald. Surtout Ron en fait. Le gardien de leur équipe de Quidditch avait, semblait-il, mit un point d'honneur à croiser Hermione le moins de fois possibles depuis... l'incident de la bibliothèque. Il était généralement pas bien loin d'elle mais une distance invisible les séparait. Elle sentait bien qu'il n'avait aucune envie de la voir et à plusieurs reprises, il l'avait prouvé. La rouge et or ne le montrait pas totalement - elle essayait du moins mais elle était facile à trahir sur le sujet - mais la situation lui semblait tragique. Jamais n'avait-elle voulu le brusquer en lui imposant sa présence ; Hermione imaginait sa peine et se sentait suffisamment coupable comme ça... seulement, ça commençait à bien faire. Puis Harry n'en était pas plus facile à suivre. Hermione tentait tant bien que mal de surveiller les humeurs du garçon mais cela ne lui semblait pas suffisant. Tout ça pour dire que si la Gryffondor se rendait à la Grande Salle, ce n'était pas de gaieté de cœur.
Les livres contre sa poitrine, Hermione étouffait de toutes les manières dans la bibliothèque. Elle avait déposé ses ouvrages rapidement et descendait déjà à nouveau les marches du grand escalier. Pour un peu et la jeune sorcière haïrait tout bonnement cette Coupe de Feu, le bal allant avec et tout le bric à brac que sa vie était devenue depuis qu'elle était apparue dans son existence. Chaque fois, c'était la même chose, à croire que le Tournoi des trois sorciers ne seyait guère à Hermione Jean Granger ! Contrairement à ce que tout le monde pouvait croire d'ailleurs... Soit, elle était heureuse, très heureuse, d'aller au bal avec Nika Nicholson qu'elle adorait. Mais si en retour, ça la blessait tant que ça et elle blessait également à son tour, elle aurait préféré ne jamais en entendre parler et rester au fond de sa bibliothèque toute la période du bal, voire toute l'année.

C'est les poumons gonflés d'air qu'elle franchit la porte menant à la salle qu'elle appréhendait tant depuis peu. Elle fut en mesure d'ailleurs de noter les premiers changements de la salle. Alors ils avaient décidé d'en faire toute une cérémonie encore ? Pas sûr qu'Hermione supporte réellement ça et encore moins si elle devait faire une fois de plus comme si il était parfaitement normal qu'elle ne soit pas en présence d'Harry Potter et Ronald Weasley - surtout ce dernier. Il lui fallu rassembler tout son être pour ne pas chercher les deux garçons et plutôt se diriger vers une rouquine qu'elle connaissait que trop bien et voguer à une autre petite troupe de Serdaigles qu'elle connaissait vaguement. L'annonce avait été on ne peut plus claire quant au déroulement de la soirée et compte tenu des rumeurs sur les Hunters, il n'était pas pensable de faire durer trop longtemps et tardivement des festivités inutiles. Les champions seraient choisis avant le dessert. Ha ! Comme si elle était certaine de pouvoir avaler quoi que ce soit après cette annonce ! Déjà qu'avant la révélation, Hermione en doutait pas mal...

C'est en décidant de s'éloigner de Luna et ses histoires - elle ne le supporterait pas ce soir, pas avec les nerfs qu'elle avait à ce moment - qu'elle fit un effort pour manger, se dirigeant vers le buffet. La sorcière fit plusieurs fois la grimace avant de se décider à placer quoique ce soit dans son assiette. Au final, elle ne l'avait même pas remplie à moitié et si elle la vidait, elle serait bien contente. Depuis que Harry avait parlé fourchelang, rien ne tournait rond, autant chez elle qu'autour d'elle et son ventre le lui faisait présentement savoir en faisant du yoyo, comme disaient les moldus.
En se détournant de ce trop plein d'odeurs de nourriture, avec une nouvelle grimace, elle le vit. Sa poitrine se gonfla. Il était là, le regard noir et l'air presque mauvais. Mais là. Si loin. Ron... Hermione se détourna immédiatement de cette vue avant qu'il ne la voit et l'ignore royalement comme il avait soudainement apprit à si bien le faire. Pourtant c'en était assez pour elle et elle posa immédiatement son plat et se retourna. Décidée, elle s'avança vers lui.

Hermione ▬ « Je sais que tu n'as aucune envie de me voir, ni de me parler mais ça commence à bien faire Ron ! »

Avait-elle annoncé en se plantant juste à côté de lui, le corps tourné vers lui. On aurait dit qu'elle était au bord de la crise de nerfs. A trop réfléchir, il fallait s'y attendre...

Hermione ▬ « Juste au moins ce soir si ça te chante mais je n'en peux plus. »

Il fallait admettre qu'elle choisissait vraiment bien son moment pour le confronter mais Hermione avait décidé que c'était maintenant ou jamais. Juste au moins pour former le trio pendant cette soirée, elle ne demandait pas le pardon de Ron mais juste au moins que ce soir, elle puisse être avec eux comme avant. Elle ne se sentait pas bien et ses mauvais pressentiments (ou sensations) ne la quittaient pas. La sorcière préférait penser que c'était l'ennui de ces deux amis qui faisait ça et que la question serait résolue avec eux à ses côtés. Alors non, elle ne pouvait remettre son caprice à plus tard.

Une gorgé de plus, encore… Alors que le jeune homme regardé les profs des différentes écoles discuter entre eux, sans vraiment y faire attention. Ron était là, sans vraiment l’être. Rien ne tourner rond en ce moment, lui, Hermione, sa famille, et surtout pas Harry. Il savait bien que son comportement n’aidée pas, il savait qu’en étant distant et si hargneux il aggraver cette tension inutile, mais c’était plus fort que lui. Dans sa vie il n’avait que trois chose : sa famille, le quidditch et ses amis. En ce moment rien n’aller, a par sa famille peut être quand même… quoi que Ginny devenait incontrôlable à ses yeux. Pour son sport préféré, il n’y avait pas vraiment de problème, c’était juste qu’il n’avait plu envie, plu de passion depuis un certain temps. Il n’aimer plus rien, ne voulait plus rien. Il n’y avait plus que colère et douleurs. Il aurait voulu en parler à un de ses frères mais leurs avoir demandé de l’aide suffiraient déjà à ce faire chambré jusque dans sa tombe alors il ne préféré pas. Harry n’était plus lui-même et ce foutrait aussi de lui et tous les autres n’était pas fiable… Il était seul, seul dans son brouillard noir comme de l’encre. Au fond cela ne changer pas de d’habitude, même entouré de monde Ronald ce sentait seul. Il avait beau être très grand, il était invisible face à Harry et Hermione, il n’était ni intelligent, ni le survivant. Pourtant il était courageux, il était fort, il avait même des cicatrices à cause des cerveaux qui l’avaient attaqué au ministère ! Seulement qui se soucier de cela ? Quand on le regarder on ne voyait que sa rousseur horrible, ses tâches qu’il avait sur tout le corps, bien que moins visible qu’enfants. Il avait le sang chaud des Weasley, il était même bien plus virulent que les autres et c’était bien la seul chose qu’il avait face à ses cinq frères. Les jumeaux avaient l’humour, Percy l’intelligence, Charlie le charme, Bill la force et Ginny était… la petite dernière. Lui il ne lui rester rien… Voilà ce que Ron ce ressassé de puis l’épisode de la bibliothèque ou il ne pourrait plus jamais mettre les pieds ce qui l’arranger au fond. Il se complaisait dans sa douleurs, son cauchemar au quel chaque jours il se confronter en se voilant la face, mais alors qu’il avait enfin trouvé le courage de faire ce qu’il fallait… de croire seulement un instant que c’était possible qu’il soit quelqu’un d’autre que l’ami de… ou le frère de… il voyait tous ses espoir écraser de la pire des façons. Un autre l’avait évincé et cette fois il n’avait même pas la consolation de ce dire que c’était par ce qu’il ne l’avait pas fait… Ron jura dans sa barge en un grognement presque insonore, posant sa bouteille vide pour en prendre une autre et ce mettre à boire le plus de gorger possible. Il rêver de whisky pur feu à ce moment et savait où en trouver, mais il n’avait pas le courage de retourner à son dortoir. Pourtant il aurait tellement voulu se saouler, oublier juste un peut qu’il n’était qu’un pauvre type…

Hermione - « Je sais que tu n'as aucune envie de me voir, ni de me parler mais ça commence à bien faire Ron ! »

Baisant la tête, retirant le goulot de ses lèvres il ne vit personne d’autre que celle qui le détruisait et détruirait surement toute sa vie. Hermione Granger était donc en colère contre lui ? Qu’est-ce que ça pouvait lui foutre, par Merlin ?! Ron ce remit à boire comme si elle n’était pas là, tourner vers la foule qui avait rempli la grande salle.


« Tu à raison, je n’ai aucune envie de te voir. »

Ron garder un calme étonnant dans son état où a tout moment il était prêt à exploser. Il ne voulait pas la voir, pas lui parler par ce qu’il savait qu’il ne pourrait pas ce contenir, qu’il finirait par crié, par dire des choses regrettable comme il en était tout à fait capable dans ses colère noire, mais là Hermione ce risquer à connaitre une vrais crise. Ron savait qu’il ne pourrait pas ce contrôler, s’il savait qu’il pouvait être violant si il se laisser aller et il n’avait pas envie de ça, sur tout en publique… De toute façon qu’est-ce qu’elle voulait ? La paix ? Quelle bonne blague.

Hermione - « Juste au moins ce soir si ça te chante mais je n'en peux plus. »

Ron leva les sourcils en se tournant vers elle. Madame n’en pouvait plus ? Il est vrais quand la regardant, son visage était creuser par la fatigue, l’inquiétude et… peut être le regret mais il n’en avait rien à faire. Rien à faire, sauf que son cœur sen sentit affaiblit. Quelle connerie ! Pausant sa boisson sur la table il se tourna vers elle histoire d’être bien en face et de pouvoir se pencher sur elle. Son regard noire, son sourire mauvais, il ne pouvait pas faire autrement, elle l’avait rendu furieux et même ses états d’âmes ni changerait rien… pas pour le moment car il n’était pas près de décoléré.


« Fait moi pleuré Hermione. Je m’en fou si tu n’en peux plus, j’en ai rien à foutre ! Moi j’ai déjà atteint mes limites, tu devrais être heureuse et aller voir ton cher cavalier, princesse, tu n’as plu à te soucier de moi, le monstre se débrouille très bien tout seul ! »

Il hausser trop le ton pour ne pas attirer l’attention, mais les habituer ne penserons que ce n’était qu’une dispute par mit tant d’autre, et même si Ron savait que si il continuer il aller avoir des problèmes et bien il s’en foutait. Il préféré être viré de l’école plutôt que de subir la même année que sa quatrième. Il fusiller Hermione du regard, s’approchant d’elle pour la dominer, lui faire peur et avoir le dessus bien qu’au fond il savait qu’elle le défierait quand même.
Dans son idée, Hermione jubiler de pouvoir y aller avec un autre que lui et come dans les histoires moldue, elle était sauvée par un prince de la bête qu’il était… seulement cette année il ne tolérerait pas de l’entendre lui faire l’éloge de ce garçon, avec Krum cela avait était l’enfer et il avait bien comprit cas coter de lui il n’était qu’un pauvre gars insignifiant. Devait-elle toujours l’humilier de cette façon ? Le rabaisser ainsi ? Et Cormac ? Elle était sorti avec lui tout en le trouvant « infecte », mais lui elle ne voulait pas ! Elle le dégouter… et plus son regard se plonger dans cet océan de chocolat, plus il sentait la rage le prendre à la gorge.

Somebody help me, I've got only one life. To find a medecine, I've got only one life. Every day, this thought obsesses me, I've got only one life...
Ce matin, en se levant, Florian était encore plus agacé à l'habitude. Il eut le vertige en voyant qu'il était six heures. Lui qui se réveillait toujours au moins trente minutes avant les premiers cours d'habitude, jeûnant donc le matin pour arriver à l'heure. Cela tombait bien, il avait particulièrement faim, rien de tel pour calmer une autre faim grandissante en lui... Oui, il croyait vraiment que ce n'était qu'une mauvaise humeur passagère qui le rendait ainsi. Cela faisait cependant une semaine que Florian était peu commode.

Il se leva, se décoiffa les cheveux par habitude et toc, il alla alors se laver et s'habiller comme un bon petit soldat. « L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt... » pensa-t-il en se regardant dans le miroir. Ses yeux semblaient plus noirs qu'auparavant... Comme son humeur et ses pensées. « L'avenir sera bientôt mien alors... Ce matin, tu as encore changé Florian Zachary Raphaël Shadow... » Un sourire en coin se plaça sur ses lèvres et il hocha assurément la tête. Florian voyait bêtement ça d'un bon œil. Il s'en fichait bien de changer, ça n'avait aucune importance qui il devenait, seul son but importait. Qui se fichait de qui il devenait ? Il ne savait même pas ce qu'il avait été pour commencer... Il voulait juste épargner cette peine à Roxanne. Il grimaça en poursuivant ses pensées : qui se fichait de ce qu'il devenait ? De toute façon, il entamait une chute libre vers la mort. Il se trouvait soudain idiot d'avoir refusé le pronostic des médecins de l'époque... d'avoir fuit devant cette annonce. Le Poufsouffle n'était qu'un enfant quand il apprit pour leur maladie.

Florian ; « J'ai plus important de toutes les façons... »

Souffla-t-il pendant le cours de Potions. Plus important ? Oh ça oui ! Devenir meilleur, en potions, soit, mais de son année aussi, de Poufsouffle... Il fallait bien ça pour atteindre son but, non ? Le remède, c'est tout ce qui importait et pourtant... L'idée juste d'avoir du pouvoir... Damian avait toujours dit que Florian était fait pour Serpentard en fait. Certainement vu l'ambition sans limites qu'il présentait. Encore plus ces derniers temps. Même sa petite soeur s'inquiétait de son obsession grandissante à être le meilleur en tout et pour tout. L'envie de dominer tout et surtout sa vie. Si cela pouvait le mener au-delà de son but initial, le garçon avouait que ça ne lui déplairait absolument pas... Son regard était désormais encore plus froid, ses sourcils froncés. Il s'agita. Grimaçant toujours plus, il souleva sa manche et constata la rougeur autour de la morsure. Oui, il y a de ça environ une semaine, Florian s'était fait mordre par un fichu serpent. Il voyait de travers tous les reptiles encore ! Mais rien à voir avec ce que les autres avaient, non. Florian n'avait eut aucune hallucination... du moins, il se l'affirmait...

Le Poufsouffle déglutit, le visage en sueur. Le professeur le dévisagea curieusement et l'élève de dernière année se sentit commencer à défaillir encore un plus... Cela l'agaçait. Sérieusement. Était-ce sa maladie ou juste un état ? Florian aurait parié que c'était l'échéance qui se raccourcissait... ou était-il juste parano ? Le résultat était le même pourtant : il paniquait et son envie de tout dominer n'en devint que plus grande à cette seconde même.
Imaginez alors quand il dû se rendre après les cours à l'infirmerie. Non pas pour lui, trop fier pour admettre qu'il était malade. Mais pour sa soeur bien aimée. La voir boire un breuvage infecte et être quatre fois minimum dans le mois si faible participait à ce désir qui animait ses jours. Une flamme gourmande... ambitieuse... prenante... ardente... avare.

Il eut tout le mal du monde à échapper à Mme Pomfresh vu son état. Roxanne accompagna son frère à la grande salle, morte d'inquiétude au sujet de la Coupe de Feu. Pour la première fois, le regard noir et vide de Florian refléta la flamme de la Coupe... Non, c'était une autre flamme à bien y penser... Un feu dangereux. Il sourit fier à sa soeur.

Florian ; « Je ne serais pas champion ce soir, je le sens... je le sais. Mais ne t'en fais pas, notre heure est quand même venue, l'heure de briller. »

Elle hoqueta avec une certaine angoisse avant de hocher la tête et rejoindre, sous les ordres de Florian, ses amies. Son bébé était encore innocent... Mais lui, il était damné. Et comme n'importe quel damné, il avait conclu un pacte... Mais avec qui, telle était la question. Son sourire s'élargit sarcastiquement et il se décida à patienter avec quelque chose en bouche, attendant de croiser quelqu'un digne d'intérêt ici. Il ricana intérieurement en se disant que ce n'était pas prêt d'arriver !

Lui ? Arrogant ? Plus que jamais cette fois.
Machinalement, il grattait cette morsure... si présente mais en rien comparable à ce feu d'ambition brillant dans ses yeux.

« Tu as raison, je n’ai aucune envie de te voir. » Elle ne fut nullement surprise de cette réponse, elle s'y attendait. Elle n'avait pas espéré la moindre douceur, encore qu'il prenne des pincettes. En fait, il lui avait répondu et c'était déjà pas mal compte tenu de l'absence de dialogue qui avait régné ces derniers temps entre eux. Ce n'est pas pour autant qu'Hermione était satisfaite de cette réponse, bien qu'elle fut dénudée de la moindre colère, elle était surtout dénudée du moindre sentiment et lui faisait comprendre - sans même écouter les mots - qu'elle ferait mieux de ficher tout bonnement le camp. N'y pense pas Ronald Weasley... pensa-t-elle, comme pour surtout s'insuffler un peu d'énergie.
La sorcière ne s'était pas démontée et avait fait la sourde oreille. N'était-ce pas suffisant ? Combien de temps comptait-il agir comme ça ? Quels âges avaient-ils ? Oui, c'était douloureux mais en quelle langue Hermione devait-elle lui dire que ce bal n'était pas une fin, ce n'était pas le bout du monde. D'accord, ça le rendait très malheureux et Hermione aussi en pâtissait beaucoup... Mais non, pour lui, elle se régalait de sa douleur et jouait un cinéma grotesque quand elle s'inquiétait pour lui ! Ce qu'il pouvait l'exaspérer quand il était comme ça, à se contenter dans sa douleur.

Ceci dit, Hermione eut un léger froid dans le dos quand le rouquin tourna la tête vers elle, les sourcils levés. Elle le regarda poser sa boisson et se pencher vers elle pour planter dans ses yeux un regard qu'elle n'arrivait même pas à apprécier. Trop dur, trop noir, trop mauvais. Et ce sourire... à son égard en plus. Elle aurait préféré faire face à Malefoy. Après tout, si ce dernier agissait de la sorte avec elle, c'était tout à fait normal, alors que venant de Ron... « Fait moi pleuré Hermione. Je m’en fou si tu n’en peux plus, j’en ai rien à foutre ! Moi j’ai déjà atteint mes limites, tu devrais être heureuse et aller voir ton cher cavalier, princesse, tu n’as plu à te soucier de moi, le monstre se débrouille très bien tout seul ! » Hermione ne se risqua pas à un regard dans la salle mais au mot "cavalier", elle se rendait compte qu'elle n'en prenait pas énormément soin. D'autres lourds moments de culpabilité étaient à venir à ce sujet. Mais pour le moment, seul Ronald Bilius Weasley l'intéressait. Alors oui, rien à faire des gens qui commençaient à les regarder autour car Mr King Weasley commençait à "parler" et cracher sa haine un peu trop fort. Ce n'est pas comme si c'était la première fois qu'on entendait et voyait ces deux-là se disputer avec véhémence.

Hermione ▬ « Tu es vraiment injuste Ron ! Tous les efforts que je peux faire pour que ça s'arrange et que ça soit pardonnable peut-être enfin, tu les rejettes sans même m'écouter. Si je pars, tu t'en sentiras peut-être mieux tu crois ? »

Elle espérait une réponse négative mais il n'y avait pas besoin qu'il le lui dise pour qu'elle sache que ça ne changerait strictement rien : regardez-le, des jours sans se croiser réellement et se parler et il n'était pas plus calme, pas plus coopératif non plus. On pouvait même clairement dire que plus ça allait dans ce sens, plus ça empirait. Et ça, Hermione savait que son meilleur ami s'en était rendu compte quelque part au fond de sa caboche d'entêté fini ! Il n'était pas un monstre mais il l'énervait autant qu'un gnome dans un jardin ! Il se fichait juste effectivement d'être dans cet état, ruminant sa peine comme le bel entêté qu'il avait toujours été.
Elle affrontait ce regard impitoyable avec des sourcils froncés entre attitude effarouchée et inquiète.

Hermione ▬ « Tu comptes nous infliger ça encore longtemps alors ? Et ça t'apporte quoi d'être seul dans ton coin à ruminer ? Je me fais du soucis figure-toi. Et ce n'est pas comme si je pouvais choisir de m'en faire ou pas, contrairement à ce que tu sembles croire. Un monstre... peut-être pas mais un sacré Troll, ça oui Ron ! »

Il savait très bien qu'elle ne pouvait s'en empêcher avec sa tendance à materner et puis si nerveuse était-elle que fatalement, cette situation lui reviendrait. Elle s'imaginait déjà sa soirée en demi-teinte à cause de ça. Si au début, ce n'était pas de la faute du Gryffondor, il n'avait fait qu'en rajouter à ce malheur et voilà que ça allait de mal en pis. Alors hors de question qu'elle parte comme ça, elle en avait plus que marre et avait elle aussi besoin de dire ce qu'elle avait sur le cœur. Ils n'étaient plus à ça près non ?

Hermione ▬ « Si tu attends de moi que je te donne raison et aille m'occuper de mon cavalier comme tu dis, tu me connais mal Ron ! Je reconnais mes tords... Mais ça vaut vraiment toute cette colère ? »

Elle parlait encore doucement, le regardait encore dans les yeux et se débâtait avec ses mots pour s'expliquer au mieux. Hermione était sincère et ne demander qu'à l'écouter. Elle voulait lui tirer les mots de la bouche, oui, qu'il crache tout enfin, qu'on en finisse oui ! Oh, Hermione n'était pas bête au point d'imaginer que ça marcherait vraiment et qu'ils rentreraient bras-dessus, bras-dessous mais elle aussi, entêtée, elle pouvait l'être.

The Goblet's Choice

« *TOC TOC TOC TOC TOC*
Le Professeur McGonagall se tenait sur une sorte d'estrade, un verre en main et une cuillère reposant encore contre la paroi de celui-ci. Ce pour attirer l'attention de tous.

Le buffet disparu instantanément, ne laissant alors que les tables et quelques verres, pichets et autres ustensiles. Les conversations s'évanouirent lentement et toute l'attention de la salle se porta sur la femme et directrice de Poudlard.
Son air était sérieux, presque grave mais elle donnait également un air confiant. Calmement, elle annonça que la Coupe de Feu allait être amenée et que les Champions seraient donc enfin désignés par celle-ci. Sans attendre, à l'aide d'un sortilège de Lévitation. Une fois au milieu de la salle, le Professeur s'avança et le reste des professeurs éteignirent les chandeliers, torches et bougies, plongeant la salle dans une semi obscurité. Le Feu de la Coupe illuminait suffisamment pour ce qui allait se passer.

Son feu qui avait été bleu durant tout ce temps était désormais rouge et orangé. Ce même feu semblait agité et plus fort qu'auparavant. Un grand débat avait lieu quand les flammes s'alongèrent soudainement un peu plus crachant un léger morceau de papier que le Professeur McGonagall récupéra du bout de sa baguette. Derrière ses lunettes, ses yeux parcourait ce petit bout de papier avant de regarder autour d'elle et d'annoncer :

« Miss Shin, Hye Jin Shin ! »

La femme n'eut pas le temps de voir le visage de la jeune désignée que dans son dos, les flammes recommençaient à faire un vacarmes à l'épreuve des Trolls. Juste le temps de reprendre place à côté qu'un autre morceau de papier voltigeait dans les airs. De la même façon, la sorcière rattrapa celui-ci et le saisit dans ses mains. Elle prit un instant avant d'annoncer...

« Mister Nicholson Nika ! »

Elle releva la tête sur les cris de joie, grognements et autres manifestations des élèves de Durmstrang visiblement. Les Professeurs s'y sont à plusieurs pour calmer les élèves à majorité masculine de cette école bien que c'était bon enfant. Toujours dans un grand calme, elle indiqua aux deux élèves de quel côté il fallait aller avant de retourner à la soirée.
La femme se replaça près de la Coupe une dernière fois, sachant qu'inévitablement cette fois, il s'agirait d'un élève de Poudlard dont elle tiendra le nom dans sa main. Un de ses propres élèves. Le Feu s'agita une nouvelle fois calmant tous les élèves encore excités.
Un dernier papier s'échappa de la Coupe... tomba lentement et fini dans la main du Professeur de Métamorphose.

« Mister Seamus Finnigan »

Pour connaitre ce nom, le professeur le connaissait. Mais au moins la tension en était fini et elle envoya à ce dernier un regard de soutient, lui tapota l'épaule quand il passa et lui indiqua le Professeur Willow qui le dirigea à la Salle des Professeurs après les effusions de joie ou de protestations.

Minerva McGonagall respira un peu et sourit aux autres. Elle commençait à suggérer de continuer le festin en rallumant les lumières quand elles s'éteignirent toutes seules encore. La Coupe s'agita sous de nouvelles flammes vertes puis de nouveau rouge. Le professeur avait une étrange impression de déjà vu et quand elle saisit un quatrième papier, un sentiment affreux secoua son être en lisant ce nom.

« Harry Potter... »

Avait-elle chuchoté mais tout le monde avait parfaitement entendu. Les professeurs ayant vécu ce même évènement la dernière fois firent en sorte de trouver le jeune homme absent de la soirée.

« Tu parles d'une surprise, il y en a qui ne se lassent pas de leur grosse tête... »
Avait lancé un élève avant de se faire rabrouer alors que les Serpentards protestaient et ricanaient, approuvant certainement ces dires.
Ce furent alors les professeur des autres écoles qui cassèrent l'ambiance tendue et ranimèrent la salle à coup de bierraubeurres et de toasts. Diversion qui permit aux autres professeurs de discuter dans le bureau.
C'était simple : tant qu'on ne savait rien, il fallait protéger Mr Potter, le seul à même d'expliquer tout ça. Miss Willow proposa une couverture à la hâte...

A peine cette décision de prise dans la panique que le concierge intervint pour signaler qu'une élève venait encore de se faire mordre sous les rires de certains... »

A savoir : tout désistement est encore possible. Le nom sera juste remplacé.
Le choix s'est fait d'abord par tri d'activité et de participation. Puis, il fut question, surtout pour les élèves de Poudlard plus nombreux à l'inscription, d'un tirage au hasard (oui, je me suis amusée à faire des petits papiers avec vos noms huhuhu).

Rien est encore donc définitif à ce sujet ! Ceci est particulièrement adressé aux autres concurrents.

A savoir pour les champions et élèves suivants : Mr Harry Potter ; Miss Saralia E. Winter ; Miss Ginevra Weasley. Vous serez tous trois convoqués au même titre que les Champions très prochainement.
Les Quatre champions vont rester quelques minutes dans la salle des Professeurs avant de rejoindre à nouveau la soirée, prendre leur dessert et retrouver leurs appartements au couvre-feu après une légère célébration.

Annonce officielle de la Direction : « Le nombre de 4 pour ce tournoi n'est pas un hasard, il a été décidé qu'il y aurait 4 champions. Poudlard s'octroie deux champions en accord avec les autres écoles pour défendre leur école bien tristement touchée. Mr Shin affirme que c'est tout à fait normal. »
Je vous laisse deviner que c'est un mensonge arrangé à la hâte pour ne pas que Mr Potter soit persécuté encore et le temps que les Professeurs des trois écoles expliquent ce qu'il se passe.

Toujours 20 POINTS à la maison des RPGistes postant ici, par RP.

PS : Veuillez m'excuser pour cet affreux texte à la "va-vite", j'étais déjà bien en retard.
Le thème est donc "Déjà-vu", seconde Intrigue ajoutée à la première.

ϟ SERPENSORTIA ϟ

Tout cela n’était vraiment qu’une vaste plaisanterie. Il en avait marre, tellement marre de ce battre avec elle, marre de cette colère qui aller finir par les détruire. Pourquoi s’infliger cela ? Il avait bien tenté de l’oublier, mais peine perdu, Lavande avait beau être une très jolie fille elle ne serait jamais Hermione. Ni pour sa beauté, ni pour son esprit si vif, si profond et tellement brillant. Alors quel était le problème ? Le problème c’était que rien n’aller jamais même quand il décidé de faire quelque chose et il avait l’impression que même si elle tenait à lui, jamais elle ne l’aimerait comme lui était fou d’elle.

Hermione - « Tu es vraiment injuste Ron ! Tous les efforts que je peux faire pour que ça s'arrange et que ça soit pardonnable peut-être enfin, tu les rejettes sans même m'écouter. Si je pars, tu t'en sentiras peut-être mieux tu crois ? »

« Tout sera mieux que rester avec toi. »

Il n’avait plus aucun contrôle sur ses paroles, cela sortait en pure haine, sans aucune reflétions et il en ce rendait même pas compte de la violence de ses mots, si il avait était plus lucide bien sûr qu’il aurait eu honte de lui dire ça, il aurait sur tout eu peur de la perdre. Heureusement pour le rouquin, Hermione était tenace et n’avait nullement peur de lui, c’était une des choses qu’il aimer chez elle, jamais elle ne plier face à la force adverse, aussi forte soit elle et pour lui c’était une de ses grande qualités.

Hermione - « Tu comptes nous infliger ça encore longtemps alors ? Et ça t'apporte quoi d'être seul dans ton coin à ruminer ? Je me fais du souci figure-toi. Et ce n'est pas comme si je pouvais choisir de m'en faire ou pas, contrairement à ce que tu sembles croire. Un monstre... peut-être pas mais un sacré Troll, ça oui Ron ! »

Du … souci ? Il avait cru le comprendre quand il avait était malade a la bibliothèque, mais là il n’y avait plus vraiment de raison de s’inquiéter. Il était en colère, plonger dans un profond noir, mais elle n’avait pas à être inquiète. Justement il c’était éloigner pour ne pas l’inquiéter, pour ne pas lui faire de mal, pour ne pas se faire de mal, s’infliger cela une nouvelle fois et résulta il en arriver là. Il en savait plu comment faire pour arranger les choses, il ne savait plu comment si prendre pour calmer le feu qui grandissait en lui. Il était seul face à l’adversité.

Hermione - « Si tu attends de moi que je te donne raison et aille m'occuper de mon cavalier comme tu dis, tu me connais mal Ron ! Je reconnais mes tords... Mais ça vaut vraiment toute cette colère ? »

Il ressentit une certaine chaleur à ses mots, comme si soudain un profond soulagement l’enivra. Cela ne dura que quelque seconde, mais ça suffit à calmer un peu sa colère. Alors elle préféré passer cette soirée a ce battre avec lui qu’avec le gars qui était sensée passer la soirée du bal avec elle ? Il aurait dû répliquer, une réplique sanglante, juste par principe, mais rien ne sortit couper par le début du tirage des grands gagnants du tournoi. Il se redressa coupant court à leur connexion visuelle. Il se tourna dos à la coupe, reprenant sa bouteille de bière au beurre. Il ne voulait pas entendre tant de connerie, ce diriger vers la mort en pensant que la gloire y était au bout. Il ce rappelait ce jours au Diggory était mort, ou Harry était revenu blanc comme un strangulot et Voldemort par la même occasion avait décidé de ressuscité… était-il jamais mort pour finir ? Non, vraiment pour Ron cette histoire était l’une des pire de sa vie. La voix de McGonagall retentit « Miss Shin, Hye Jin Shin ! », il ne savait pas qui c’était et il sen ficher royalement. « Mister Nicholson Nika ! » , il ne savait pas non plus qui c’était et sen ficher bien aussi. « Mister Seamus Finnigan » , cette fois Ron faillit s’étouffer avec la fin de sa bière en se tournant vers là ou des cries ce faisait soudainement entendre. Seamus ? Avait-il perdu l’esprit ? Cela l’ennuya soudainement beaucoup que l’un de ses proche ce retrouve une nouvelle fois dans cette merde, mais ce ne fut sans compter sur le grand classique… La coupe fit une nouvelle fois son caprice, « Harry Potter... » . Posant sa bouteille vide, il eut un rire nerveux. Pourquoi fallait-il toujours qu’il se retrouve dans ce genre de connerie ? Voldemort était mort, il n’y avait aucune raison pour que Harry soit encore champion et en plus cette fois non plu il n’avait pas mis son nom, en tout cas il en était certain pour la bonne raison qu’Harry avait passé une aussi mauvaise année que lui a cause de cela. Hermione qui était toujours a ces coter devait être dans le même état que lui, à la fois paniquer, mais quelque part pas vraiment surprit. C’était devenu une certaine routine, malheureusement. Oubliant sa rancune pour quelque instant il eut un petit sourire triste.


« Tu crois qu’un jours il aura une vie nor… arg ! »

Le pauvre Ronald ne finit jamais sa phrase. Il sentit une profonde douleur juste au-dessus de son genou, au début de sa cuisse. Lâchant sa troisième bière au beur qui ce brisa a terre il ce baissa pour voir son mollé serrer par un serpent aux dents planter dans sa jambe. C’était aller si vite, et dans ce bruit il n’avait rien entendu. La douleur de la morsure n’était que plus vive alors que le venin ce rependait dans sa jambe, entrant dans ses veines. Après son cri de douleur, il ne sut qui avait lancé un sort sur le serpent, le faisant simplement exploser en laissant un peu partout… Ron s’en foutait, ça faisait un mal de chien et il regarda dans la fente de son pantalon déchiré pour voir la morsure qui avaient laissé une trace violette et du sang qui couler abondamment.


« Bordel ! Ca fait mal! »
Mrs. Pomfresh - « Ne touchez pas Mr. Weasley! On va vous emmenez à l’infirmerie. »

Le gryffondor ce tin a la table, ne faisant pas attention à ce qui ce passer autour, les gens ce mettant a le regret, il entendit a peine des rire et le brouhaha. L’infirmière lui regarda la jambe qu’il sentait engourdit comme jamais. Il ne pensait pas pouvoir marcher avant un bon moment et étrangement la douleur s’estompa petit à petit ce qui le fit revenir à lui. La directrice c’était rapprocher, parlant de cette incident avec l’infirmière et comme d’habitude il aller finir là-bas… Pourquoi il fallait que ça tombe sur lui ? La première fois il y avait échappé, et cette fois il avait fallu que ce serpent le choisis, lui !

Saralia s'amenait tranquillement vers la Grande Salle, traînant le pas. Non pas qu'elle se sentait paresseuse ou de mauvaise humeur, mais à sa grande surprise elle était partie de bonne heure de la salle commune alors qu'il restait du temps avant le dîner. À son habitude, même si dans les cours elle essayait de ne jamais arriver en retard simplement par intérêt et parce qu'elle ne voulait raté aucune minute, pendant les repas la jeune dame ne semblait jamais pressée de s'y rendre. Un moment de relâchement, probablement, où elle n'avait à se hâter inutilement.

Alors que Lia défilait dans le couloir, elle aperçu que plusieurs bandes de copains étaient réunies et il semblait y avoir une certaine agitation parmi ceux-ci. Il fallait s'y attendre. Aujourd'hui, c'était l'un des moments de l'année dont tout le monde comptait les jours entre celui-ci e tle précédent. Du moins, si ce n'était pas tout le monde qui le faisait, Saralia en avait vu qui ne se gênaient pas pour le faire. À tout le monde ses passe-temps. Elle-même comprenait très bien ce phénomène. La jeune femme ne faisait pas partie des rares qui ne trouvaient aucun intérêt à ce torunoi. Pour elle, c'était une opportunité pour faire de nouvelles rencontres et de prouver que son école était l'une des meilleures où on enseignait la magie.

Lorsque Saralia arriva enfin à la grande salle, plusieurs personnes étaient déjà présentes. Elle esquissa un sourire amusé en contemplant ses camarades. Tous étaient excités de connaître l'identité des nouveaux champions et de revivre ces moments magiques comme il y avait déjà trois ans. S'inquiéter pour le champion de son école, huer ses rivaux, applaudir quand l'un fait une prouesse, quoi de mieux ? Elle alla s'installer à la table des serdaigles que certains élèves des autres écoles fréquentaient aussi, puisqu'ils avaient été assignés à sa maison en début d'année. Elle salua diverses personnes en chemin, puis d'assis enfin.

Il ne restait que peu de temps avant le début du dîner. Les professeurs étaient tous là depuis un moment avant que la salle ne se remplisse entièrement. On sentait de la nervosité dans l'air, mêlée avec une dose de frénésie qui était certes la bienvenue. Même s'il se passait beaucoup de choses à Poudlard, qu'est-ce qui pouvait égaler ceci ? La chance de rencontrer des gens étonnants et aussi les côtoyer pendant toute une année, rien ne pouvait enchanter autant Saralia ne serait-ce à part les cours. La directrice finit par annoncer le début du dîner et, avec appétit, Lia se servit avec bonne humeur.


****

C'était enfin le moment que tous attendait. Il ne restait presque rien du plan principal dans les centaines d'assiettes qui ornaient les tables. Le professeur McGonagall s'avança d'un pas qui lui semblait presque lent. Même si elle savait garder son sang froid, Saralia avait presque envie de s'agenouiller par terre pour supplier la vieille dame de s'activer un peu. Elle l'aurait fait pour rire, bien sûr, le genre de blague qu'elle faisait à ses camarades pour détendre l'atmosphère et rire de bon cœur. Lorsque le premier papier sortit enfin de la coupe, on sentit que la tension montait. Pour l'établissement asiatique, ce fût une fille qui eut la chance de représenter son école. Saralia applaudit de toutes ses forces, même si la jeune fille semblait gênée lorsqu'elle avança vers l'imposant calice. Elle eut une sourire fier et s'adressa au garçon à côté d'elle, qui était l'une de ses bonnes connaissances ; « Une représentante de la gente féminine ! Je pense que tes semblables vont en prendre un coup ! » Il fit mine de rire avec un sourire sarcastique et détourna la tête de vers elle. Elle savait qu'il avait eu cette réaction seulement pour essayer de la contrarier un peu, mais cela ne fonctionnait jamais.

Les résultats pour les deux autres écoles furent presque aussitôt mentionnés. Le garçon étrange qui avait attiré son attention était le représentant de Durmstrang, alors que Seamus Finnigan allait devoir défendre les honneurs de Poudlard. Lorsqu'elle l'apprit, elle ne fût que surprise mais ne s'abstint pas d'acclamer l'adolescent. Elle connaissait assez bien Seamus puisqu'il avait été son partenaire en potions pendant plusieurs années. Ils entretenaient une relation plutôt fraternelle, Saralia ne manquant jamais une occasion de le taquiner. Elle aurait une raison de plus. Même s'il était son cavalier pour le bal, désigné au sort, elle ne pouvait tout de même pas lui laisser l'esprit tranquille. Elle savait tout de même déjà qu'elle lui apporterait son soutien, et avait même la pensée qu'elle devrait ouvrir le bal avec son cavalier d'un soir. Espérons qu'il n'allait pas faire exploser les tribunes. À cette idée, elle ne put s'empêcher de réprimer un rire.

La seule ombre au tableau fût ce qui allait suivre. Alors que tous continuaient d'acclamer leurs champions, on vit tout de suite que les vives flammes de la Coupe de Feu s'agitaient anormalement. Soudainement, un quatrième parchemin sortit de l'objet et virevolta sèchement vers les doigts de la successeur de Dumbledore. Saralia, comme tous les autres élèves, purent s'apercevoir que celle-ci avait les sourcils froncés et qu'elle ne paraissait point calme. Elle n'hésita pas avant de prononcer le nom de Harry Potter. La moitié de la salle était surprise, l'autre probablement pas. Lia était de ceux dont cette nouvelle laissait perplexe. Qu'est-ce qui se passait ? Pourquoi Harry était-il encore nommé ? Elle se dit que peut-être il avait voulu tenter sa chance une deuxième fois, mais cela l'aurait étonnée. Au nombre de fois qu'il avait risqué sa vie, il n'allait certainement pas encore le faire. De toute façon, Finnigan fût nommé bien avant lui.

Bien qu'elle avait encore la tête tourmentée par la soudaine nomination de Harry, qui bien sûr attirait les murmures et les protestations des élèves comme la première fois, elle n'avait pas envie de se laisser aller par la vague de déjà vu. Saralia était heureuse pour Seamus mais elle n'était pas déçue de ne pas être la grande gagnante. Elle aurait pu prouver sa valeur, certainement, mais elle pouvait toujours aussi soutenir les champions de loin. L'événement n'allait pas être moins divertissant pour autant, surtout le bal. Celui d'il y avait quelques années fût presque soporifique pour elle, mais peut-être que le fait d'accompagner un bon ami à elle allait changer la donne. Il ne restait qu'à se trouver une robe et se laisser aller car l'année ne risquait pas d'être de tout repos.

« Tout sera mieux que rester avec toi. » Phrase perçue comme un Incendio lancé droit dans son cœur, son feu ravageant tout sur son passage de façon impitoyable. Hermione déglutit, douchée un léger instant par cette phrase dure et perfide. C'est à peine si elle reconnaissait Ron Weasley dans ces paroles et cette façon d'agir, mais c'était pourtant tellement... lui, oui, d'être comme ça... de réagir comme ça. De toute façon, ça ne l'empêcherait pas de continuer, elle n'en chanterait que deux fois plus fort son agacement et sa douleur. C'était bon, il lui avait plus que rendu la monnaie de sa pièce non ? Sa petite vengeance n'en était pourtant pas une... elle savait très bien que si le rouquin voulait vraiment se venger d'elle, il s'y prendrait autrement... Comme par exemple en invitant Lavande Brown au bal, histoire de remettre le même couvert que l'an dernier. Ou peut-être mieux, il irait carrément se trouver une autre chaussure à son pied. Hermione ne savait pas si elle était soulagée qu'il ne le fasse pas ou encore plus mal, plus coupable.

Pourquoi il ne répondait pas ? Avait-il peur de la couper ou ignorait-il tout simplement ses paroles ? Peut-être était-il plongé dans ses pensées ou dans d'autres plans pour la rendre complètement folle ! Elle se demandait comment elle avait fait pour ne pas finir à St Mangouste encore ! Cette fois, c'était elle qui ne pouvait plus s'arrêter dans sa folie et sa colère... enfin colère, son exaspération toujours. Oui, elle préférait rester là et lui donner tord : elle n'irait pas se réfugier facilement dans le bras de son cavalier comme Ron l'espérait. Pour qu'il le lui reproche ? Pour laisser leur souci dans cet état ? Hermione ne remettait que rarement à plus tard et elle l'avait déjà assez fait pour ce problème - ce problème insoluble, certes. La sorcière voulait des réponses, des explications, le résonner, qu'il entende que mince ! il comptait pour elle. N'était-ce pas déjà un signe suffisant pour lui ? Il voulait qu'elle fasse quoi à la fin ? Qu'elle tombe par terre à ses pieds en lui demandant pardon ? Non, comme elle le pensait, il s'enfermait dans son petit monde de colère et c'est bien ça qui l'inquiétait, elle. Il n'allait pas lui en vouloir à vie tout de même ? Car si elle ne pouvait le supporter durant quelques jours, à vie, imaginez un peu ! Elle passerait son temps à se le reprocher... Dramatiser ? Oui, sur cette pensée oui, mais pas sur le reste.
Quand elle eut fini son mini-scandale, elle aurait espéré entendre ce qu'il trouverait à dire mais tout d'un coup les source de lumière s'éteignirent et la salle fut baignée dans le noir. Hermione n'aurait sinon jamais détourné les yeux de ceux de son ami. Il ne lui fallut qu'une demi-seconde pour comprendre que les noms allaient être tirés. Si ce n'était pas pour Ginny et Nika, certainement qu'Hermione s'en ficherait bien des noms désignés par cette coupe. « Miss Shin, Hye Jin Shin ! » Le souffle d'Hermione s'était apaisé, moins agacée, mais la tension n'était pas en reste : c'était visiblement une élève de ShinKi qui fut désignée et il restait encore Durmstrang et Poudlard, là où des amis avaient tenté leur « chance » soi-disant. S'ils savaient ! McGonagall tenait à présent un second nom et ouvrait à nouveau la bouche... « Mister Nicholson Nika ! »

Elle crut perdre son souffle pendant un court instant.

Hermione ▬ « Nika... »

Avait-elle soufflé alors qu'elle chercha des yeux le jeune homme de Durmstrang dissimulé sous les cris de joie. Et voilà, ça recommençait ! Qu'elle le veuille ou non, elle était déjà impliquée indirectement dans cette nouvelle Coupe et elle se ferait un sang d'encre pour Nika... Peut-être même qu'avec la chance qu'elle avait, elle finirait encore au fond d'un lac lugubre ! Mais surtout, son ami de l'est risquerait sa vie... Elle l'imaginait heureux et quand elle le trouva, elle crut même voir un sourire sur ses lèvres. Elle, ses sourcils étaient froncés, ne sachant trop qu'en penser... « Mister Seamus Finnigan » et voilà... Encore une connaissance de plus mais au moins, ce n'était pas Ginny. La soeur de Ron n'allait pas se faire étrangler par celui-ci ce soir ! Seulement, Hermione ignorait que Seamus avait mit son nom et elle ne rata pas la réaction de Ron. Un soupir silencieux passa la barrière de ses lèvres discrètement.

Alors qu'elle pensait comme tout le monde que c'était fini, son ventre se serra en même temps que les lumières disparurent encore juste après avoir été rallumées. Et voilà, ce pressentiment revenait au galop et rien ne l'ôterait... surtout par la réaction de la Coupe de Feu, certainement pas ce quatrième papier qui vola. Encore moins ce chuchotement presque inaudible de son professeur « Harry Potter... »
Ses yeux exprimaient que son état perdu. Cela ne pouvait être qu'une mauvaise plaisanterie. Harry n'avait pas mit son nom, n'est-ce pas ? Pourquoi l'aurait-il fait ? Déjà la première fois, il n'était pas intéressé alors après avoir tant perdu durant la guerre... Pourquoi aurait-il fait ça ? Pourquoi encore lui aussi ? Voldemort n'était plus, comment était-ce possible qu'une mauvaise plaisanterie du genre se fasse encore ? Qu'il fut choisi comme un des Trois Champions, passe encore... Mais encore comme Quatrième... Il aurait fallu corrompre- elle fut coupée dans ses pensées.
« Tu crois qu’un jours il aura une vie nor… arg ! » elle était déjà prête à donner une réponse quand il y eut ce 'arg !' Elle se tourna immédiatement vers lui pour savoir de quoi il était question, alertée une seconde fois par le bruit du verre brisé. Elle baissa instantanément les yeux découvrant un serpent énorme saisissant Ron. Elle ne réfléchit pas longtemps et sortit tout de suite sa baguette, recula devant l'agitation et jeta dans l'immédiat le maléfice explosif, Confringo, qui réduit l'animal en morceaux. Seulement le mal était fait... « Bordel ! Ca fait mal! » Elle le vit aller se tenir à la table alors qu'elle se précipitait près de lui en même temps que Mme Pomfresh.

Hermione ▬ « Ron... »

Nom à peine perceptible sous la satisfaction audible de certains Serpentards. Mais elle s'en fichait, elle se mit de l'autre côté de Mme Pomfresh, refusant d'en bouger, alors qu'on inspectait la jambe de son ami. Le sang avait bien coulé... Hermione n'écoutait pas vraiment le Professeur McGonagall et Mme Pomfresh qui discutaient ensemble. La jeune sorcière était obnubilée par l'état de son meilleur ami. Sans réfléchir encore cette fois, elle attrapa sa main.

Hermione ▬ « Ron, tu m'entends ? Ron, tu vas bien ? »

Sa voix trahissait l'angoisse. Le sang et la taille du serpent avait de quoi l'inquiéter, puis cette réaction, cet état... Elle entendit vaguement les deux femmes parler de l'infirmerie et de l'évacuer, lui donner le même traitement que les autres victimes. La Gryffondor fronça des sourcils mais ne lâcha pas du regard Ron. C'était une question de temps avant qu'on ne lui dise de le laisser et l'emmène mais pour l'instant, elle ne bougerait pas... « Miss Granger, nous allons emmener Mr Weasley à l'infirmerie. Il faut le lâcher maintenant. Vous irez le voir une fois soigné là-bas... » elle leva ses iris noisettes sur le professeur McGonagall, demandant si elle pouvait les accompagner mais au vu de la situation, la femme semblait hésitante.

...YOUR NAME...

ϟ Ils vont devoir me la couper... ϟ

Pourquoi il fallait toujours que sa tombe sur lui ? Combien de fois avait-il eu droit à ce genre de traitement. Ce tenant a sa pauvre table comme il pouvait, il n’arriver plus a posé sa jambe correctement, bien trop engourdit c’était comme si elle avait était endormie, anesthésier par le venin du serpent. La même jambe que cette ou Sirius lui avait presque arraché le mollet, il aller en avoir des cicatrices pour finir même Harry ne pourrait plu rivaliser avec lui. Il cherché à rester debout tout en regardant sa jambes, ce qui n’était pas simple vu son nouvelle état. Avec le sang il n’arriver pas à voir la plais ou plus de deux dents de serpent c’était enfoncer dans la chaire comme dans de la mousse au chocolat. D’ailleurs ça commencer sérieusement à lui tourner la tête quand il s’aperçu qu’on lui avait pris la main. Il leva la tête vers Hermione et se rendit compte à ce moment, en croisant son regard si inquiet qu’il était un bel abruti.

Hermione - « Ron, tu m'entends ? Ron, tu vas bien ? »

Pourquoi Hermione posait-elle toujours ce genre de question absurde ? Avait-il l’air d’aller bien ? Ce tenant à la table qu’avec une seule main à présent il fit de son mieux pour ce redressé, ce n’était pas le moment d’être une fillette, mais qu’est-ce que ça faisait mal ! Il serra la main de sa jeune amie et lui fit un sourire tordu entre sincérité et ironie. Pourtant il ne lui répondit pas, il se sentait un peu mal. La douleur partait doucement mais son esprit n’arriver plu à réfléchir correctement. Perdait-il tant e sang que cela ? Il vit de la mousse de bière au beur sur la joue d’Hermione, pourtant elle n’en avait pas bue… mais lui enfermer dans un monde ou les sons avaient à présent du mal à l’atteindre il avança l’autre main pour lui essuyait.


« ‘Mione… tu à du… juste…»

Le pauvre garçon ne finit jamais la phrase qu’il eut déjà du mal à prononcer dans l’ordre car Mrs.Pomfresh c’était déjà approcher pour le prendre par dessous le bras. De toute façon personne n’avait vu que Ronald Weasley venait d’avoir une légère hallucination. Ron ce tourna vers l’infirmière qui avait du mal à le soutenir, vu la corpulence importante du jeune homme face à elle, mais il là regarder comme spectateur ne se soucient pas du reste. En y repensant combien de fois cela lui était arrivé ? Les araignes, Sirius, l’empoisonnement, le sérum d’amour, les cerveaux, et bien d ‘autre encore et maintenant une morsure et un venin en prime, les deux d’un coup ! Non, il avait raison, il avait l’habitude avec Harry…

Professeur McGonagall - « Miss Granger, nous allons emmener Mr Weasley à l'infirmerie. Il faut le lâcher maintenant. Vous irez le voir une fois soigné là-bas... »
La voix autoritaire mais un brin inquiète de sa directrice l’attira et puis il fixa sa meilleure amie. Merlin, même dans cette état il était tellement soulager d’avoir était la cible et qu’elle n’est rien, c’était un profond soulagement. Comme ça elle pourrait danser… Cette idée lui fit mal, mais il préféra en rester là sur ce genre de penser. Son regard, a l’attention de la directrice, lui fit de la peine et il lui sera plus fort encore sa petite main dans la sienne, aurait-il pu la briser ? Surement que oui…


« Hey, Hermione! Tu me connais… j’ai l’habitude. C’est pas un serpent qui vas me faire peur, hein ? »

Il retrouver plus de force, juste un instant, pour elle. Il en voulait pas l’inquiéter, Merlin non, jamais et surtout pas en ce moment mais tout ce qu’il faisait c’était l’inverse. Avait-elle vraiment besoin d’un tel boulet dans sa vie ? Non, bien sûr que non et il ferait tout pour qu’elle aille mieux, pour qu’elle ne s’occupe pas de lui, même lui mentir, il sen ficher ! Ronald Weasley aurait tout fait pour Hermione granger, absolument tout.


« Je t’attend demain avec des chocogrenouille! »

Il eut un rire lâchant la main de son amie pour ce mettre en marche, mais il s’étrangla quand son pieds ce posa au sol et que son genoux bougea. Pourtant il ne fit aucun bruit, si ce n’est un grognement refouler, il ne lui montrerait pas, il ne voulait pas. Après tout Bill lui avait dit d’être un homme non ? C’était ça être un homme, faire en sorte que la femme qu’on aime ne souffre pas pour nous, tout prendre et encaisser pour elle. Il avait compris. Près de la grande porte, il vit une autre élèves ce faire emmener, mordu au bras, pour elle aussi sa saigner beaucoup, seulement a peine devant la porte Ron s’évanouie, tombant comme une masse, la pauvre infirmière ne pouvant pas retenir un si imposant jeune homme.

C’est ainsi que s’acheva la soirée de Mr.Weasley, avec l’arcade ouverte en plus…

“When I fall down ; you raise me up”

« We have to fall, kind of - ... »

Cette Coupe de Feu et ce Tournoi des Trois Sorciers - ou Quatre désormais, sombre tradition - était décidément une vraie malédiction. Il y avait déjà tellement de sang qui avait coulé durant cette guerre, Hermione était à présent fixée : jamais elle ne pourrait s'habituer à ses effusions de liquide écarlate. Encore moins si celui-ci sortait de la jambe de Ron. Son teint était déjà un peu plus blême qu'à l'ordinaire et elle fut surprise qu'il ne tourne pas de l’œil sur le moment. Elle se sentit soudain bête de le handicaper en le privant d'une main dans un état pareil, s'efforçant alors de le soutenir un peu de cette prise. Hermione avait parfaitement de quoi arrêter ce saignement mais elle ne savait rien du serpent qui l'avait mordu, ni d'éventuellement le venin qui courrait peut-être déjà dans le corps de son meilleur ami. Elle ne s'autorisait aucun faux pas, pas avec lui. Hermione lançait des regards paniqués à l'infirmière et à la blessure de Ron, des idées lui traversant l'esprit rapidement quand... « ‘Mione… tu à du… juste…» Elle leva ses yeux vifs vers lui, voyant sa main vers sa joue. La sorcière fronça alors subtilement les sourcils : qu'est-ce qu'il voulait dire ? Sa voix était si faible... et même si la jeune femme réussit à comprendre plus ou moins de quoi il était question, elle n'eut guère le temps de chercher à en savoir davantage, Mme Pomfresh le retirant à elle peu à peu et McGonagall la rappelant à l'ordre. Seulement, elle n'était pas sûre de vouloir plier, pas dans cet état, pas alors qu'il perdait tant de sang... On ne pouvait pas le laisser comme ça, le trainer la plaie ouverte et le sang suintant derrière son passage !
Regardant toujours la directrice avec espoir, elle sentit la paume de Ron se refermer un peu plus sur sa main. Son regard se reporta à nouveau sur lui. Il usait de ses forces en faisant ça, bien qu'elle s'en sentit étrangement rassurée un peu. Pas de quoi effacer toutes traces d'inquiétude mais juste de les atténuer.

« Hey, Hermione! Tu me connais… j’ai l’habitude. C’est pas un serpent qui vas me faire peur, hein ? » Oh mais le serpent, qu'il lui faisait peur ou pas l'avait quand même bel et bien mordu. Elle avait gardé les sourcils froncés. 'J'ai l'habitude' ... était-ce une habitude à prendre ? Parce qu'elle avait formellement décidé de ne pas s'y habituer encore à cette inquiétude. Un nouveau soupir passa ses lèvres silencieusement alors qu'elle plongeait toujours ses yeux marrons dans les siens. « Je t’attend demain avec des chocogrenouille! » elle roula des yeux, faisant comprendre d'ailleurs qu'elle ne se laissait pas totalement convaincre. Mais elle comprit aisément qu'il ne voulait absolument pas qu'elle s'en fasse pour lui... Rien qu'à cette idée, elle ne mourrait que d'une envie : le prendre et le serrer fort dans ses bras.

Hermione ▬ « Idiot... »

Avait-elle soufflé quand même mais avec la plus grande tendresse dont on puisse faire preuve dans un instant pareil lorsqu'on se nommait Hermione Jean Granger. La Gryffondor força d'ailleurs un petit sourire sur ses lèvres malgré tout. Elle vit alors sa main doucement glisser de la sienne. McGonagall la prit par l'épaule, lui demandant de chercher Harry plutôt en attendant avant de le rejoindre le lendemain. C'est au milieu de sa phrase que la rouge et or fut contrainte de reporter toute son attention sur Ron le voyant s'évanouir avec horreur. Elle se précipita une nouvelle vers lui, à terre avec Mme Pomfresh se débattant avec lui.

Mme Pomfresh ▬ « Il doit avoir perdu connaissance... »
Hermione ▬ « Je vais vous aider à le porter jusqu'à l'infirmerie, je chercherai Harry après... »

Cela avait l'air d'une proposition mais elle n'attendait pas un refus catégorique de leur part. La sorcière s'affairait déjà à autre chose. Elle chercha son écharpe dans le petit sac qu'elle avait gardé en bandoulière sur elle. Une fois qu'elle l'eut sortie, elle s'en servit pour faire un garrot autour de la jambe de Ron en se soufflant des encouragements, valables pour lui comme pour elle. Qu'il ne l'entende ou pas. Au moins, avec ça de fait, ça limiterait quelques dégâts : ne jamais douter de l'efficacité des bons vieux trucs moldus, le père d'Hermione serait certainement d'accord.

Mme Pomfresh soutenait en attendant que Hermione ne pourrait pas le porter mais cela allait faire sept ans bientôt qu'ils affrontaient des épreuves et jamais elle n'avait laissé un de ses amis blessé, surtout Ronald. En première année, troisième un peu, l'an passé... alors pas maintenant. En le soulevant à nouveau - entêtée - tant bien que mal avec Mme Pomfresh, l'infirmière décida qu'il serait plus judicieux et pratique d'apporter une civière et le mettre dessus ensuite. Hermione et elle mirent alors Ron sur le côté en-dehors de la salle, contre un mur en attendant que l'infirmière revienne avec la civière plus adéquate. La Gryffondor elle resta tout le temps à côté de lui, à surveiller sa blessure à l'arcade.

Hermione ▬ « Ça va aller bientôt, Ron... »

Un petit sourire inquiet se dessina sur ses lèvres alors que l'infirmière était déjà de retour. Elles l'installèrent sur la civière et le déplacèrent toutes deux, se décidant sur les moyens (magiques ou non). Elle l'accompagnerait au moins jusque là-bas, quitte à devoir revenir plus tard, juste au moins être près de lui encore un peu, s'assurer qu'il irait bien...

« We have to fall, kind of romantically » Rupert Grint
“So if you fall down ; I'll be there”